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Rockin-records le son du rock n'roll authentique au travers des disques
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Ce site présente le rock n'roll des fifties (1950's) sous ses différents courants musicaux: Rockabilly, Jump, Jive, Doo Wop, rhythm and blues, teen rock, twist au travers des disques.
Des eps Savas l'un de ceux qui reste pour moi le plus impressionnant au niveau de la créativité et celui de Gene Everett et particulièrement le titre Melinda véritable chef d'oeuvre de néo rockabilly étant créatif et inventif sans pour autant trahir le son des fifties. Il faut dire que derrière nous retrouvons les excellents Jezebel Rock (plus précisément Jean-Jacques Moncet et Denis Rebeillard qui cosigne avec Gene Everett Melinda et compose seul Daddy's come home). Le ep Savas (SA 178309) contient également une reprise bien sauvage de Lonesome train (titre du Rock n'roll trio de Johnny Burnette), et deux autres compositions d'une grande qualité My babe she's gone away (composition en solo de Gene Everett) et Daddy come's home. Un ep méconnu par ce que rare et pourtant particulièrement réussi.Gene Everett de son vrais nom Ahmed Mouici rencontre les Alligators lors de concerts rockabilly durant les 1980's et rejoint deux membres du groupe Pascal Peiriz et Alain Chenneviere dans leur nouvelle formation qui obtiendra deux gros hits nationaux les Pow wow. Par la suite il fait une carrière comme chanteurs dans des comedies musicales de renom, mais cela est une autre histoire.
Les Texas Pharaos est un groupe mythique de la scène Teddy boys et Rockabilly rebel’s française des années 1980’s. Le style est les titres présents sur les deux 45 tours qu’ils mettent en boite pour le label Savas au début des années 1980 témoignent de l’originalité et du talent de la formation qui étonnement ne réaisera pas à ma connaissance d’autres enregistrements !
LE Ep SAVAS (SA.17.8304) contient 2 compositions Get Away (composé par Didier Dubuc) et Lee War’s(composé par Gilles Bourjac) dans un style Britich rockabilly très personnel et bigrement efficace, associés à deux covers adapté au style du groupe Whole lotta shaking going on (popularisé par Jerry Lee Lewis) et Teenage Boogie (de Webb Pierce qui a l’époque est un des hymnes du rockabilly pour les Teddy Boys)
Le second Ep Savas (SA 178307) commence par une reprise rockabilly du Dixie (afin de mettre un terme avec toute récupération politique il faut préciser que deux des membres du groupe lors de l’enregistrement de ce Ep font partie de la minorité d’Afrique du nord et donc n’a aucune connotation raciste) Petit rappel le titre dixie est un hommage à la culture du Sud des USA d’où vient le Rockabilly musique qui doit aussi bien aux influence conjugué de la country blanche de Hank Williams qu’au Country blues noir de Lightnin’ Hopkins, cette musique est probablement le meilleur exemple de rapprochement culturel entre les jeunes pauvres blancs et noirs du Sud des USA durant les 1950’s. Et en parallèle durant les 1970’s et début 1980’s le rock n’roll est la musique de ralliement des jeunes issus des classes populaires habitant en banlieue u'ils soient ou non de l’immigration en effet les banlieues des grandes villes dansées au son du rockabilly avant d’être remplacé par le rap. En résumé du moment que l’on faisait partie de la même mouvance Rockabilly il n’y avait plus de race ni d’origine sociale mais qu’une seule chose qui rassemblait l’amour du Rockabilly.
Nous trouvons ensuite Gold Blue River (composé par Gilles Bourjac) une ballade country, et deux rockabilly teinté de british rockabilly Be bop boogie street et Come back baby.
Le label CBS se distingue depuis le début des années 1950, par la production d’artistes qui font un malheur au Grand Ole Opry dans des style de musique comme la country, le hillbilly boogie et le Western swing. Les 3 labels qui dépendent de CBS sont évidemment Columbia, mais également Okey et Epic, les trois albums que je présente dans cet article sont le CBS Rockabilly Classics Vol.1 en 1977 (CBS 82401), le CBS Rockabilly Classics VOL.2 en 1978 (CBS 82993), et le CBS Rockabilly Vol.3 (CBS 83911) en 1979. Dans ces 3 volumes nous trouvons des titres qui ont été édité sur un des trois labels de CBS entre 1953 et 1958, période qui couvre l’âge d’or du Rockabilly aux USA, il est intéressant de remarquer comment le son CBS est particulier, ici l’influence du hillbilly et du western swing est plus souvent présente que celle du rhythm and blues.
Les Rockabillies légendes du label sont toutes présentes à commencer par The Collin’s Kids qui enregistrent avec talent quelques un des plus extraordinaires rockabilly rapide à deux voix des années 1950 nous trouvons sur le Volume 1 Hoy hoy (Aout 1957) et Beetle-Bug-Bop (Octobre 1955), sur le volume 2 Party (Aout 1957) etHop, skip and jump (Mars 1957) et sur le volume 3 I’m in my teens (Février 1956) ces grâces à ses compilations que les fans du monde entier découvre quelques uns des chef d’œuvres mis en boite par le frère et la sœur (Larry and Lorrie) Collins, avant que Bear Family édite au début des années 1980 ses deux indispensables lpRockin’ rollin’ qui compile la quasi totalité de leurs enregistrements Epic des fifties.
Ronnie Self est un des meilleurs exemples du rockabilly sauvage et déjanté des années cinquante tout en étant un excellent compositeur nous trouvons sur le Volume 1 Big Fool (Février 1957) et Ain’t i’m a dog (Juin 1956), sur le volume 2 Rocky road blues (Juin 1957) etDaite bait (Mars 1958), et sur le volume 3 Bop a lena (un chef d’œuvre incontestable du rockabilly sauvage de Décembre 1958) et Petrified (Avril 1958) c’est l’album Colde (disque qui reprend sur chacune des deux éditions une pochettes originales des 45 tours Columbia de Self ) qui compile ses meilleurs titres Rockabilly des fifties,.
Johnny Horton est une des grandes stars de la country music du label durant les fifties ses faces rockabilly sont d’une très grande qualité à la fois fortement teinté du son de la country (à la manière des faces sun de Johnny Cash) mais au rythme plus soutenu des mélodies plus variées nous trouvons sur le volume 1 The Woman I need (Avril 1957) et I’m coming home (Novembre 1956), sur le volume 2Honky tonk hardwood floor (un killer rockabilly deDécembre 1957) et Lover’s rock (Juillet 1957) et sur le volume 3 son énorme classique Honky tonk man de Mars 1956 comme pour les Collins Kids c’est Bear Family qui avec son albumRockin’ Rollin’ Johnny Horton vol 1 du début des années 1980 fait connaître au grand public les incroyables faces rockabilly de Johnny sur Columbia.
Marty Robbins qui comme Elvis Presley est conducteur de camion a parallèlement à ses faces country mis en boite quelques faces de rockabilly dans l’esprit des faces Sun d’Elvis Presley nous trouvons sur le Volume 1 Long tall Sally (reprise rockabilly du rock sauvage de Little Richard de Mars 1956) et Tennessee Toddy (Novembre 1955) et sur le Volume 2That’s all right (reprise de Arthur Cruddup très inspiré du simple d’Elvis chez Sun de Décembre 1954) etMean mama blues (Aout 1955).
Sid King and the Five Strings qui enregistrent sur Columbia de vraiment très bonnes faces rockabilly teinté de Western swing comme sur le volume 1 Let’Er Roll (Janvier 1956) etWhen my baby left me (Aout 1958), sur le volume 2 Good rockin’ baby (Aout 1956) et Sag drag & fall ( Juillet 1955) et sur le volume 3 Purr Kitty , Purr (Juillet 1955)et I like it (Décembre 1954)
Bobby Lord qui se fait un nom comme chanteur de country grâce au programme Tv de Paul Whiteman au début des fifties, signe en 1954 chez Columbia et réalise quelques faces de rockabilly remarquables comme sue le volume 1 Beautiful baby (Janvier 1956) etEverybody’s rockin but me (reprise d’un titre de Jack Turner réalisé en Juin 1956), et sur le volume 2 le déchainé No more, no more , no more ! (Octobre 1956)
Jimmy Murphy enregistre dans sa vie que 3 excellents simples de rockabilly pour Columbia deux sont présent sur les albums de la série sur le volume 1 nous trouvons son premier mis en boite le 5 Mai 1955 avec les titresSixteen tons rock n’roll etGranpaw’s a cat et sur le volume 2 son second enregistré également le 5 Mai 1955 avec les titres Baboon Boogie et My Gal Dootie.
Little Jimmy Dickens est à la fin des années 1940 une vedette de Hillbilly boogie au Grand Ole Opry, en Décembre 1953 il enregistre un rockabilly primitif avec son Rockin’ with red(présent sur le volume 1) et le fantastique rockabilly rapide de Avril 1958 (I got) a hole in my pocket.
Cliff Johnson fut un musicien de Western swing durant les années 1930’s et c’est à 40 ans qu’il enregistre en Janvier 1957 le très bon rockabilly rapide au son presque Britich rockabilly 1970’s Go ‘Way Hound dog (Volume 1)
Freddie Hart est une grande vedette de lla scène country and western des fifties, devant le succés du Rockabilly au milieu de la décennie il s’essaie avec talent au style avec Dig boy dig et Snatch it and grab it de Février et Mars 1956.
Wayne Walker se fait un nom comme compositeur on peut citer par exemple Ain’t i’m a dog coécrit avec Ronnie Self, Cat man pour Gene Vincent et Domino pour Roy Orbison, il enregistre également un très bon rock n’roll comme Bo-bo ska diddle daddle en Octobre 1957 qui nous montre ses talents de chanteur.
Eddie Zack est un membre de la formation The Dude Ranchers spécialisé dans le Western hillbilly bop il enregistre en Novembre 1955 avec son frère sous le pseudo Cousin Ritchie un solide rock n’roll I’m gonna rock and roll (volume 2).
Rose Maddox est un membre majeur de la Maddox family qui deviendra extrêmement célèbre pour ses faces de Hillbilly bop , on compte également des faces de rockabilly particulièrement réussies comme Wild wild young men de Février 1955 (titre qui fut un tube en 1953 par Ruth Brown) et avec ses frères The Maddox brothers Ugly and Slouchy d’Août 1958.
Lefty Frizzell qui obtiendra en 1959 son plus gros succés avec Long Black Veil, est présent sur le volume 2 avec le très bon rockabillyYou’re humbuggin’ me (titre déjà enregistré par Rocket Morgan).
Chuck Murphy est non seulement un chanteur, mais aussi un pianiste et contrebassiste dans un combo durant la fin des 1940’s. Il enregistre des faces pour Bama, Decca et c’est pour Columbia qu’il écrit en collaboration avec Hardrock gunter son rockabilly primitif Rhythm hall, titre qu’il met en boite sur un simple en mars 1954 (Volume 2).
Billy Brown enregistre 4 faces de hillbilly pour Columbia en 1952 et 1953 et c’est lors de la session du Bop a lena de Ronnie Self (Décembre 1957) qu’il enregistre son simple aujourd’hui classique de rockabilly contenant Flip out et Meet me in the alley, Sally (tout 2 sur le volume 3).
Charlie Adams enregistre des faces de hillbilly durant les 1940’s pour Decca, mais c’est chez Columbia qu’il enregistre au studio de Jim Beck son rockabilly Sugar diet en Février 1956.
Enfin nous trouvons sur le Volume trois un des tubes du rocker Billy « Crash » Craddock (qui sera une grande vedette en Australie) Ah, poor a little baby de Juin 1958, le véritable chef d’œuvre du rockabilly rapide Goin’ down that road d’Ersel Hickey de Décembre 1957 et sa très belle ballade Bluebirds over the Moutain (Novembre 1957), That’s all she wrote des Skee Brothers d’Octobre 1958 enregistré sur Okeh, Romp Stompin’ boogie (Juillet 1956) et Bump ! (Octobre 1956) de Jaycee Hill, Teenage Wedding de Mel Tillis (Janvier 1958) et Boogie blues d’Earl Peterson (d’Octobre 1954).
Neil Young est un chanteur guitariste de folk rock et country canadien originaire de Toronto. Il commence avec la formation folk rock Buffalo Springfield entre 1966 et 1968 au côté de Steven Stills, Richie Furay, Dewey Martin et Bruce Palmer.
En 1968 parait son premier album solo Neil Young , suivi de deux autres Everybody Knows This Is Nowhere, puis After the Gold Rush en 1970 ou il est accompagné des Crazy Horse soit Danny Whitten, Ralph Molina et Billy Talbot. C'est en 1972 qu'il obtient son plus gros succés avec son album Harvest ou il est accompagné par des musiciens de Nashville The Stray Gators. Aprés une série d'album plutôt sombreet pessimiste jusqu'en 1974, il sort ensuite des albums plus accoustiques jusqu'au début des années 1980's. Il quitte reprise et retrouve sa liberté artistique et c'est durant cette pèriode en plein revival rockabilly qu'il sort en 1983 l'album qui nous interresse Everybody's rockin' sur Geffen records (LC 7266). Ce lp est un album de Rock n'roll et rockabilly au style, à la production vraiment unique et originale. Il est accompagné lors des sessions aux Fantasy Studios par Ben "king" Keith au sax alto et à la guitare solo, Tim Drummond à la contrebasse, Larry Byrom au piano et Anthony Crawford et Rick Palombi aux choeurs. Nous trouvons quelques covers complétement remanié avec talent Bright light, Big city du Bluesman Jimmy Reed, Mystery train de Junior Parker popularisé par Elvis Presley chez Sun, Betty lou's got a new pair shoes de Bobby Freeman, et Rainin' in my heart de Buddy Holly. Au niveau des compositions nous trouvons Payola blues un trés bon rock n'roll rapide avec vocaux type Jordanaires et sonorités blues, Wonderin' est un medium rock dans le style des rock avec vocaux doo wop qui apparaissent vers 1958 également trés bon, Kinda fonda wanda est un magnifique rock rapide dans le style des morceaux de Little Richard chez Speciality sans le côté sauvage Jerryroll man est un rock n'roll dans l'esprit des meilleurs rockers noirs des fifties, Cry cry cry est un hommage au niveau musical et stylistique aux meilleurs titres d'Elvis Presley et Everybody's rockin' un superbe rock n'roll rapide.
Un disque que j'adorre et qui est souvent plus connu par les fans de Neil Young que les fans de pur Rock n'roll, il mérite pourtant largement sa place dans toute sérieuse discothèque de Rock n'roll.
Merci au label Born bad d'avoir réédité sur un même lp Special rock - Les blousons noirs (Born bad BB 006)les deux eps trés rares du groupe bordelais Les Blousons noirs. Le premier, édité en 1961 "Special rock "contient des covers de Be bop a lula (Gene Vincent), Eddie sois bon (Chaussettes noires), Depuis que ma mome (Johnny Halliday) et Hey Pony (Chaussettes noires), le second édité en 1962 "Spécial twist" contient Twist again, Cherie oh cherie (Chaussettes noires), Twist à St tropez (Chats Sauvages) et une composition Les fous du twist. Ces titres sont exeptionnels par leur côté primitif sauvage et approximatifs sorte de disque pionnier du garage ou comme le c'est écrit au verso du lp du punk. Le groupe est édité à l'époque sur Ghislain label de leur producteur Claude Ghislain qui compse le véritablement ultra délirant titre les fous du twist et est composé de Clod à la guitare solo, Jo à la guitare rythmique, Did à la batterie et Sammy au chant.
L'album Rock n'roll par George Richard and his orchestra (Symphonium N° 3310) est l'un des premiers lp de Rock n'roll français datant probablement de 1956, qu'elle fut ma joie lorsque je vis ce 33 tours dans les bacs de disques à 3 € d'un disquaire alors qu'ils s'est vendu à ma grande désesption à 70 € sur ebay les mois précédent mon achat. C'est avec un grand intérêt que j'ai écouté les 10 titres présents, il s'agit pour moi d'une trés bonne surprise. Stylistiquement nus somme à la croisée des chemins entre le Jump rock de Bill Haley et le Jazz de Count Basie. Nous trouvons que des covers particulièrement originales, au niveau structurel les titres commence par une intro instrumentale suivi d'un versé chanté dont le chanteur n'hésite pas à avoir un chant assez sauvage comme sur certains titres de Big Joe Turner suivi de solos de guitare absolument parfait à mi chemin du jazz et du pickin' country, de saxophone hurlant, de contrebasse slappante et de piano jazz avec passages Boogie et se termine par un nouveau passage chanté tout aussi réussi reprenant la mélodie du titre. Les titres sont Rock around the clock chanté par Bill Haley (qui à l'époque fait un tabac auprés des jeunes avec le Ep du film Graine de violence), Rock a beatin' boogie, Mambo rock sont également interprettés par Bill dans la BO film Rock around the clock d'Alan Freed qui est distribué en france à l'époque dans les salles de cinéma sous le nom Les rois du Jazz, Teach you to rock et Giddy up a ding dong sont également présent dans la bo de ce film par leur auteur Freddy Boys et ses Bell boys, nous trouvons aussi Hound dog dans un style Jump (n'ayant rien n'a voir avec la version d'Elvis), Sixteen tons (qui est également un gros succés en France avec le ep de Tennessee Ernie Ford) et Rockin' cha cha qui est le titre qui contient le plus de versets chantés est mon préferré.
Ricky Nelson est pour moi l’un des rockers blancs les plus intéressants de la fin des fifties, il fera aussi bien quelques perles du rockabilly tel que It’s late du rock exceptionnel comme Hello Mary lou que des ballades transcendantes comme lonesome town.
Eric Hilliard Nelson est né en 1940 à Teaneck (New Jersey), Ozzie et Harriet Nelson les parents de Ricky sont des chanteurs, acteurs, dancers. Et à partir de 1935 ont leur propre show de radio The Adventure of Ozzie and Harriet, ils onnt deux fils l’ainé David et le petit Ricky (Eric). En 1947 le programme Radio à tellement de succés (20 millions d’auditeur) qu’il passe à la TV sous forme d’un soap opera.
Les intrigues de cette série coïncident avec la réalité de la vie de la famille, et certaines aventures du jeune Ricky lui sont réellement arrivées. En 1956, Ricky qui admire Elvis Presley, décide de se lancer dans le rock, son premier titre sera une cover Rockabilly du I’m walkin’ de Fats Domino, aidé probablement par le succès du programme, le disque se vend 1 million d’exemplaire en 1 semaine le titre se classe à la seconde place des charts et chose rare la face B Teenager romance fait de même.
Le succès est tel que la carrière de chanteur de Ricky va supplanter l’acteur, les musiciens qui accompagnent alors le jeune Ricky sont James Kirkland, Joe Osborn et le légendaire guitariste James Burton, ce groupe sera celui de Ricky durant les 7 premières années de la carrière musicale de Ricky.
On peut comme compositeurs de titres de Ricky les incomparables Johnny et Dorsey Burnette ou Baker night. Trente six titres de Ricky rentre au hit parade national entre 1957 et 1961, à 21 ans il a déjas 9 disques d’or pour Imperial records, Travellin man se vend à 2 millions d’exemplaires et arrive à la première place des charts et sa seconde face Hello Mary Lou est un plus gros hit se classant n°1 dans 32 pays et se vendant à 7 millions d’exemplaires
Il aura parallèlement des rôles dans des film comme le western Rio bravo, mais à partir de 1963 avec l’arrivée des Beatles, il perd de la popularité.
Les musiciens qui accompagnent Ricky Nelson durant ses premières années sont James Burton (guitare solo), James Kirkland (basse), Gene Garth (Piano) et Ritchie Frost (Batterie).
Son oeuvre discographique commence en 1957 avec un série de simples sur Verve en Avril A teenager's romance / I'm Walkin', en Août You're my one and only love/Honey rock, en Septembre Be-bop baby / Have i told you lately that i love you et en Novembre Stood up / Waitin' school. C'est en Novembre également que sort son premier album Ricky sur Imperial (lfp 9048, disque que je possède en réédition 1978 et en pressage original) l'album est un trés bon album de rockabilly et de rock n'roll fait de titre spécialement écrit pour Ricky comme le génial médium rockabilly Be-bop baby, mais également d'autres titres tout aussi brillants comme Have i told you lately what i love you, Teenage doll, I'm confessin' et Baby i'm sorry auquels sont associés de belles reprises de Rock n' roll comme Whole lotta Shakin' goin' on (Jerry Lee lewis) et Honeycomb (Jimmy Rodgers), de rockabilly Your true love, Boppin' the blues (Carl Perkins )et If you can't rock me ( Andy Starr avec les Strikes), de jazz avec Am i blue (titre déjas repris en rock par Eddie Cochran et rendu immortel par Billie Holliday) et de crooner avec True Love de Cole Porter.
En Juillet 1958 parait le second album de Ricky s'appelant tout simplement Ricky Nelson Imperial (LPF 9050) on peut noter le génial Poor little fool un médium rock écrit par Sharon Sheeley (la fiancé d'Eddie Cochran), le rockabilly Don't leave me this way (écrit par Nelson) mais aussi I'll walk alone, I'm feelin' sorry (écrit par Jack Clement) et There goes my baby (écrit par le guitariste de Ricky, James Burton)comme sur le précédent album de belles covers comme le Shirley Lee (Rock n'roll rapide de Bobby Lee Trammell), Someday (medium rock de Eddie Hodges); Good Rockin' tonight (un rhythm and blues de Roy Brown repris chez Sun par Elvis), Unchained melody (une magnifique ballade qui sera reprise début 1960's par les Righteous Brothers), Down the line (un rockabilly sauvage de Orbison chez Sun), I'm in love again (de Fats Domino), My babe (un blues de Willie Dixon repris en Rockabilly),
En Janvier 1959 parait son troisième album Ricky sings again! avec encore des chef d'oeuvres les rockabilly It's late , One ofthese morning (tout 2 composés par Dorsey Burnette)et Believe what you say (écrit par Johnny et Dorsey Burnette), le fabuleux rock lent Lonesome town (repris par les Cramps), et d'autres titres excellents comme Never be anyone else but you you ter me up, It's all in the game et Be true to me et toujours quelues belles cover Trying to get to you (immortalisé par Roy Orbison chez Sun), Old enought to love (country song de Merle Kilgore), I can't help it (autre country song de Hank Williams) et Restless kid (de Johnny Cash).
Ces trois premiers albums sont des éléments incontournables de l'histoire du rock
En Septembre 1959 sort son 4 eme lp Songs by Ricky Imperial (LP 12030) plus calme et moins exitant que les précédents il contient des compositions de Dorsey Burnette comme You're so fine et A long vacation, de son frère Johnny Burnette comme Don't leave me, I've been thinkin' et Just a little to much et d'autres titres bien ficelés comme You'll never know what you're missin', That's all, One minute to one, Half bread, Sweeter than you,So long et I've been thinkin'.
En Juillet 1960 parait son 5 eme album More songs by Ricky que je ne détaillerai pas car je ne l'ai pas. Et je terminerais par son sixième album Rick is 21 Imperial (LPF 12071) qui contient quelques perles comme en particulier Hello Mary lou (un rock rapide à sonorités accoustiques écrit par Gene Pitney) et Travelin' man (un médium rock splendide de Jerry Fuller) les autres titres sont dans l'ensemble assez réussis nous trouvons My one desire composé par Dorsey Burnette, Sure fire Bet composé par Gene Pitney, Everybody but me et Lucky star composés par Dave Burgess le guitariste des Champs, That warm summer night et Breack my chain composés par Jerry Fuller, I'll make believe composé par Johnny Rivers, Do you know what it means to miss New Orleans, Oh yeah, i'm in love et Stars fell on Alabama.
J'ai complété ces albums du lp compilation Rockin' with Ricky de chez Ace records (CH 85) qui permet en plus de rocks présents sur les albums d'époque permet d'entendre un de ses extraordinaires premiers simples sur Verve le génial avec Stood up / Waitin' in school.
B. Bumble and the Stingers est un groupe de rock instrumental du début des 1960's dont on doit l'idée au producteur Kim Folew, ce dernier s'inspire de l'approche du pianiste Jack Fina dans la version swing duVol du bourdon Fight of the Bumble Bee de Rimsky Korsakov, qu'il compose en 1946,et qui sera enregistré par Freddy Martin et son orchestre pour RCA sous le nom de Bumble Boogie (ce titre sera utilisé comme bande son d'un dessin animé de Walt Disney en 1948 et monte à la 7eme place des charts cette année là). Kim s'inspire des arrangements de Fina et met en boite une version rock n’roll de Bumble Boogie, il fait enregistrer le pianiste Ernie Freeman sur deux pistes, une ou Ernie fait la rythmique de piano, et une autre pour des passages de break, sur cette enregistrement réalisé au Gold Star studios nous trouvons aussi Earl Palmer à la batterie, Red Callender à la basse et Tommy Tedesco.
Le groupe de session de studio B.Bumble & the Stingers obtient avec Bumble Boogie un tube qui atteint la place 21 du billboard en Juin 1961.Mais pour la promotion Kimrecruteungroupede rock de teenagersoriginairede Ada (Oklahoma) qui meme si il n’a pas participer à la session d’enregistrement obtient un grand success lors des tournéespromotionnelleset les apparitions en public.Les members des B.Bumble & the Stingers sont alors as Fred Richards, Don Orr, et "B. Bumble", lepseudonymeduguitaristeR. C. Gamble.
Nut Rockerqui est probablement des meilleurs instrumental rock du début 1960’s avec Apache des Shadows et Walk don't run des Ventures, vient à l’origine d’une adaptation rock de March of the wooden Soldiers de la Nutcracker suite deTchaikovsky réalisée par le pianiste H.B. Barnum sous le nom Jack B. Nimble and the Quicks sur Del Rio records. Le titre sera repris par B. Bumble and the Stingers après avoir été découvert par Rod Pierce du label Rendezvous (sur lequel est produit B.Bumble & Stingers) et Kim Folew.
C’est en Février 1962 que se déroule la session d’enregistrement de Nut Rocker par B.Bumble and the Stingers avec le guitarist René Hall et le pianist Al Hazan, le titre sera un trés gros tube en Grande Bretagne (atteignant la première place des charts) mais aussi aux Usa attteignant la place 23. Même si l’original de Nut Rocker ressort en 1962 sur Dot records devant le succes de sa cover, il ne sera pas un succès.
Le groupe enregistrera quelques autres titres comme Apple Knocker (d’aprés Rossini) et Dawn cracker, mais sans obtenir le succés des titres precedents.
Je Possède de B.Bumble and the Stingers le fameux Ep du groupe contenant leurs 2 gros tubes Nut Rocker et Bumble Boogie avec deux autres titres également interressant Nautilus et School day blues, j'ai le pessage français Pathe Marconi (7 EMF 316)
The Bopcats est un groupe de néo rockabilly canadien originaire de Toronto (Ontario) qui en 1982 enregistre un lp pour Arttic records Wild jungle rock ( A120 AT 1130). Le groupe est formé de Sonny Baker (chant), Jack Dekeyzer (Guitare et chant sur Dressed to kill et Rockhouse), Teddy Fury (batterie) et Zeke Rivers (basse).
La majorité des titres est composée par le guitariste Jack Dekeyzer, le meilleur à mon goût est Home to me qui est un rockabilly classique qui balance plutôt bien, inspiré du style rockabilly 1970's de groupe comme Teddy & the Tigers, les autres néo rockabilly sont également bien ficelés comme Wild Jungle rock (rappelant un peu les Polecats), Dressed to kill (avec une mélodie bien trouvée et une structure moderne, mais particulièrement réussies), What did i do last night? (un rockabilly blues), Train called rock n'roll (qui flirte avec le psychobilly) et Earthquake (vraiment bon), Lucky one est une ballade country moderne sympathique, par contre Stop breacking up my heart et une sorte de néo rockabilly new wave assez insupportable, Yesterday's dream est un slow aux sonorités soul qui est un peu trop variété radio quand même, The last hurtin' song est également bien trop variété rock dans le style des 1980's, et Too fast past est un rock genre Dire Straits plutôt moyen. Les trois cover sont de leurs côtés des petites merveilles à la fois moderne créatives et sauvages nous trouvons Rockhouse de Roy Orbison, Light out de Jerry Byrne et Apache des Shadows.
The Surfaris est une formation de surf du début des années soixante qui laisse à l’histoire de la musique le fabuleux instrumental Wipe out. Ils sont un des meilleurs exemples du son surf du début des 1960’s en Californie, avant de devenir des vedettes internationales.
Les membres originaux du groupe sont Ron Wilson (batterie),Jim Fuller(guitare solo), Bob Berryhill (guitare rythmique) et Pat Connolly (basse). C’est lors d’une session de 1962 au Pal Studios qu’ils enregistrent le simple qui contient leurs plus gros tubes Wipe Out /Surfer Joe. Wipe out est entre autre célèbre par son fantastique solo de batterie qui introduit le titre, il se vendra à plus d’un million d’exemplaire et sera disque d’or.
En 1963 sort l’album Wipe Out(Dot 3535) et The Surfaris Play Wipe Out (Decca 4470), on peut aussi noter cette année là Point Panic qui sera le troisième tube du groupe que l’on trouve sur le simple Point Panic/ Waikiki Run., en 1964 ils partent pour Decca records et sortent les albums Hit City '64 (Decca 4487) et Fun City USA (Decca 4560) et en 1965 sortent leurs derniers albums avant leur séparation Hit City '65 (Decca 4614) etItAin't Me, Babe(Decca 4683).
Il sont ensuite rejoint par le saxophoniste Jim Plash, et Ken Forssi à la basse lui-même remplacé par Jack Oldman entre 1966 et 1967.Le groupe se sépare officiellement en 1966 avec jusqu’en 2007 des périodes de réformation.
Des Surfaris je ne possède qu'un album Pickwick (SPC-3636) Wipe out & surfer Joe de 1978 qui contient évidemment leurs 2 classiques Wipe Out et Surfer Joe, mais aussi des classiques instrumentaux de l'époque adaptés à leur style propre comme Green Onions (de Booker T & the MG's), Tequila (Champs), Teen Beat (Sandy Nelson) Walk don't run (The Ventures) Wild Weekend (The Rockin rebel's), Wiggle Wobble (Lee Cooper & the soul Rokers) et Torquay (The firebals)