The Drifters est avec The Platters et The Coasters l’une des formations les plus célèbres et les plus représentative du Doo wop. Il jouira entre 1953 et 1962 d’une très grande popularité obtenant un grand nombre de tubes au niveau national et international.
Comme souvent dans les formations Doo wop les membres sont changeants durant leur histoire (The Drifters n’échappent pas à cette règle en étant formé de 60 membres différents tout au long de leur histoire).
Mais communément on classe la carrière du groupe sous trois périodes distinctes. La première formation appelée communément et à juste titre « The Original Drifters » ou « The first Drifters » formé par Clyde Mc Phatter (issu de Billy Ward & the Dominoes) qui durera entre 1953 et 1955 sous sa forme originale, la seconde « The new Drifters »avec Ben E King en chanteur leadeur sera de courte durée entre 1958 et 1960 et communément considérer comme son âge d’or, et la troisième commence au début des sixties The Drifters même s’ils continuent à obtenir des hits leurs changements de membres devient vraiment complexe.
On peut y ajouter leur période 1970’s durant laquelle ils ne sont plus chez Atlantic records et ou ils obtiennent des gros tubes en Grande Bretagne.
L’histoire des Drifters commence le 7 Mai 1953 lorsque Mc Phatter qui a quitté The Dominoes, propose à Ahmet Ertegün (d’Atlantic records) son nouveau groupe formé à partir d’anciens chanteurs de gospel soit William “Chick” Anderson (tenor), David Baldwin (baritone), James “Wrinkle” Johnson (bass), et David “Little Dave” Baughan (tenor).
La première session du groupe du 29 Juin 1953 permettra l’enregistrement de 4 titres qui sortiront en simple.
Pour la seconde session du groupe de Septembre 1953 McPhatter modifie complètement les membres du groupe c’est à Gerhart Thrasher est le second ténor, Andrew Thrasher est le bariton (ancien membre du groupe de gospel the "Thrasher Wonders"), Bill Pinkney (ancien membre des Jerusalem Stars) est le haut ténor, Willie Ferbee est basse, et Walter Adams est à la guitare.
C’est lors de cette seconde session qu’ils obtiennent leurs premier gros tubes Money Honey, nouveau remaniement due aux aléas de la vie Ferbee victime d’un accident peu après cette session quitte la formation et Adams décède, seulement Adam sera remplacé par Jimmy Oliver. Ce qui entraine des modification au sein des membres restants Gerhart Thrasher devient premier ténor, Andrew Thrasher est maintenant un bariton, et Bill Pinkney deviendra basse.
Avec cette nouvelle formation le groupe obtient de nouveaux gros tubes nationaux Such A Night en Novembre 1953, Honey Love en Juin 1954, Bip Bam en Octobre 1954, White Christmas en Novembre 1954 et What'cha Gonna Do en Mars 1955. Ce sera le dernier tube du groupe avec Clyde Mc Phatter qui commence alors avec succès une carrière solo ou il obtiendra 16 titres classés dans les charts R & B et 21 titres dans les charts Pop.
Mc Phatter vend ses droit sur le groupe a George Treadwell manager et trompettiste de jazz mais aussi marie de la chanteuse Sarah Vaughan. C’est David Baughn qui remplace McPhatter à cause de sa similitude vocale avec ce dernier et que l’on trouve sur la première session des Drifters sans leur leadeur historique. Mais en fin d’année Baughn quitte le groupe pour former The Harps et se trouve remplacer par Johnny Moore (membre de The Hornets). Ils obtiennent alors de nouveaux gros tubes avec Adorable et Streamboat en 1955, Ruby baby et Goin’ to get myself a woman en 1956.
Après le remplacement comme baryton d’Andrew Thrasher (qui forme The Flyers) par Charles Hughes, The Drifters obtiennent en 1957 un nouveau gros tube avec Fools fall in love.
Début 1958, restructuration majeure dans la composition des membres du groupe nous trouvons Bobby Hendricks (ténor leadeur), Gerhart Thrasher (premier ténor), Jimmy Millender (bariton), Tommy Evans (basse) et Jimmy Oliver (guitare) et on peut noter en Avril 1958 leur tube Drip drop.
C’est durant l’été 1958 que Ben E King devient le nouveau leadeur ténor du groupe et parallèlement l’ensemble des membres du groupe est de nouveau remanié avec Charlie Thomas (ténor), Doc Green (bariton), et Elsbeary Hobbs (basse). Durant cette nouvelle période le groupe obtient certains de ses plus gros et célèbres hits comme There goes my baby (1958), DanceWith Me et This Magic Moment (1959), Save the last dance for me et I Count the Tears (1960).
Lorsque Ben E King quitte the Drifters pour sa carrière solo (durant laquelle il obtiendra de gros tubes comme Stand by me) il est remplacé par Rudy Lewis, ils obtiennent en 1961 d’autres hits avec Sweets for My Sweet et Please Stay, et en 1962 avec Some Kind Of Wonderful, Please Stay, Up On The Roof et On Broadway.
Nouveau changements au sein des membres Hobbs fait son service militaire et se trouve remplacé par Tommy Evans (membre des 1erDrifters !!), Green part fin 1962 et remplacé par Eugene Pearson (ancien membre de The Riveleers et The Cleftones), en 1963 c’est Evans qui quitte le groupe et se trouve remplacé par Johnny Terry (ancien membre des Famous Flames).
En 1964 Johnny Moore revient et avec un quintet formé par lui-même et Thomas, Lewis, Pearson et Perry, ces nouveaux Drifters obtiennent leur dernier tube essentiel de leur carrière Under the Boardwalk.
Même si par la suite le groupe continu à tourner et à enregistrer, il n’atteindra plus la notoriété des fifties et du début sixties, même si ils obtiennent des gros tubes en Grande Bretagne au début des 1970’s avec des titres comme Like Sister & Brother et Kissing in the Back Row of the Movies en 1973, Down on the Beach Tonight en 1974, There Goes My First Love en 1975 et You're More Than a Number in My Little Red Book (1976).
Durant les décennies suivante le groupe continu à tourner mais ne retournera plus en studios.
Arpés de longues recherches j'ai fini par trouver à un prix abodable le premier lp du groupe avec Clyde Mc Phatter faisant partie de la légendaire série Rock & Roll de Atlantic Records (Atlantic 8003) nous y trouvons les deux fabuleux rocks Money honey et Such a night, associés aux autres trés bons titres Without love (there is nothing), Someday you'll want me to want you, Treasure of love, I'm not worthy of you, Bells of st. Mary's, White christmas, I make believe, Seven days, Warm your heart , What'cha gonna do, Honey love et Thirty days.
Etant complétement fan de la première pèriode des drifters j'ai craqué sur le double cd Let the boogie-woogie roll - The Drifters Greatest hits 1953 - 1958 de Rhino records (7567-81927-2) nous trouvons quelques une des plus belles perles du doo wop entre rhythm and blues, rock n'roll et gospel, de 1953 nous trouvons les titres Lucille, Money honey, The way i feel, Let the boogie woogie roll, Gone, Such a night, Warm your heart, Don't dog me et Bip bam, de 1954 nous trouvons What'cha gonna do, honey love, White christmas, Bells of St.Mary's, If i didn't love you like i do, There you go, Someday you'll want me to want you, Try try baby, Everyone's laughing, Hot Ziggety et Three thirty three, de 1955 nous trouvons Honey bee, No sweet lovin', Adorable, Your promise to be mine, Steamboat, Ruby baby (un autre chef d'oeuvre du rock n'roll) et Drifting away from you, de 1956 nous trouvons I should have done right, Soldier offortune, honky tonky, Sadie my lady et I gotta get myself a woman, de 1957 nous trouvons Yodee y akee, I know, Hypnotized (le même titre qui sera un rockabilly sauvage pour Terry Noland!!) et Souvenirs, et de 1958 nous trouvons Drip drop (encore un fabuleux et classique rock n'roll) et Suddenly there's a valley.
Afin de posséder l'essemble de l'oeuvre des Drifters je me devais de posséder l'autre double cd The Drifters 1959-1965 All-time greatest hits & more, que du trés bon allant doucement du doo wop classique vers la soul pour les titres les plus les plus réçents.
De 1959 nous trouvons les grands classiques There goes my baby, Dance with me et This magic moment mais aussi Oh my love, Baltimore, Hey senorita, (If you cry) true love, true love et Lonely winds, de 1960 l'incontournable Save the last dance for me et I count the tears, Sometimes i wonder, de 1961 le classique Sweet for my sweet et Please stay, Room full of tears, Some kind of wondeful, Loneliness on happiness, Mexican divorce, Somebody new dancing with you, Jackpot, She never talked to me that way et When my little girl is smiling, de 1962 le splendide Up on the roof et les titres Stranger on the shore, What to do, Another night with the boys et I feel good all over, de 1963 nous trouvons le célèbre On Broadway et les titres let the music play, I'll tajke you home, If you don't come back, Didn't it et One way love et de 1964 leurs derniers gros tube Under the Boardwalk et Saturday night at the movies associés à He's just a playboy, I don't want to go on without you, I've got sand in my shoes, At the club et come on over yto my place.
The Drifters - Money Honey
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