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  • : Rockin-records le son du rock n'roll authentique au travers des disques
  • : Ce site présente le rock n'roll des fifties (1950's) sous ses différents courants musicaux: Rockabilly, Jump, Jive, Doo Wop, rhythm and blues, teen rock, twist au travers des disques.
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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 00:28

Voici une galerie de photos américaines datant des années 1950's représentant des personnes posant durant le fifties devant des voitures, authenticité et retour vers le futur garantie

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 22:58

The Crestlers est une formation finlandaiseFolder.jpg de néo rockabilly teinté de blues mais aussi de punk , L'histoire commence en 1983 avec Harri Caine Haapanen (Contrebasse et voix) et Kim Kylèn (Guitare et voix) qui forme The Driving Wheels, et c'est en 1986-87 qu'ils changent de nom pour The Cresters. Aujourd'hui le groupe estr formé de  Max Koldenius (Chant et guitare), Harri Caine Haapanen (Contrebasse et chant), Anders Henriksson( batterie  et choeurs) et Håkan Jonsson (chanty et guitare).

Ils paraissent sur de nombreuses compilations Fury records comme Best Of Fury Rockabilly, Taken by Force, Something to Remember et Gypsy girl, je possède leur premier album I'm a Crestlers de 1995 qui sort sur Count Orlok Music (C.OC.K.XXVI). Il débute par justement I'm a crestlers (titre qui met l'auditeur directement dans le bain, une introduction plutôt punk suivi d'un verset plutôt rockabilly, et ainsi de suite jusqu'à  un solo de guitare rockab teinté de blues, le style est personnel et la qualité de composition est indéniable, le reste est une question de goût le côté punk peu effectivement dérouté voir repousser certains amateurs de rock n'roll), Bullriding Babe (même style général avec une belle mélodie dans le style de Creedence Clearwater Revival), Wild Jungle Night (un titre néo rockabilly frisant  un peu avec le psychobilly), I've Been Trying To Get To You (une ballade blues classique parfaitement maîtrisé), Slavin' In The Mine (un rockin blues dans le style des Hot boogie Chillum), Big Fat Mama (un country rock teinté de psycho), She's dynamite (un psychobilly), Hillbilly Daddy (un rockin blues accoustique de toute beauté), What A Nightmare (un punk rock), Mean Lookin' Bitch (un autre punk rock), Living In Sin (un rockin' blues teinté de punk), I Walk On By (ballade country pop), Get Your Feet Back Home (un punk rock),  Gambler On The Run (un psychobilly country influence Meteors), Deep Down South (un titre plutôt Cajun) et Rockin' Robin une cover psychobilly du classique de Bobby Day (assez réussie).

Au final je dirais que j'ai trouvé le disque inégal n'ayant pas accroché avec les Punk rock, le country punk, le blues punk et la ballade country pop en gros la moitier de l'album. A vous de voir je vous met à l'écoute certains des titres que j'ai trouvé plutôt réussis.

 

The Crestlers -  I'm a crestlers

 

The Crestlers -  Bullriding Babe

 

The Crestlers -  Hillbilly Daddy

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 07:43

The Bellfuries est un groupe de rockabillyjust-plain.jpg roots et primitifs (se classant eux même comme Americana / Musique Roots / Pop) originaire de Austin (Texas - USA) formé de Joey, Bobby, Shecky et Mike. En 2001 ils enregistrent l'album Just plain lonesome dans lequel nous trouvons les titres So Sad & Lonely (un rockabilly primitif rapide), Wasted on him (un titre plus medium dans le style des Everly Brothers), Teenage Boogie (cover du rockabilly classique de Webb Pierce), Take You To The Chapel (un rockabilly roots rapide avec des passages de guitares pickin à la Chet Atkins), Just Plain Lonesome (une ballade country rockabilly avec une belle mélodie), Gonna Make It Alone (un rockabilly rapide), Your Love (All That I'm Missin') (un rockabilly à la mélodie pop), I Don't Wanna Wake Up Tomorrow (ballade country dans le style de Hank Williams),  Back To Your Old Tricks Again (trés bon rockabilly roots et pop), Hey Mr Locomotive (un western swing teinté de rockabilly dans le style de big Sandy), You Must Be A Looser (un hillbilly medium), Stealin' Kisses (un country bop),  Love Found Me (un rockabilly roots rapide). En résumé un album au son trés personnel qui sait mettre en avant les sonorités électro accoustiques (surtout de la guitare et de la contrebasse) et les mélodies subtiles.

 

 

 

 

 

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 20:09

Voici un livre bien documenté sur les guitares des sixties à conseiller à tout les amoureux de  cette époque.

Texte d'intro du livre: 9782841021123.jpg

Vous êtes mordus de vielles guitares... de Oldies... de Vintages? Vous les collectionnez et aimez les restaurer? Cet ouvrage est fait pour vous!

Combien de fois vous est-il arrivé de dénicher dans une brocante, un marché aux puces ou un vide greniers, des guitares qui ont souvent entre trente et quarante ans ne fonctionnant plus du tout, parce que des mains saboteuses ou inexpérimentées étaient passées par là. Les vieux cables cassent parfois et les soudures attaquées par le verre de gris ne font plus contact. Grâce à une centaine de schémas de câblages, reconstitués à partir de guitares originales en état de marche, vous pourrez rendre vie à votre instrument.

Vous pourrez aussi changer le câble d'une guitare au schéma classique pour l'un de ceux signés par des grands noms de la guitare contemporaine tels que Eric Johnson, Buddy Guy ou Tom Delonge. Un lexique précis en fin d'ouvrage vous aidera à bien comprendre les termes techniques.

Un chapitre est consacré à quelues luthiers qui ont fabriqué des guitares jazz et jazz manouche.

Enfin, des photos couleurs (plus de 500) et des textes détaillés, ainsi que des chiffres et des chronologies sur de nombreuses autres guitares et basses anciennes, américaines, asiatiques et eropéennes, aussi diversses que les Airlines, les Kimberly, les Höfner, les Burns, les Egmond, les Davoli Wandré, les Goya, les Futurama... Vous permettront didentifier votre instrument.

Sans oublier de nombreuses anegdotes qui ponctuent la fabuleuse histoire de ces guitares mythiques qui n'auront plus aucun secret pour vous!

 

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L'auteur est collectionneur de guitares vintages un liens sur lequel on peut voir une partie de sa collection:

http://www.fetishguitars.com/html/collectors/bernard.html

 

Le contacter :

bernard.iffra@wanadoo.fr

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 16:07

Le passage au cd de la fin des 1980's et début 1990's a permisThat'll Flat Git It vol.1 front aux labels de rééditté leurs catalogues, des labels spécialisés dans la rééditions de rock n'roll fifties comme Ace (GB) et Bear Family (D) en profite pour mettre en place de nouvelles séries thématique, la série That 'll Git it de Bear Family est une réussite absolue. Cette série de 27 volumes au moment ou j'écris cet article réunie par label les titres de rockabilly et white rock les plus wild des Fifties et du début sixties, évidemment certains volumes reprennent la quasi totalité de titres présent sur des compilations vyniles des 1970's et 1980's mais ici le son est numérisé et les inédits trés nombreux le tout dans un packaging d'une grande qualité plaçant des images fifties sur un fond léopard.

 

Le That'll git it Vol 1 est consacré au label RCA, label évidemment connu pour avoir signer Elvis Presley en 1956 a parallèlement au king un trés bon catalogue d'artistes de rock n'roll comme la chanteuse Janis Martin présente ici avec Drugstore rock n'roll et Barefoot baby, le rocker Joe Clay avec Sixteen chicks et Duck tail, et une suite de titres allant du sauvage au medium nous trouvons Ric Cartey : Born To Love One Woman , David Houston : Sugar Sweet , Lee Denson : New Shoes, Hoyt Johnson : Little Boy Blue (petite perle du rockabilly medium), Dave Rich : Rosie Let's Get Cozy, Dick Glasser : Catty Town, Nan Castle : Star Light Star Bright, Morgan Twins : TV Hop (fabuleux rock), Tommy Blake : Honky Tonk Mind, The Sprouts : Teen Billy Baby, Milton Allen : Don't Bug Me Baby (autre rock classique),  Martha Carson : Now Stop, Jimmie Rogers : Milkcow Blues, Ric Cartey : Heart Throb, David Houston : One and Only (rockabilly sauvage), Jimmy Dell : I've Got A Dollar, Gene Morris : Lovin' Honey, Skeeter Bonn : Rock-a-Bye Baby, Joey Castle : That Ain't Nothing But Right, Autry Inman : Mary Nell, Art Wood : Hey Jibbo, Tommy Blake : All Night Long, The McCoys : Full Grown Cat, Ted Harris : Just Thought I'd Set You Straight, Ric Cartey : Ooh-wee, Frankie Dee : Shake It Up Baby et Gene Morris : Lovin' Honey. Le collectionneur de vynils aura vite fait le rapprochement avec la compilation vynil RCA Rock n'roller.


Morgan Twins - TV hop
Tommy Blake - All night long
Milton Allen - Don't Bug Me Baby

 

Le That'll git it Vol2 est de That-ll-Flat-Git-It-vol.02-Front.jpgson côté consacré aux enregistrement mis en boite pour Decca records  dans lesquels nous trouvons quelques un des rockabilly les plus géniaux de l'histoire  interpretté par des références comme JOHNNY CARROLL avec Hot Rock,  Wild Wild Women ,  Crazy Crazy Lovin', Tryin' To Get To You, Corrine Corrina et  Rock 'n' Roll Ruby, DON WOODY avec Barking Up The Wrong Tree, Bird Dog et Make Like A Rock And Roll,  ROY HALL avec Diggin' The Boogie See You Later Alligator,  Whole Lotta Shakin' Goin' On, Off Beat Boogie etThree Alley Cats, JACKIE LEE COCHRAN avec Mama Don´t You Think I Know et Ruby Pearl,  AUTRY INMAN avec Be Bop Baby et It Would Be A Doggone Lie et d'autres titres tout aussi incontournables comme WEBB PIERCE :Teenage Boogie,  TERRY NOLAND : Ten Little Women,  BUDDY COVELLE : Lorraine,  BILLY HARLAN : I Wanna Bop, JOHNNY BELL : Flip Flop & Fly,  PEANUTS WILSON : Cast Iron Arm, EDDIE FONTAINE : Cool It Baby,  GENE MALTAIS : Crazy Baby.
et JIMMY & JOHNNY : Sweet Love On My Mind et d'autres un peu moins connus comme CHUCK & BILL : Way Out There,  FIVE CHAVIS BROTHERS : Baby Don't Leave Me et JERRY KENNEDY : Teenage Love Is Misery. Le collectionneur de vynils reconnaitra de nombreux classiques présents sur les deux premiers voolumes des compilations vynils Rare rockabilly.

 

 Don Woody - You're barking up a wrong tree 

Peanuts Wilson - Cast iron arm

Buddy Covelle - Lorraine


Le That'll git it Vol 3 est consacré Folder.jpgaux rockabillys enregistrés sur Capitol  records (le label de Gene Vincent, wanda Jackson, Louis prima et Johnny Otis) ce volume fait un mix entre le lp Capitol rockabillies et la série de 3 double lp Rock n'roll at the Capitol tower, nous trouvons des vedettes de la scène country s'essayant avec réussite et talent  au rockabilly comme Skeets McDonalds avec You Ought A See Grandma Rock et Heart Breakin' Mama, les LOUVIN BROTHERS avec Cash On The Barrelhead et  Red Hen Hop, Jerry Reed avec When I Found You et I've Had Enough,  Faron YOUNG avec Alone With You et I Can't Dance, Ferlin  HUSKEY avec Slow Down Brother et Bop Cat Bop (enregistré sous le pseudo de Simon Crum) et Rose MADDOX avec  My Little Baby, des rockers confirmé comme Bob LUMAN avec Try Me, Tommy SANDS avec The Worryin' Kind  et Playin' The Field, Rudy GRAYZELL avec There's Gonna Be A Ball et Bobby Lee TRAMMELL avec You Mostest Girl des artistes qui sont rentré dans l'histoire essentiellement par les enregistrements présents ici comme Jimmy HEAP avec Sebbin' Come Elebbin et Go Ahead On, Dub DICKERSON avec My Gal Gertie, CHARLIE BOP TRIO avec Mr. Big Feet, FARMER BOYS avec Cool Down Mame et My Baby Done Left Me, Johnny FALLIN avec  Party Kiss et Party Line, Jean SHEPARD avec  Jeopardy et He's My Baby, Tommy COLLINS avec  Black Cat, Kenny LORAN avec I Chickened Out, Bobby NORRIS avec  I Went Rockin' et les RIO ROCKERS avec l'instrumental Mexicali Baby.

 

Skeets McDonalds - You Ought A See Grandma Rock  

 Jimmy HEAP - Go Ahead On 

Rose MADDOX -  My Little Baby

 

 Le That'll git it Vol 4 est consacré au label Festival iFolder-copie-1.jpgl est composé de titres que je ne connaissais pas datant des sixties donc sonnant plus modernes que ceux des volume précédents soit Billy BARRY avec   They Call Me Willie, The Wild One (1967), My Love Is True (1967) , Baby, I'm A King,  Weepin' And Wailin', Oh, No! et I Love You Now (que des inédits édité pour la première fois par Bear Family en 1994 pour cette compilation un ensemble de titre naviguant entre le white rock, le garage sixties et le teen rock à la Bobby Vee mais plutôt convainquant), Ronnie DIO avec  Do The Oop-Poo-Pah-Doo (un white rock twist de 1962 ) et Love Pains (un bon pop rocker de 1962), Billy  BALLS avec Motorcycle est un titre de hard rock teinté de garage (si si sympathique mais bien hard rock édité pour la première fois en 1994),  Charlie STARR est un chanteur interpretant 5 titres édité pour la première fois pour cette compilation soit les titres Till Time Stands Still (dans le style de Jack Scott ), Sick And Tired (rock 'n' roll sixties), You Ain't My Number One (un rockin' blues),  Black Jack Joey (un trés bon white rock dans le style de Cochran) et Christmas Twist (est comme son nom l'indique un twist typique) le disque se termine par un titre de  Otis Blackwell inédit One Broken Heart For Sale un rock n'roll  inédit génial dans le style des meilleurs Presley RCA). C'est sans doute par ce qu'il est différent stylistiquement des autres volumes que ce dernier ressort au départ déroutant la qualité des titres est là avec quelques petites perles.

 

Billy BARRY - They Call Me Willie, The Wild One

Charlie STARR - Black Jack Joey

Otis Blackwell - One Broken Heart For Sale

 

Le That'll git it Vol 5 sFolder-copie-2.jpge consacre aux enregistrements de rockabilly et rock n'roll les plus exitant mis en boite pour le label DOT (connu pour Pat Boone mais aussi grâce au génial The Fool  de Sanford Clark). Sanford Clark est évidemment présent sur ce volume avec un medium rock typique de son style Lonesome For A Letter au côté d'incontournables classiques du rockabilly et rock n'roll des fifties comme Lloyd COPAS avec  Circle Rock , The PHANTOM avec le déjanté Love Me (auquel se rajoute une version alternative), Mickey GILLEY avec Call Me Shorty,  Jimmy Dee avec  You're Late Miss Kate et  Henrietta, Bob DENTON avec   Skinny Minnie et Playboy, Dick LORY avec  

  Ballroom Baby, Ray SHARPE avec Oh My Baby's Gone et That's The Way I Feel et le génial It Ain't Me de et par Ray CAMPI,  le tout est accompagné d'autres rock également bien dynamique mais moins connus comme Jimmy 'C' NEWMAN avec Carry On,  Gene BROWN avec Big Door, Jimmy Spellman avec  Doggonit, Mac WISEMAN avec  Step It Up And Go, Pat FLOWERS avec  Rock-Sock The Boogie, Loy  CLINGMAN avec  I'm Low, Low, Low, Danny WOLFE avec Pucker Paint et Let's Flat Get It , Niki SULLIVAN avec  It's All Over, Billy Joe TUCKER avec  Boogie Woogie Bill, Billy ADAMS avec  You Heard Me Knocking, Lew BURDETTE avec Mary Lou, Jim RINGO avec Like This Kind Of Music, Keith COURVALE avec  Trapped Love, Leroy Van DYKE avec Chicken Shack, Kay Cee JONES avec  Johnny, Johnny, Johnny, Matt LUCAS avec  Put Me Down.

 

Lloyd COPAS -   Circle Rock

Ray SHARPE - That's The Way I Feel

Matt LUCAS -  Put Me Down

 

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 23:07

C'est en 1941 que Darryl alors agé de 8 ans arrive à Wichita avec sa famille, son père mécanicien vient travaillé pour la Boeing Aircraft Company.

 

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Fantabula

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C'est en 1950, lorsqu'il est encore au lycée qu'il customise sa première voiture une Ford 1941 convertible (il lui ajoute des fender skirts, un pare choc arrière de Chrysler 1948 avec Continental kit et un pare choc avant de Ford 1949.

 

 

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La Predicta

 

 En 1951, il part en Californie visiter l'atelier des frères Barris. Il part ensuite à l'université afin de travailler dans l'aéronautique, mais en 1954 il quitte le lycée et monte son premier custom shop le Star Kustom Shop au 734 East Vernon Street à Wichita.

 

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Debutante

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Grâce à ses premières réalisations il agrandit son shop afin d'y rentrer 2 puis trois voitures facilement, puis au bout de deux ans fait une extension avec 3 vitrines sur l'avant et une cabine de peinture à l'arrière.

 

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Electra

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Starbird fabrique alors les plus beaux customs de la région de Wichita biensur mais aussi du Kansas et de l'Oklahoma.

 

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Forescasta

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Son premier custom légendaire avec lequel il à droit à un article dans le magazine Rod & Custom en 1957 et sa Cadillac de 1947.

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Orange Hauler - Ultra Truck

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Il obtient ses premières couvertures de magazines en 1959  avec sa Plymouth 1955 qui passe dans les revues Hot rod  et Cars.

 

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Le Big T

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C'est fin 1959 qu'il débute le projet de son chef d'oeuvre à partir d'une Ford Thunderbird 1956 la fameuse Predicta qui reprend le design aéronautique et futuriste grâce à sa bulle s'ouvrant comme un cockpirt, son volant ressemblant à un manche à balais d'avion et l'habitacle comme le tableau de bord qui sont également dans le style de ceux des supersonics, ce n'est pas la première voiture utilisant un toit en bulle (de nombreuses dream car l'on précédé) mais bien le premier custom, et c'est ce dernier  qui donnera l'idée à Ed Roth de réalisé son Beatnik Bandit.

 

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Lil' Coffin'

 

Dans le même style Starbird réalisera la Forcasta à partir d'un Chevy Corvair, en 1962 il signe un contrat avec la marque de maquette Monogram et son président Jack Bresser, de cette manière la marque sort des modèles réduits de réalisations de Starbird comme La Predicta et l'Orange Hauler. son contrat signé pour 4 année de collaboration sera une telle réussite qu'il restera chez Monogram pour 8 ans.

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Sa Cadillac 1947 (qui lui permettra d'obtenir le premier article dans la presse spécialisée de sa carrière)

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Il réalise de nombreux autres customs qui marqueront l'histoire comme la Fantabula réalisée à partir d'une Chevy 1958, l'extraordinaire Fururista véritable vaisseau spacial sur 3 roues, et des hot rods comme le Lil' Coffin' ou le Big T tout deux également réalisé en maquette par Monogram.

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Fabula Sectionned Mercury 1951 réalisée en 1963

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Darryl Starbird comme George Barris n'a jamais vraiment arrêter de fabriqué des customs, mais également ouvre un musée et organise des manifestations.

 

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Ty Johnson's Sectioned 1950 Chevy

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La Futurista

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Les liens:

http://www.darrylstarbird.com/

http://www.customclinic.com/fullcust/Starbird/starbird.html

http://public.fotki.com/Rikster/11_car_photos/beautiful_custom_cars/darryl_starbirds_customs/

 

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 23:30

Hamburger James est une formation de néo rFolder-copie-1.jpgockabilly américaine aux influences country et blues originaire de Richmond. Nous trouvons Andy Vaughan au chant et à la guitare rythmique, Slaw daddy à la guitare solo, Bill Pettus à la batterie et Will Armstrong à la contrebasse. En 2011 ils sortent l'album Watch that Cadillac burn enregistré dans les studios Sun. Le titre Watch that Cadillac burn est un trés bon néo rockabilly au son ricain,  Town I Can't Call Home est un country rock,  Reaching For The Ring est un hillbilly rock, Berryville est un blues rock trés Chuck Berry (d'ou le nom) joué dans le style des Fabulous Thunderbirds,  Best Thing I Ever Had est un rockabilly medium dans l'esprit des faces Sun de Carl Perkins, Hillbilly Angel est une bon medium rock teinté de country,  I Don't Need To Have A Reason est une belle ballade country rock, Queen Of Broken Hearts  est une instrumental mélancolique dans le style de Ritchie Valens,  The Devil's Bad In Bed est un medium rockabilly, Scar Tissue & Surgical Steel est un néo rock n' roll rapide,  Cheatin' Side Of Town est une ballade hillbilly, Heartache Waiting To Happen est un trés bon rockabilly rapide son plus roots, Bad Bad Man est un blues électrique,  Boom Chicka Boom est un médium rock dans le style de Dale Hawkins, Rock & Bowl est un superbe rock n'roll rapide et   Woody On The Beach est un surf instrumental. Comme vpous pouvez le constater ils explorent plusieurs style au sein du même album en cela  il raviera plus un amateur de rock généraliste et décevoir l'amateur exclusif de rockabilly. Personnelllement m^me si les titres country et le blues ne m'ont pas totalement emballés d'autres au contraire comme  Watch that Cadillac Burn, Best thing i ever had, Heartaches waiting to happen, Rock & Bowl et Woody on the beach sont de véritables petits classiques qui à eux seuls méritent l'achat de ce disque.

 


Hamburger James performing Devil's Bad in Bed at the Capital Ale House in Richmond VA June 2008  

 


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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 00:20

Cold Blue Rebels est Folder.jpgune formation Néo rockabilly, psychobilly originaire de Hollywood (Californie . USA) formé par Mickey Finn au chant (ancien Jetboy), Joe Normal à la guitare, Spazz Draztic à la contrebasse (deux anciens membres des Zeros) et Spazz Draztic à la batterie (ancien Glamour Punks).

En 2011 ils sortent l'album Blood, Guts 'n' Rock & roll, le recto au design trés réussi s'inspire des comics d'horreur américains des 1950's et 1960's, et la musique en majorité du néo rockabilly post Stray Cats  nous fait pénétrer dans leur univers macabre de rockers zombies avec ses cris, ses cercueils et ses vampires.

Le résultat quoi qu'assez surprenant est dans la continuité entre autres de grands maitres de l'épouvante Rock n'roll comme Screaming Lord Sutch, Screaming Jay Hawkins et d'une frange du psychobilly. Leur style personnel pourait être considerré comme du Psycho horror Rockabilly.

Le premier titre Procession Of The Crypt Keeper de 69 secondes est en réalité une introduction musicale semblable à celle de serie B d'épouvante,  Cold, Blue And Beautiful est un néo rockabilly rapide assez réussi, Hell Block 13 est un titre psycho dans les règles, Worm Hole Hooker est une ballade néo rockabilly dans le style des Stray Cats, Pumpkin King est un rock avec harmonica avec une intro rappellant Brand new Cadillac de Vince Taylor,  Big Boss Man est une ballade psychobilly dans le style des Meteors,  Lil' Grave Robber est un psychobilly radical punk, Sock Hop Strangler est un néo rockabilly médium, Brain Food est un psychobilly punk, Zombie Love est uns trés bonne ballade doo wop typée fifties avec son vintage et Riot In Cell Block 9 est une étonante cover psycho speed du classique des Coasters.

En gros un disque à déconseillé aux puristes mais qui raviera l'amateur de rock n'roll déjanté.

 

Cold Blue Rebels - "Worm Hole Hooker"

 

COLD BLUE REBELS - HELL BLOCK 13

 


Cold Blue Rebels - Big Boss Man
- Live at the Old Town Pub

 

 Cold Blue & Beautiful by COLD BLUE REBELS

 

 

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 23:15

Entre le 22 Juin et le 28 Octobre 2007, rock.jpgc'est déroulé au musée de la Fondation Cartier de Paris, l'une des plus fabuleuse exposition qui n'est jamais été faite sur le Rock n'roll  depuis le boogie woogie précurseur du rock de la fin des années 1930's jusqu'a son age d'or qui atteind son paroxisme en 1959.  Même si les origines musicale du Rock n'roll tiennent une place importante avec le Boogie Woogie, Gospel, Blues et Jive,  la période la plus présente est  celle correspondant à la naissance du rock n'roll en tant que style à part entière c'est à dire les années 1950's et plus particulièrement la seconde moitier de la décennie. Mais que trouvait on dans une exposition sur le rock n'roll? Une Cadillac 1953, des Juke box américains de la fin des 1940's et des 1950's dont un que tout visiteur peut faire fonctionner afin d'écouter l'ensemble des 45 tours de rock n'roll fifities qu'il contient, des reproductions fidèles de magazines musicaux pour Teenagers de l'époque que l'on peut feuilleter en écoutant  en même temps grâce à des casques des playlists de pur rock n'roll fifties, la reproduction d'un studio d'enregistrements avec tout son matèriel vintage des années cinquantes dans lequel planait l'âme de Buddy Holly, des radios américaines faites en  baquellite multicolore, un grande salle ou l'on projetait à intrevalle régulier le film documentaire Rock n'roll the early days (racontant au moyens de vidéos d'époque et de commentaires trés réussis les débuts du Rock n'roll dans les fifties), des affiches de concerts de rock n'roll de l'époque, des vitrines permettant aux visiteurs d'admirer des guitares ayant appartenues à Bo Diddley, Elvis Presley ou Buddy Holly, et une multitude de disques originaux allant de 78 tours Sun records, à des albums 33 tours de Gene Vincent, des vidéos rares de Carl Perkins ou Chuck Berry  et des objets et documents autentiques totalement incroyables comme par exemple une des fameuses veste d'Eddie Cochran ou le contrât d'Elvis chez Sun records. C'est pour moi l'un des mes souvenirs les plus incroyables, j'ai cru le temps de ma visite à cette expostion que le jardin d'Eden n'était pas un mythe mais bien une réalité. 

 

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Article de Juillet 2007 du site Evene.fr

ROCK’N’ROLL 39-59 A LA FONDATION CARTIER

Interview de Katell Jaffrès

Caroline Bousbib pour Evene.fr - Juillet 2007

 

  Qui a dit que le rock était mort ? A la Fondation Cartier, l’exposition ‘Rock’n’Roll 39-59’, jusqu’au 28 octobre, rallume le courant et bat la mesure au son d’une musique qui n’a pas perdu un volt de son énergie, “around the clock”.
Tel un Grand Ole Opry (grand-messe de la country) virtuel, cette fresque mélodieuse prend des allures de réunion de famille fantasmatique. Une telle communion n’aurait été possible sans l’intervention de passionnés et de connaisseurs, unis pour l’amour du rythme. Au coeur du projet, Katell Jaffrès, co-commissaire de l’exposition, nous dévoile les secrets d’un rêve devenu réalité.895_1.jpg

‘Rock’n’Roll 39-59’ est une exposition protéiforme, riche en documents musicaux, archives populaires et souvenirs personnels. Comment êtes-vous parvenus à réunir tout ce matériel et quelle est sa provenance ?
Nous avons fait de nombreuses recherches en France, en Europe, beaucoup aux Etats-Unis. Aussi nous avons été en contact avec des institutions et des grands musées américains, notamment le Rock’n’Roll Hall of Fame à Cleveland et l’EMP à Seattle. Et puis des collectionneurs privés nous ont mis à disposition leurs disques, posters, magazines, “memorabilia”. De même, nous avons dû parcourir plusieurs brocantes pour trouver des disques manquants.
Cette exposition était le rêve de toujours d’Alain Dominique Perrin, directeur de la Fondation Cartier. Avait-il une idée précise de ce qu’il voulait montrer du rock’n’roll ?

L’agencement de l’exposition semble caresser deux attentes : l’une étant didactique, l’autre étant de stimuler en profondeur la mémoire collective, et à ce titre le rock a une résonance très forte. Parlez-nous un peu de cette mise en scène ludique et interactive.
L’exposition se divise en deux parties. Le rez-de-chaussée rassemble des objets, des documents, des photographies qui sont l’expression même du rock’n’roll et de ses codes dans les années 50. On peut voir une Cadillac, des juke-box, la reconstitution d’une régie de studio d’enregistrement. Autant de témoignages techniques, iconographiques de cette époque-là. En bas, le parcours est plus pédagogique. L’exposition a été conçue à partir d’un concept visuel. Nous avons été très attentifs à faire vivre l’héritage, que ce soit dans un circuit chronologique ou d’une manière plus éclatée. Cette exposition est aussi un parcours sonore : tout au long, on peut entendre de la musique, intercepter des extraits de films.895_2.jpg
Justement, ‘Rock’n’Roll 39-59’ ne tombe pas dans l’écueil de l’héritage au sens nostalgique du terme. L’interactivité des archives avec les vidéos donne à l’exposition une véritable dynamique. A ce titre, pensez-vous que le rock’n’roll est une chose du passé, ou est-ce une culture encore bien vivante ?
Je crois que le rock’n’roll est une culture emblématique du XXe siècle. Aux Etats-Unis, c’est vraiment de cette manière-là que les gens en parlent. On le ressent moins en Europe car c’est une culture importée en quelque sorte. Avec les années, le rock’n’roll a franchi les frontières américaines, s’est développé, puis est devenu autre chose. Alors non, ce n’est pas une chose du passé. Finalement, on opère juste un retour au fondement des musiques actuelles.
L’exposition insiste sur les conjonctures politiques et sociales qui ont vu naître la culture rock’n’roll, en particulier la réunion des cultures noires et blanches. Alors que les Afro-américains étaient touchés de plein fouet par des mesures ségrégationnistes jusqu’en 1954, le rock’n’roll était-il un enjeu politique ?
Les rockers ont directement participé à lever les barrières entre chanteurs noirs et chanteurs blancs, en particulier Elvis Presley895 4qui était empreint de musique gospel. Il a vraiment baigné dans cette culture et reprenait des titres originellement interprétés par des chanteurs noirs. Il a métissé cette musique pour la mettre sur le devant de la scène. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, de nombreux chanteurs blancs faisaient des reprises de chanteurs noirs, qu’on appelle des “cover version”. C’étaient des copies adoucies dans leurs rythmiques et dans leurs paroles de chansons créées par des musiciens noirs, mais qui pouvaient choquer l’auditoire blanc. A un moment donné, certains DJ’s dont Alan Freed ont refusé de diffuser ces “cover version” pour privilégier les originaux, plus libérés. Les jeunes ont préféré ces morceaux.
En parlant de postmodernisme, en plus des illuminations de Little Richard, ou l’envergure messianique d’Elvis Presley, le martyr de Buddy Holly, le rock a beaucoup à voir avec la foi. En témoignent ces performances déclenchant des transes, ces vêtements ou ces guitares observés comme des reliques. Est-ce que finalement le rock n’a pas supplanté la religion au XXe siècle ?
Vaste sujet. Peut-être qu’un certain nombre de personnes se reconnaissent à travers cette musique, dans ce qu’elle porte et comporte. En tout cas, elle a été un vecteur de messages. Il est vrai que les jeunes se sont totalement identifiés à la culture que le rock a engendrée. Alors oui cette musique peut être comprise comme une certaine croyance.
Il semblait vous 895_5.jpgtenir à coeur de montrer les différentes influences du rock’n’roll, entre autres celles du boogie-woogie, du jazz, du rhythm’n’blues, du gospel et de la country. Comment expliquer que ces courants aient fusionné à un moment précis ?
Si l’on se remet dans le contexte des années 40, c’est l’entrée des Etats-Unis dans le conflit mondial à partir de 1941. Après il y a eu la victoire. L’Amérique a bénéficié d’un regain de la production industrielle extrêmement fort qui a entraîné des opportunités d’emploi massives. Il y a eu de grands mouvements migratoires. Ces déplacements de la campagne vers les villes ont favorisé le mélange des cultures.
Le même phénomène observé chez les bluesmen des années 1930, partant en nombre vers le nord, dans la région de Chicago.
Effectivement. Il y a eu aussi un certain nombre d’apparitions techniques, comme l’arrivée du 45 tours et du microsillon, beaucoup moins fragiles et encombrants que le 78 tours. Les jeunes qui commençaient à avoir un pouvoir d’achat, ont pu s'offrir des disques et les écouter sur des pick-up, ou écouter la radio sur des transistors. Ils n’avaient plus à solliciter le poste familial. Ce fut donc une révolution musicale et technique.
Pourquoi alors a-t-on vu le rock’n’roll s’éteindre comme il était apparu ? Etait-il devenu trop commercial, plus assez corrosif ?

La période entre 1950 et 1959 marque probablement l’âge d’or du rock’n’roll. Un certain nombre d’événements ont pressé la fin de cette première étape. Il y a d’abord eu le départ d’Elvis pour l’armée (en 1958). Puis le mariage scandaleux de Jerry Lee Lewis avec sa cousine âgée de treize ans, signant par là le déclin de sa carrière. De son côté, Chuck Berry avait des problèmes avec la loi. C’était la mort de Buddy Holly dans un crash d’avion alors qu’il était en tournée, le départ de Little Richard en religion. Il est devenu pasteur après avoir eu une révélation lors d’un voyage en Australie. Les pionniers disparaissaient progressivement ou momentanément. C’était aussi l’année où le rock’n’roll s’exportait par-delà les frontières :g895 Bill Haley part pour sa première tournée en Angleterre. Alors oui, le moment décisif se situe exactement à la toute fin des années 50.
Avec leur look et leur attitude excentrique, les rockers de cette période 39-59 et le style de la classe moyenne bien proprette sous tous rapports détonnaient franchement. Au-delà des clichés, les rockers étaient-ils de véritables rebelles dans la société américaine d’après-guerre ?
Les musiciens du rock’n’roll se sont libérés d’un certain nombre de conventions, en particulier Elvis dont les déhanchements choquaient systématiquement. Ce n’était pas par provocation mais sa manière de s’exprimer. Il avait intégré l’énergie des chanteurs et danseurs noirs qu’il aimait tant, ce qui lui a permis de développer un style unique. A la télévision, on a même interdit de le filmer sous la ceinture. De même quand on entend les cris de Jerry Lee Lewis sur scène, on lui donne ce côté rebelle. Il allait au bout de son expression.
En parlant de figure originale, Elvis tient une place à part, celle qu’on lui devra toujours : celle du King. Une série de photographies d’Alfred Wertheimer présentes dans l’exposition nous le montre au moment de grâce, dans son intimité, juste avant qu’il ne devienne une star planétaire. Il semble déjà si différent des autres, à quoi tenait son aura ?
Je pense qu’Elvis Presley avait un charisme, une façon unique de capter l’objectif. C’était quelqu’un d’assez timide mais il est parvenu à s’exprimer à travers ses chansons.
Ces photos ont été prises en 1956, avant le succès. C’est toute la beauté de sa personnalité qu’on voit dans ces photos.
Enfin, à titre personnel, dans cette exposition, quelle est la pièce qui vous a le plus étonné, qui vous touche le plus ?C’est l’ensemble des affiches de cette époque. Le graphisme de ces posters de tournées ou de concerts est assez étonnant. Il annonce ce qui va être développé une décennie plus tard avec le Pop Art et son usage des couleurs. Ce sont des affiches très rares, dont certaines sont uniques ou n’existent plus qu’en deux exemplaires. Cet assortiment de documents nous révèle aussi comment les tournées étaient organisées. On voit qu’en tête d’affiche, il n’y a pas forcément que des Blancs. Ces posters sont les témoignages de changements sociaux à travers la musique.
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Article de paris.blog;lemonde.fr de Juin 2007

 

Expo Rock ’n’ Roll 39-59 à la Fondation Cartier | Typographie de concert

 

Enfin l’ouverture de l’expo Rock ’n’ Roll 39-59 à la Fondation Cartier. Le site est efficace et la playlist pour nous inviter à partager ce pur moment de bonheur est parfaite. Des posters de concerts, des voitures, des juke-box Wurlitzer et pas mal de photos d’Elvis, Vince et les autres… Voici quelques extraits de l’expo à visiter avant le 28 octobre 2007, c’est demain. Et bravo au graphiste qui a fait l’affiche et le site, c’est remarquablement rythmé. (Quiz: qui c’est?)

 

6395-CMYK-Mac.jpg  Rock-n-Roll-39-59-017302-fi.jpg

Affiche du concert « America’s Greatest Teen-Age Recording Stars » du 19 janvier 1958 à Rochester, New York • Collection David Swartz, New-York • © Photo Sheldan Collins, Spontaneaous Accomplishments, LLC

Jimmie Lunceford • Collection Mitch Diamond of kardboardkid.com, Boston • © Photo • Charles Mayer, Boston • Affiche du concert du 12 février 1939 à Broadway, New-York.

 

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Affiche du concert « Winter Dance Party » du 25 janvier 1959 à Mankato, Minnesota • Collection David Swartz, New-York • © Photo Sheldan Collins, Spontaneaous Accomplishments, LLC

Hank Williams • Collection Pete Howard of postercentral.com • Affiche du concert prévu le 1er janvier 1953 à Canton, Ohio, que l’artiste ne donnera jamais. Il meurt à l’arrière de la Cadillac qui le mène au concert, victime d’un excès d’alcool et de médicaments.

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 Little Richard, Affiche du concert du 6 août 1957 à Louisville, Kentucky • Collection David Swartz, New-York • © Photo Sheldan Collins, Spontaneaous Accomplishments, LLC

 

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Juke-box Wurlitzer 1100, 1948 • Collection privée, Alfa Juke-Box, Paris • © Photo : Patrick Gries, Paris

 

images-high-2989.jpg BUDDYHOLLY-250.jpg

Guitare de Buddy Holly, 1943, Gibson J-45 Guitar • Première guitare de Buddy Holly – cuir personnalisé à la main par Buddy pour imiter le cuir de la guitare utilisée par Elvis Presley. • Collection de Buddy et Maria Elena Holly, sa veuve, de 1943 à 1990 • Photographe: Tim Henegan • Collection: Michael J. Malone, Seattle, WA

 

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Sun 78 RPM of Elvis Presley’s Recording Sun Records • Date de sortie : 1955 • © Sun logo is a trademark of Sun Entertainment Corporation • Used by permission

 

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Article de Juin 2007 Etapes.com de Cathy Lecruble

 

  Affiches, disques, objets, photographies, films et musique des années 1939-59 sont au rendez-vous de l'exposition Rock'n'Roll à la Fondation Cartier. En deux parties, l'exposition s'attache autant à la généalogie du Rock qu'à l'esprit de liberté et de rébellion de l'époque qui lui sont associés par le biais d'événements marquants et de protagonistes du mouvement. Témoin des années rocks des objets uniques comme une guitare de Buddy Holly, une veste du King, un mur de jukebox, une Cadillac ou encore la reconstitution d'un studio d'enregistrement typique années 50 s'étalent dans la galerie. Des photographies d'Elvis Presley prises par Alfred Wertheimer et le film « Rock And Rock : The Early Days » de Pamela Page et Patrick Montgomery agrémentent le tout. Les évolutions sociales, culturelles, politiques et artistiques de l'époque sont aussi représentées par le biais de figures emblématiques telles que Martin Luther King, Marlon Brando, James Dean et Jackson Pollock.

 

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Guitare d'Elvis Presley

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Claude Chastagner

, « Rock’n’Roll 39-59 », Transatlantica  , 2 | 2007 , mis en ligne le 21 janvier 2008. URL : http://transatlantica.revues.org/1902

Une Cadillac des années cinquante, une poignée de micros vintage, une demi-douzaine de postes de radio en Bakélite, trois guitares, quelques juke-boxes Wurlitzer, Seeburg et Rock-Ola, une projection vidéo d’une quinzaine de minutes, des dizaines d’affiches, de photos, de magazines et de 45 tours sous vitrine... Tel est l’inventaire sans surprise de la dernière exposition en date sur le rock. Sans surprise : la plupart des expositions ou des musées consacrés à la musique populaire, au rock en particulier, n’ont que rarement réussi à dépasser la simple accumulation de documents visuels et sonores.

 

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2Soyons honnêtes, les commissaires (Alain Dominique Perrin et Gilles Pétard) et scénographes (Nathalie Crinière et Eve-Marine Basuyaux) de l’exposition ont fait des efforts. Le sous-sol du bâtiment accueille une vaste fresque murale, qui retrace de façon chronologique les grandes étapes et les styles principaux, extraits sonores à l’appui (mais il faut bien du courage pour rester debout devant les panneaux pédagogiques à écouter, pressé par la foule, les explications diffusées par un casque au fil trop court pour pouvoir ne serait-ce que s’accroupir). Une élégante carte murale illustre les origines géographiques du rock’n’roll et une arborescence sonore en explore la généalogie musicale. Par ailleurs, les postes de radios sont bien jolis, on peut faire fonctionner un des juke-boxes et la Cadillac fait rêver... Mais est-ce bien suffisant pour 7,50 € ?

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3La vidéo diffusée sur écran géant dans une salle où se retrouvent, allongés à même la moquette, parents et enfants dans un sympathique brassage générationnel, malgré d’indéniables qualités pédagogiques, reprend sans le remettre en question le sempiternel récit de la naissance et de la mort du rock’n’roll, confortant les lectures linéaires et univoques et évacuant les complexités et subtilités propres à tout mouvement culturel. Sur l’écran, les extraits d’émissions de télévision, de films grand public et de documentaires se télescopent, leurs différences nivelées, de sorte qu’il devient impossible d’établir une distinction entre réactions spontanées et mises en scène soigneusement orchestrées. La plupart des extraits sonores proposés se contentent paresseusement de débiter les grands succès des artistes les plus connus, sans véritablement chercher à faire découvrir des titres moins rabâchés de leur discographie ou des artistes plus obscurs.

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4La seule originalité de cette exposition, c’est son bornage historique. Si 1959 correspond à la date communément admise comme la fin de la période rock’n’roll, 1939 est une suggestion plus intéressante qui nécessite de prendre en compte les origines africaines-américaines du genre, quinze ans avant que le succès d’Elvis ne l’impose à l’Amérique mainstream. Il faut également citer les émissions de radio ou les séances d’enregistrement dont les amateurs ont souvent entendu parler mais difficiles à se procurer. Il y a ainsi une certaine émotion à entendre la voix du DJ Alan Freed, l’inventeur de l’appellation « rock’n’roll », ou le célèbre débat entre Jerry Lee Lewis et son producteur Sam Phillips lors de l’enregistrement de « Great Balls of Fire » sur le caractère blasphématoire du morceau.

5De telles expositions soulèvent deux types de questions. Les premières sont d’ordre esthétique. Elles ont trait à la spécificité du médium : que faire de la musique populaire dans une salle d’exposition ? Les secondes portent sur leur fonction, sur les intentions de leurs concepteurs, entre démarche pédagogique, volonté de célébration et intérêts économiques.

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6Comment fait-on entrer de la musique dans une exposition ? Quels rapports le visuel et le sonore entretiennent-ils ? Comment montrer ce qui s’écoute ? La plupart des musées et des expositions offrent des réponses similaires et présentent sous cloche, soigneusement étiquetées, des collections de souvenirs, instruments, pochettes originales, photographies et objets divers ayant appartenus à des musiciens célèbres (de leurs vêtements à leurs voitures), le tout agrémenté de vidéos de concerts, d’extraits d’émissions de télévision et d’interviews. rock_n_roll.jpg

7La focalisation sur l’objet trahit une réification systématique de la musique. Au-delà de la possibilité d’écouter des enregistrements ou de visionner des extraits de films qu’il est de toute façon aisé de se procurer par ailleurs, la musique est réduite à ses traces matérielles. Ces traces sont supposées être par elles-mêmes expressives et évocatrices. Leur présentation procède rarement d’une réflexion sur la signification de leur juxtaposition, des dissonances qu’elles pourraient susciter avec l’œuvre musicale. L’accrochage est effectué selon les modalités d’une muséographie dénuée d’imagination : vitrines de verre pour les objets, cadres pour les pochettes, parcours chronologiques ou par style.

 

 

8La réflexion sur les rapports entre le visible et le sonore, entre l’image et le son n’est pas engagée. Rien n’est dit sur le fonctionnement métaphorique, métonymique ou ironique du rock, les procédés de déplacement ou de condensation qu’il utilise. Pas de remise en question de l’attachement émotionnel qui se forme entre le fan et la star, entre le fan et l’instrument. Rien non plus sur la place de la synesthésie, le lien entre forme et son, l’impact de l’objet sur la mémoire musicale, le sens de la perte lié aux technologies de reproduction. En définitive, ces présentations ne diffèrent guère de ce que peuvent offrir les Hard-Rock cafés ou les Dick Clark restaurants.

9La question qui se pose par ailleurs est celle de la fonction de ces expositions. Est-elle d’éduquer ou de vulgariser ? De distraire ou de préserver ? A qui s’adressent-elles ? Aux amateurs éclairés ou aux touristes culturels ? A l’élite ou à la masse ? Faut-il viser le plus petit dénominateur commun ou risquer l’exigence ?

10Loin d’apporter des éléments de réponse à la question de la pertinence de la représentation de la musique et des modalités de sa mise en espace, l’exposition de la Fondation Cartier n’envisage même pas qu’il existe de telles questions. Au bout du compte, le principal intérêt de l’exposition, ce sont les nombreuses photos sur l’Amérique de l’immédiat avant- et après-guerre qui y sont exposées, en particulier la superbe collection Alfred Wertheimer consacrée à Elvis en 1956. Mais ne quittons-nous pas précisément ici le domaine de la musique, avec les difficultés propres à sa mise en scène, pour entrer dans celui mieux maîtrisé d’une classique exposition d’œuvres d’art ?

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Texte de Irma.asso.fr

 

Rock’n’roll 39-59

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente à Paris du 22 juin au 28 octobre Rock’n’Roll 39-59, une exposition consacrée à la genèse du rock’n’roll aux États-Unis.

où l’on pourra admirer des affiches d’époque, des disques, des objets, des documents photographiques et audiovisuels rares et (re)découvrir ainsi les prémices du "terrible" rock’n’roll aux Etats-Unis.

Le site de la Fondation Cartierarts-graphics-2008_1128472a.jpg

Présentation :

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente du 22 juin au 28 octobre 2007 Rock’n’Roll 39-59, une exposition consacrée à la genèse du rock’n’roll aux États-Unis. Puisant ses origines dans la musique noire des années 1940, le rock’n’roll trouve son apogée avec Elvis Presley et sort des frontières des États-Unis à partir de 1956. Mais dès la fin de la décennie, l’incarcération de Chuck Berry, la mort de Buddy Holly et l’apparition de pâles copies commerciales des premiers rockers en signent déjà le déclin. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le rock’n’roll est le miroir d’une société en plein changement, se libérant du carcan de la ségrégation raciale. Des hurlements de Little Richard à la furie spectaculaire de Jerry Lee Lewis, de la sensualité d’Elvis Presley aux rythmes déjantés de Chuck Berry, le monde n’a plus jamais été le même après la naissance de ce nouveau genre musical. L’exposition, divisée en deux parties, nous entraînera dans un voyage sonore et visuel au coeur de ce phénomène musical transgressif. Une première partie s’attachera à retranscrire l’hédonisme et le formidable élan de liberté qui ont été au coeur de l’explosion du rock’n’roll au milieu des années 50. Conçue comme un parcours historique, une seconde partie nous fera connaître les origines de cette musique et nous guidera à travers l’histoire de ses principaux protagonistes. À travers des affiches d’époque exceptionnelles, des disques et objets rares, de la photographie, de l’image en mouvement et bien sûr à travers la musique et le son, cette exposition invite à revivre ce phénomène culturel fondateur de l’histoire américaine, véritable écho d’une société en pleine mutation.

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Article de artscape.fr

Rock’n'Roll, 39-59

Jusqu’au 28 octobre 2007

Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261, boulevard Raspail 75014 Paris, 01 42 18 56 50

Bill Haley, Bo Diddley, Little Richard, Chuck Berry, Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran, Buddy Holly, etc. Disque ElvisAutant de noms qui évoquent le rock’n'roll dans nombre d’esprits. Mais qui pourrait prétendre, pour autant, préciser dans quel ordre chronologique ces chanteurs hors normes ont marqué l’histoire des Etats-Unis et ont contribué à faire évoluer un courant musical révolutionnaire, porté par la nouvelle classe sociale des teenagers?

 L’exposition Rock’n'Roll présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain permet justement de nous rafraîchir la mémoire, tout en son et lumière!

Elle propose de transporter le visiteur dans l’Amérique de 1939, lorsque le boogie-woogie puis le rhythm and blues sur lequel danse déjà la communauté noire, font leur apparition dans les foyers blancs. Véritables séismes contre lesquels l’establishment musical a tenté de lutter, les préludes du rock’n'roll ont choqué la génération middle class, puritaine, ségrégationniste et conformiste issue des années d’après-guerre.

Mais l’élan du rock’n'roll va entraîner sans voie de retour la jeune génération qui répond à la liberté de ton et l’attitude provocante du King – Elvis Presley.

Le rock’n'roll évolue sous l’influence de la percée d’interprètes noirs, comme Chuck Berry – le seul qui survivra au retour de bâtonCadillac.jpg de la fin des années 1950 -, qui apportent la country des Etats du Sud ou le blues électrique. Sans oublier l’influence des gospels et des grands orchestres de jazz.
Le rock’n'roll offre l’unique opportunité de mélanger les communautés américaines et d’ouvrir les yeux aux WASP sur la valeur de leurs frères noirs. Les photos de Cornell Capa (au sous-sol) dénoncent le ségrégationnisme encore ambiant. L’une d’elles représente des toilettes publiques: une cabane pour les hommes, une pour les femmes, et une pour les « colored« .
L’esprit de liberté et de rébellion de l’Amérique des années 1950 va permettre l’avènement du Civil Rights Movement qui naît en 1955 et aboutit en 1968.

Ainsi, non seulement le rock’n'roll a libéré les Blancs de leur puritanisme et conformisme social – il faut voir la transfiguration de ces demoiselles de bonnes familles pleurant de tout leurPhoto corps, s’évanouissant, hurlant, à la vue d’Elvis! Mais il a également permis d’affranchir les Afro-américains de leur esclavage politique, économique et social.

D’où le retour à l’ordre à la fin des années 1950, nombre de maires ou de sénateurs interdisant les concerts de rock’n'roll car « c’était ramener les Blancs au rang des Noirs ».

L’exposition de la Fondation Cartier – vraiment exceptionnelle tant au niveau du contenu que de la scénographie – présente des objets rares. Comme les guitares d’Elvis Presley, de Buddy Holly et de Carl Perkins. Des affiches originales de concert. Une Cadillac – LE symbole de réussite sociale. Des juke-boxes que l’on peut s’amuser à faire fonctionner. De multiples points d’écoute. La reconstitution d’un studio d’enregistrement. Des photos d’époque des plus grands artistes, dont Alfred Wertheimer qui a suivi à ses frais Elvis, Dorothea Lange, Bruce Davidson et Elliott Erwitt.

Mais, elle propose surtout un film d’introduction de Patrick Montgomery et Pamela Page, Rock’n'Roll: The Early Days (1984) qui retrace de manière passionnante les débuts du rock’n'roll. Dans cette salle de projection/exposition (au RDC), chaque visiteur est captivé par le film et ne décolle pas ses fesses d’un iota – si ce n’est pour swinger au rythme des airs entraînants qui sont diffusés. Et ce, jusqu’au générique final…
Cette exposition en appelle à un large public, toute génération confondue, et fait vibrer la part de mutinerie en chacun d’entre nous!

 

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Texte Lisergid.com

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Séance inspiration & respiration graphique lors d'une visite à la Fondation Cartier ce week-end, le fameux bâtiment de Jean Nouvel, pour y découvrir l'exposition ROCK’N’ROLL 39-59.

Cette exposition se déroule donc sur les 3 étages de la fondation. Passons rapidement sur le premier étage, qui vous propose d'acheter tous ce qui a un rapport au mouvement Rock'n'roll et à cette exposition.

Le rez-de-chaussée propose tout d’abord une série de photos intéressantes d'Elvis réalisées par Alfred Wertheimer, qui voyagea avec le King durant l'année 1956.

Puis on retrouve les grands symboles du Rock’n’roll, à savoir la Cadillac, un énorme mur de juke-box, (dont un - fonctionnel et que l'on peut manipuler – reproduisant un son que je trouve simplement fantastique) des revues des années 50, une reconstitution d'un studio d'enregistrement, une collection de radios et de micros. Bref, un court aperçu de l'esprit Rock’n’roll.
Sur ce même niveau est diffusé un documentaire de 50 minutes qui balaye largement le phénomène Rock’n’roll de cette période.
Notez qu'il ne faut pas faire comme notre ami : renseignez-vous sur les horaires de diffusion du film à votre arrivée et visionnez-le en dernier, car ce documentaire - vraiment captivant et entraînant au demeurant - fonctionne mieux en guise de conclusion de la visite.


Le sous-sol prend une autre dimension car il retrace vraiment le mouvement dans le détail.
D'abord, un mur sonore matérialisé par une carte des USA accueille le visiteur de l'exposition. Il permet de découvrir chronologiquement les artistes et leurs créations de manière interactive : on y connecte un casque parmi toutes les entrées jack disponibles, pour entendre les morceaux décrits.

La première partie de cet étage présente le contexte du mouvement, avec des clichés, des couvertures de magazine, de journaux, des vinyles, etc.
Il contient bon nombre d'armoires / tables transparentes à plusieurs étages, renfermant des objets rares, des enregistrements audio & vidéos de mouvement précurseurs au Rock’n’roll.

La seconde partie présente une frise murale chronologique très détaillée, complétée par des points audio, des points vidéo, des objets cultes - vêtements, documents papiers, etc...
D’abondantes bornes audio permettant de découvrir les artistes du mouvement complètent cette partie de la visite.

Tout ou presque a été dit sur cette exposition - et notamment dans les documents relatifs joints à la fin de ce billet. Arrêter la visite du Rock’n’roll en 59 est un choix étrange mais compréhensible, car la vingtaine d'années proposée a été vraiment très prolifique. En ce sens, l'exposition offre énormément de choses et il faut prendre son temps - près de 3h pour ma part - pour faire le "tour" de la question.

En tant que créatif, j'ai vraiment apprécié le foisonnement de couleurs du mouvement à cette époque. On en prend vraiment plein les mirettes.
Mais ce que l'on demande à une exposition de ce type, c'est bien de nous déchiffrer la musique - le son - de l'époque et son évolution.
D'y arriver n'est pas une mince affaire et à titre personnel, je trouve que les commissaires se sont donnés du mal pour arriver à leur fin. On se laisse bien vite prendre au rythme effréné du Rock.
Comme beaucoup, je pense que l’exposition est destinée à un public lambda, sachant apprécier cette musique et curieux de se prendre au jeu et d’en connaître d’avantage. Le spécialiste en quête de détails croustillant sera peut-être déçu de sa visite.
En tous cas, je ne regrette pas mes 7€50…


Si l'exposition vous intéresse, c'est à la Fondation Cartier pour l’art contemporain que ça se passe, 261 boulevard Raspail 75014 PARIS, jusqu'au 28 octobre.

 

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Article publié sur  fr.blogs.dissidenz.com Juin 2007

Objet de méfiance et d’attaques depuis toujours par la société puritaine et conservatrice, le rock’n’roll fait aujourd’hui son entrée au musée à travers la très belle exposition qui vient de s’ouvrir à la Fondation Cartier. Balayant les années capitales d’un mouvement musical et social qui allait changer l’Amérique et le monde, l’exposition brosse tout autant le portrait d’une poignée de musiciens géniaux que celui d’une société en proie à des mutations fondamentales. Des années 40, qui posèrent les bases musicales du mouvement, à la fin des années 50, l’âge d’or, c’est à un grand voyage dans l’Amérique que nous convie l’exposition.DSC01172.jpg

Des premières salles où s’étalent les fétiches d’une imagerie au combien iconique – impressionnante collection de Juke Box d’époque, micros, guitares, tourne-disques, véritable studio d’enregistrement d’époque reconstitué, et même une Cadillac - à la grande fresque murale retraçant l’historique d’une société en plein bouleversement en y mêlant les turpitudes de la vie de certains de ses personnages les plus emblématiques, l’exposition Rock’n’Roll a le mérite de remettre en perspective le seul courant musical en le replaçant au cœur de l’Histoire. Histoire musicale d’abord où l’on voit explicitées les origines fondatrices du courant, du gospel au rythm and blues, mais surtout la grande histoire, celle qui vit débuter la lutte pour les droits civiques, celle de la prise de conscience et de la prise du pouvoir par la jeunesse qui allait mener aux idéaux et aux luttes des années 60 et 70.

Documents rares et fascinants telles ces nombreuses affiches de concert d’époque ou cette incroyable série de photo du King Elvis réalisée en 56 par Alfred Wertheimer dont la plupart sont inédites, la documentation est pléthorique et impressionnante et à elle seule justifierai le voyage au cœur des années 50. Car au delà de l’importance capitale des bouleversements qu’allait engendrer ce courant musical, son imagerie allait elle aussi marquer à jamais l’imaginaire collectif occidental à travers ses canons esthétiques et le destin de ses figures les plus marquantes, de Body Holly à Elvis Presley, King au cœur de l’exposition et dont on « célèbre » cette année le trentième anniversaire de la mort.

Olivier Gonord.

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 01:00

Bobby Darin fait partie de la vague DSC05432.jpgdes chanteurs « pour teenagers » qui commençent à envahir les charts à partir de 1958 et 1959. Comme nous avons pu le voir pour d’autres chanteurs de l’époque comme Fabian, Freddy Cannon ou Neil Seidaka ils ont tous commençé en chantant de bon rock n’roll et Darin est également dans ce cas. Ses qualités vocales l’amèneront durant les années 1960’s à se diriger non pas vers les ballades à la guimauve mais vers une carrière réussie de crooner à la Frank Sinatra.

 Walben Perciville Cassotto est né le 14 Mai 1936 dans le bronx, nous ne connaissons rien de son père, et sera élevé par sa grand-mère Polly, car sa mère Nina est trop jeune pour pouvoir élever son fils (ayant eut Bobby à 17 ans), Charlie Maffia est le second mari Nina mais fera office de père à Darin. Dés son plus jeune age il est fasciné par la musique, et son talent aidant à l’age de 16 ans il joue du piano, de la batterie, de la guitare, de l’harmonica et du xylophone.

Il fait des études plutôt brillante dans la prestigieuse Bronx High School of Science, mais à la place de continuer ses études au Hunter College, il commence sa carrière dans les théâtre de New York et passe avec son combo dans des petits night clubs de la ville.

Il comprend DSC05431.jpgseul que son véritable nom n’est pas assez « vendeur » pour sa future carrière et choisi Bobby (en référence avec le diminutif qu’on lui donné lorsqu’il était enfant) et choisi Darin en regardant l’enseigne d’un restaurant chinois dont le mauvais fonctionnement électrique faisait lire aux piétons « Darin Duck » à la place de « Mandarin duck ».

En 1956, l’agent de Darin lui fait signer un contrat avec Decca records comme chanteur mais également compositeur, sa carrière est alors en parallèle avec celle de la  chanteuse Connie Francis pour qui il écrit de nombreux titres. Il est indéniable qu’une idylle amoureuse mais qui restera platonique existe à cette période entre Bobby et Connie, mais qui ne débouchera jamais sur quelque chose de concret. Dans l’émission tv This is your life Connie dit que l’un des plus grands mystères de sa vie est sans doute la raison pour laquelle elle ne s’est pas marié avec Darin. Pour sa chanson My first real love (composition de Darin-Kirshner ) ou durant la session d’enregistrement Darin joue de la batterie elle dit les paroles Well, he was my first real love and i never stopped loving him all my life.

Bobby et Connie vont régulièrement voir les artistes qui passent à l’Appollo Theater comme James Brown ou Ray Charles. Darin devient rapidemment grand amateur de musique noire, et son premier simple de 1956 sur Decca est une cover du Rock Island Line de Leadbelly, mais influencé par la version skiffle de Lonnie Donegan. Il interprète le titre dans le Dorsey Brothers T.V Show, mais le simple avec Timber en face B (Decca 29883) ne rencontre qu’un succès d’estime. Il réalise ensuite trois autres simples pour Decca Silly Willy / Blue Eyed Mermaid (Decca 29922) , The Greatest Builder Of Them All / Hear Them Bells (Decca 30031) et Dealer In Dreams / Help Me (Decca 30225).

En 1957, Darin quitte donc Decca pour Atlantic records (plus pécisément sa filiale Atco) comme pour Decca il devient non seulement un artiste mais aussi un compositeur.
Il publie cette année là 2 simples Million Dollar Baby / Talk To Me (Atco 6092) et Don't Call My Name / Pretty Betty (Atco 6103) mais sans rencontrer un succès notable.

En 1958, il enregistre 5 simples pour Atco dont 3 tubes, le premier est Just In Case You Change Your Mind / So Mean (Atco 6109) le second est son premier hit majeur le rock rapide Splish splash, qui se vend très rapidement à plus de 1 million d’exemplaire et se classe N°3 Pop charts, N°1 R&B charts, N°2 Cash box et N°18 des UK charts) le titre possède des paroles comiques coécritent avec le DJ radio « Murray the K » Kaufman, Early in the Morning /(titre qui sera enregistré par Buddy Holly pour Decca)/ Now We're One (Atco 6121) se classe 24 des pop charts, N°8 des charts R &B et 25 du cash box, Queen of the Hop (très bon rock) / Lost Love (US Atco 6127/UK London 8737) qui se classe 9 des pop charts,  6 des charts R &B, 12 au Cash box et 24 des UK charts et enfin Mighty Mighty Man / You're Gone (Atco 6128). On peut également noter que devant le succès de l’artiste chez Atlantic, Decca sort le simple de Darin soit Silly Willy / Dealer In Dreams (Decca 30737) mais sans succès.

En 1959 Darin sort trois simples le rock rapide Plain Jane / While I'm Gone (Atco 6133) qui se classe 38 des pop charts et 30 du cash box,  suivi du medium rock Dream lover (qui se vend à plusieurs millions d’exemplaire) avec en face B Bullmoose (US Atco 6140/UK London 8867) qui se classe second des Pop charts, quatrième des charts R & B, troisième au cash box et premier des UK charts et Mack the knife (un standard écrit par  Kurt Weill pour son célèbre Threepenny Opera (Opera de 4 sous). Son style vocal se place ici plutôt dans le style de Frankie Laine (plus jazz pop que rock), le titre se place à la première place des hit parades durant 9 semaines et se vend également à plus d’1 million d’exemplaire. Il obtient avec se titre le Grammy Award du disque de l’année 1960. Le titre est édité sur le simple (US Atco 6147/UK London 8939) avecx en face B Was There A Call For Me qui se classe premier des pop charts, sixième des charts R & B, premier au cash box et premier des UK charts,

Devant sa célébrité montante il enregistre en 1960 de nombreux titres dont 6 se classes dans les hit parades comme en particulier avec Beyond the Sea en une version anglaise jazzy de La mer de Charles Trenet qui sort avec en face B That's The Way Love Is (US Atco 6158/UK London 9034) qui se classe 6 des pop charts, 15 des Charts R &B, 7 au cash box et 8 des UK charts, on peut citer aussi Clementine / Tall story (US Atco 6161/UK London 9086) qui se classe 21 des Pop charts, 13 au cash box et 8 des UK charts, Won't You Come Home Bill Bailey? (US Atco 6167/UK London 9142) qui se classe 19 des pop charts, 16 au cash box et 34 au UK charts, Beachcomber / Autumn Blues (Atco 6173) 100 au pop charts et 50 au cash box, Artificial Flowers (Atco 6179) 20 au pop charts et 19 au cash box et Christmas Auld Lang Syne (Atco 6183) 51 des pop charts et 50 au cash box. Les records de vente que Daruin remporte cet année là il les doit aux talents conjugués des fondateurs de Atlantic records Ahmet et Nesuhi Ertegûn et du producteur Jerry Wexler associé également aux arrangements de Richard Wess.

Les titres Mack the Knife et Beyond the sea qui ne sont pas vraiment des rockc font de Darin une des vedettes de premier plan du début des 1960’s. Il fait alors salles combles lors de ses performances au Copacabana nightclub de new York, et se produit avec autant de succés dans les Casinos de Las Vegas. C’est également en 1960 qu’il commence sa carrière d’acteur dans le film Dan Raven avec en vedette Skip Homeier qu’il poursuit avec la comédie romantique  pour adolescents Come September, dans laquelle il rencontre Sandra Dee alors agé de 18 ans avec qui il se marie.

Durant les 1960’s il fait une carrière de producteur devenant le mentor de Roger McGuinn avant qu’il ne forme son groupe The Birds.

En 1961 , il continu à se distinguer dans les charts avec le très bon simple Lazy river / Oo-Ee Train (US Atco 6188/UK London 9303) qui se classe 14 des Pop charts, 18 au cashbox et second des UK charts, Nature boy / Look for my true love  (US Atco 6196/UK London 9375) qui se classe 40 des pop charts, 31 au cash box et 24 des UK charts, avec la BO du film come September soit Theme From "Come September" / Walk Back To Me (US Atco 6200/UK London 9407) qui se classe 113 des pop charts, 55 au cash box et 50 des Uk charts, You Must Have Been a Beautiful Baby / Sorrow Tomorrow  (US Atco 6206/UK London 9429) qui se classe 5 des Pop charts, 7 au cash box et 10 des UK charts, enfin sort le simple (US Atco 6214/UK London 9474) contenant Irresistible You (15 pop charts et 16 au cash box) couplé avec un nouveau très bon rock Multiplication (30 pop charts, 26 cash box et 5 des UK charts). De son union avec Sandra Dee né cette année là leur fils Dodd Mitchell Darin.

En 1962 il obtient de nouveaux hits avec Things / Jailer Bring Me Water  (US Atco 6229/UK London 9575 ) (N°3 des Pop charts, 10 au cash box et 2 des UK charts titre qui sera interprété par Dean Martin en 1967 lors de l’émission TV Movin’ with Nancy), What'd I Say (Part 1)/ What'd I Say (Part 2) (Atco 6221) cover du classique de Ray Charles qui se classe 24 des pop charts et 6 au cashbox), Baby Face / You Know How  (US Atco 6236/UK London 9624) qui se classe 42 des pop charts, 38 au cashbox et 40 des UK charts et I found a new baby /Keep-a-walkin’ (Atco 6244) qui se classe 90 des pop charts. C’est à la fin de cette année qu’il quitte Atlantic pour Capitol records et sort le simple If A Man Answers/All By Myself (US Capitol 4837/UK Capitol 15272) qui se classe 32 des pop charts, 28 au cash box et 24 des UK charts. On peut enfin noter qu’il tourne dans les films  Too late blues, State fair, Hel lis for heroes, If an answer et Pressure point.

En 1963, il gagne le Golden Globe award du  "Most Promising Male Newcomer" pour son rôle dans Pressure point.. Les 2 simples suivant qu’il sort pour Capitol sont des hits comme You’re the reason i’m leaving (N°3 des charts) et 18 Yellow roses (N°10 des charts). Qui sont les premiers de la série de hits qu’il obtient pour Capitol records, pèriode que je ne détaille pas plus car ce n’est plus du rock n’roll.
En 1964 il est producteurs des albums Soul city de Rosey Grier et Made in the shade de Jimmy Boyd.

En 1966, il resigne chez Atlantic et obtient encore un gros hit avec la chanson folk   If i were a carpenter,

En 1967, Darin divorce de Sandra Dee.

En 1968, il particippe à la campagnede Robert Kennedy

En 1969, il fonde une maison de disque Direction records, et obtient un tube avec Simple song of Freedom.

Dans les 1970’s il enregistre des albums pour Motown records, en 1972 il présente sa propre émission tv The Bobby Darin Amusement Company, en Juin il se marie avec Andrea Yeager, mais décède le 19 Decembre 1973 à l’âge de 37 ans.

En 1990, Darin est introduit au Rock n’roll hall of fame et en 1999 au Songwriters hall of fame.

Je possède 2 lps de Darin, le trés bon Bobby Darin - Star-Collection sur le label midi (mid 20 031) qui est plutôt un album rock soit les titresSplish splash, jailer bring me water, I got a woman, Dream lover, Oo - Ee train, Mack the knife, Things, Sorrow tomorrow, Beyond the sea, Queen of the hop, I'll b there et Multiplication.Autre disque excellent le Twist avec Bobby Darin (Atlantic - 312.004) qui contient 12 rock enregistré par Darin à la fin des fifties et compilé sur ce disque en 1962 soit les titres Bullmose, Early in the morning, Mighty myghty man, You know how, Somebody to love, Multiplication, Irresistible you, Queen of the hop, You must have been a beautiful baby, Keep a walkin', Pity miss kitty et I ain't sharn' Sharon.

 

Découvrez la playlist 1 Bobby Darin avec Bobby Darin

 

 

  

 

 

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