Ricky Nelson est pour moi l’un des rockers blancs les plus intéressants de la fin des fifties, il fera aussi bien quelques perles du rockabilly tel que It’s late du rock exceptionnel comme Hello Mary lou que des ballades transcendantes comme lonesome town.
Eric Hilliard Nelson est né en 1940 à Teaneck (New Jersey), Ozzie et Harriet Nelson les parents de Ricky sont des chanteurs, acteurs, dancers. Et à partir de 1935 ont leur propre show de radio The Adventure of Ozzie and Harriet, ils onnt deux fils l’ainé David et le petit Ricky (Eric). En 1947 le programme Radio à tellement de succés (20 millions d’auditeur) qu’il passe à la TV sous forme d’un soap opera.
Les intrigues de cette série coïncident avec la réalité de la vie de la famille, et certaines aventures du jeune Ricky lui sont réellement arrivées. En 1956, Ricky qui admire Elvis Presley, décide de se lancer dans le rock, son premier titre sera une cover Rockabilly du I’m walkin’ de Fats Domino, aidé probablement par le succès du programme, le disque se vend 1 million d’exemplaire en 1 semaine le titre se classe à la seconde place des charts et chose rare la face B Teenager romance fait de même.
Le succès est tel que la carrière de chanteur de Ricky va supplanter l’acteur, les musiciens qui accompagnent alors le jeune Ricky sont James Kirkland, Joe Osborn et le légendaire guitariste James Burton, ce groupe sera celui de Ricky durant les 7 premières années de la carrière musicale de Ricky.
On peut comme compositeurs de titres de Ricky les incomparables Johnny et Dorsey Burnette ou Baker night. Trente six titres de Ricky rentre au hit parade national entre 1957 et 1961, à 21 ans il a déjas 9 disques d’or pour Imperial records, Travellin man se vend à 2 millions d’exemplaires et arrive à la première place des charts et sa seconde face Hello Mary Lou est un plus gros hit se classant n°1 dans 32 pays et se vendant à 7 millions d’exemplaires
Il aura parallèlement des rôles dans des film comme le western Rio bravo, mais à partir de 1963 avec l’arrivée des Beatles, il perd de la popularité.
Les musiciens qui accompagnent Ricky Nelson durant ses premières années sont James Burton (guitare solo), James Kirkland (basse), Gene Garth (Piano) et Ritchie Frost (Batterie).
Son oeuvre discographique commence en 1957 avec un série de simples sur Verve en Avril A teenager's romance / I'm Walkin', en Août You're my one and only love/Honey rock, en Septembre Be-bop baby / Have i told you lately that i love you et en Novembre Stood up / Waitin' school. C'est en Novembre également que sort son premier album Ricky sur Imperial (lfp 9048, disque que je possède en réédition 1978 et en pressage original) l'album est un trés bon album de rockabilly et de rock n'roll fait de titre spécialement écrit pour Ricky comme le génial médium rockabilly Be-bop baby, mais également d'autres titres tout aussi brillants comme Have i told you lately what i love you, Teenage doll, I'm confessin' et Baby i'm sorry auquels sont associés de belles reprises de Rock n' roll comme Whole lotta Shakin' goin' on (Jerry Lee lewis) et Honeycomb (Jimmy Rodgers), de rockabilly Your true love, Boppin' the blues (Carl Perkins )et If you can't rock me ( Andy Starr avec les Strikes), de jazz avec Am i blue (titre déjas repris en rock par Eddie Cochran et rendu immortel par Billie Holliday) et de crooner avec True Love de Cole Porter.
En Juillet 1958 parait le second album de Ricky s'appelant tout simplement Ricky Nelson Imperial (LPF 9050) on peut noter le génial Poor little fool un médium rock écrit par Sharon Sheeley (la fiancé d'Eddie Cochran), le rockabilly Don't leave me this way (écrit par Nelson) mais aussi I'll walk alone, I'm feelin' sorry (écrit par Jack Clement) et There goes my baby (écrit par le guitariste de Ricky, James Burton)comme sur le précédent album de belles covers comme le Shirley Lee (Rock n'roll rapide de Bobby Lee Trammell), Someday (medium rock de Eddie Hodges); Good Rockin' tonight (un rhythm and blues de Roy Brown repris chez Sun par Elvis), Unchained melody (une magnifique ballade qui sera reprise début 1960's par les Righteous Brothers), Down the line (un rockabilly sauvage de Orbison chez Sun), I'm in love again (de Fats Domino), My babe (un blues de Willie Dixon repris en Rockabilly),
En Janvier 1959 parait son troisième album Ricky sings again! avec encore des chef d'oeuvres les rockabilly It's late , One of these morning (tout 2 composés par Dorsey Burnette)et Believe what you say (écrit par Johnny et Dorsey Burnette), le fabuleux rock lent Lonesome town (repris par les Cramps), et d'autres titres excellents comme Never be anyone else but you you ter me up, It's all in the game et Be true to me et toujours quelues belles cover Trying to get to you (immortalisé par Roy Orbison chez Sun), Old enought to love (country song de Merle Kilgore), I can't help it (autre country song de Hank Williams) et Restless kid (de Johnny Cash).
Ces trois premiers albums sont des éléments incontournables de l'histoire du rock
En Septembre 1959 sort son 4 eme lp Songs by Ricky Imperial (LP 12030) plus calme et moins exitant que les précédents il contient des compositions de Dorsey Burnette comme You're so fine et A long vacation, de son frère Johnny Burnette comme Don't leave me, I've been thinkin' et Just a little to much et d'autres titres bien ficelés comme You'll never know what you're missin', That's all, One minute to one, Half bread, Sweeter than you, So long et I've been thinkin'.
En Juillet 1960 parait son 5 eme album More songs by Ricky que je ne détaillerai pas car je ne l'ai pas.
Et je terminerais par son sixième album Rick is 21 Imperial (LPF 12071) qui contient quelques perles comme en particulier Hello Mary lou (un rock rapide à sonorités accoustiques écrit par Gene Pitney) et Travelin' man (un médium rock splendide de Jerry Fuller) les autres titres sont dans l'ensemble assez réussis nous trouvons My one desire composé par Dorsey Burnette, Sure fire Bet composé par Gene Pitney, Everybody but me et Lucky star composés par Dave Burgess le guitariste des Champs, That warm summer night et Breack my chain composés par Jerry Fuller, I'll make believe composé par Johnny Rivers, Do you know what it means to miss New Orleans, Oh yeah, i'm in love et Stars fell on Alabama.
J'ai complété ces albums du lp compilation Rockin' with Ricky de chez Ace records (CH 85) qui permet en plus de rocks présents sur les albums d'époque permet d'entendre un de ses extraordinaires premiers simples sur Verve le génial avec Stood up / Waitin' in school.
L'édition originale du 1er album