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  • : Rockin-records le son du rock n'roll authentique au travers des disques
  • : Ce site présente le rock n'roll des fifties (1950's) sous ses différents courants musicaux: Rockabilly, Jump, Jive, Doo Wop, rhythm and blues, teen rock, twist au travers des disques.
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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 14:46

Dans la mythologie Rock 'n' rollienne, il y a des évènements incontournables, l'un d'entre eux est l'accident d'avion qui coute la vie à 3 légendes du Rock 'n' roll Buddy Holly, Ritchie Valens et The Big Bopper et le pilote d'avion Roger Peterson le 3 Février 1959 proche de Clear Lake (Iowa).

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Buddy Holly est séparé de ses Crickets et son nouveau groupe se compose de Waylon Jennings, Tommy Allsup et Carl Bunch (c'est le groupe qui accompagne également lors de cette tournée les autres artistes) ils font une tournée qui doit faire 24 villes du Midwestern et 3 semaines (soit presque 1 concert tout les soirs).

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Sur cette tournée nous trouvons d'autres artistes comme Ritchie Valens (qui à deux tubes nationaux avec C'mon let's go et Donna qui sera suivi par La Bamba aprés sa mort), The Big Bopper (alias J P Richardson avec son énorme tube Chantilly lace) mais aussi Dion & the Belmonts avec leur tube I wonder why et Franky Sardo avec son petit hit Take out.

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La tournée commence à Milwaukee (Wisconsin) le 23 Janvier 1959, on peut noter une absurdité sur la logique des dates en effet les distances entre les dates se succédant est trop longue pour permettre un véritable repos pour les ratistes.

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Le bus qui amènent les artistes de villes en villes tombe en panne de chauffage peu de temps aprés le début de la tournée à Appleton (Wisconsin), Carl Bunch le batteur de Buddy Holly est hospitalisé à Ironwwod (Michigan pour des angelures aux pieds.

 

Et c'est à tour de rôle que Dion DiMucci, Valens et Holly tiennent la batterie lors des concerts suivant soit Green Bay (Winsconsin) et Clear Lake (Iowa).

 

C'est au matin du 2 Février 1959 que les artistes arrivent à Clear Lake pour jouer à la Surf Ballroom, et jusque là ils n'ont pas fait de pause depuis le début de la tournée.

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https://www.surfballroom.com/

 

Fatigué de ce voyage en bus Buddy Holly décide de louer un avion pour ce rendre à la prochaine étape Moorhead (Minnesota) mais avec seulement que 3 places disponibles, réservé au départ aux  deux musiciens restant de Holly.

 

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Big Bopper qui est malade du à des dérangements intestinaux demande la faveur à Jennings de lui laisser sa place dans l'avion, ce dernier accepte.  Holly qui plaisante avec Jennings de son échange de place dans l'avion lui dit: "Eh bien, j'espère que votre vieux bus se fige dans la glace"  Jennings lui répond "Eh bien, j'espère que votre viel avion s'écrase" .

Et c'est en jouant à Pile ou face la place d'avion que Valens remporte la place de Allsup.

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Il semblerait que l'accident est du à une perte de contrôle de l'avion  (un Beechcraft Bonanza de 1947) du pilote du à de trés mauvaises conditions météo (une tempête de neige) qui entraine un manque de visibilité et un mauvais calcul de l'altitude. L'avion est retrouvé à 9,7 km au nord de l'aéroport de départ.

 

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C'est le 7 Février 1959 que les obsèque de Buddy (marié depuis tout juste six mois avec María Elena ont lieu à l'église Baptiste de Lubbock (la ville natale de Holly). Sont présents Jerry Allison, Joe B.Mauldin, Niki Sullivan, Bob Montgomery, Sonny Curtis et Phil Everly. 

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La première chanson commémorant le drame est Three Stars d'Eddie Cochran, on peut parler également de Ballad of Donna et Peggy Sue de Ray Campi et Bopper de Donna Dameron, le nom "The Day the Music Died" vient de la chanson commémorant le drame American Pie écrite par Don Mc Lean (et qui sera un gros tube national) évènement qui marque la fin de l'innocence de la génération qui a vu la naissance du rock 'n' roll.

 

En 1988 Ken Paquette un fan des 1950's du Wisconsin, fait élever un mémorial composer par une structure d'acier réunissant une guitare et 3 disques avec le nom des artistes disparus. 

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Ce dernier est situé sur le terrain d'une ferme privé à 8 km au Nord de Clear Lake.

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On trouve un second monument sous la forme d'une grande paire de lunette Wayfarer comme porté Buddy Holly à l'endroit exact du crash.

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Enfin le 17 Juillet 2003 est inauguré par Ken Paquette un second mémorial au dehors de la la Riverside Ballroom de Green Bay (Winconsin) ou Big Bopper, Holly et Valens se produisent le soir du 1 er Février 1959.

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Paroles de la chanson American Pie de Don Mc Lean:

 

A long, long time ago...
I can still remember
How that music used to make me smile.
And I knew if I had my chance
That I could make those people dance
And, maybe, they’d be happy for a while.

But february made me shiver
With every paper I’d deliver.
Bad news on the doorstep;
I couldn’t take one more step.

I can’t remember if I cried
When I read about his widowed bride,
But something touched me deep inside
The day the music died.

 

http://www.angelfire.com/music5/archives/tribute.html

 

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Concert memorial au surf Ballroom en 2012

 

 

 

 

 

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 20:14

Dans l'histoire du rockabilly et du Rock 'n'roll, Ronny Weiser1.jpg et son label rollin' rock sont des éléments incontournable de l'histoire de cette musique durant les 1970's et le début des 1980's.

 

C'est à Milan que Ronny Weiser voit le jour le 14 Juillet 1946, c'est en 1958 qu'il entend les premiers disques américains soit Bill Haley and the Comets, Louis Armstrong et les Platters. Mais c'est lorsqu'il voit au cinéma le film Loving You avec Elvis Presley que le jeune Ronny est définitivement  envouté par le démon du rock 'n' roll. Durant les 1960's il va à l'école en Italie habillé en blue -jean et chemise Cow boy et coiffé comme Elvis, tandis que ses camarades sont en Chemise blanche avec costars et cravate et les cheveux coupés trés courts. Mais à l'Italie à l'époque les communistes ou les néo facistes sont complètement anti-américaniste et lui cherchent souvent des histoires.

 

C'est en 1965, qu'il part pour les USA, et s'inscrit au U.C.L.A. college, ou il obtient un diplôme d'électricien.

Mais Ronny est déçu de ne pas entendre assez de rock 'n' roll aux USA , pour cette raison il fonde en 1969 le Hollywood Rock and Roll Fan Club.

 

Plus tard parait le premier numéro de sa revue Rollin' Rock nom choisie en réaction à la revue Rolling Stone correspondant à la culture hippie de l'époque et consacré aux groupes comme Led Zeppelin ou Jefferson Airplane.

 

Ce magazine au départ composé de quelques pages photocopiées, se répend dans le monde entier, en effet Ronnie l'envoie même gratuitement à des fans des pays de l'Est qui n'avaient pas assez d'argent pour l'acheter.

 

C'est en 1971, que Ronny sur sa lancée créé son propre label Rollin' Rock records qui réédite des titres méconnus à l'époque du rockabilly et rock 'n' roll des fifties , le premier sera un ep avec Jimmy Patton suivi de simples de Bob Taylor and the counts, Patt Cupp, Sonny Cole, Whitey Pulle, Bob Luman, Alvis wayne, Long John Hunter, Bill Chappell et David Ray. Les disques se vendent comme des petits pains auprés du public de fans de rock 'n' roll européen essentiellement britanique et scandinaves.

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Il rencontre le jeune chanteur Jimmie Lee Malson agé de 14 ans lui aussi fan de rock 'n' roll et dont la voix est proche des chanteurs des fifties. Ronny l'enregistre alors à son domicile sur son magnetophone afin d'éditer le premier disque original de son label.

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Mac Curtis, Ronny Weiser et Ray Campi

 

C'est rapidement aprés qu'il permet de faire réenregistré des purs rockers des fifties alors oublié en ce début des 1970's comme Ray Campi, Mac Curtis, Jackie Lee Cochran.  Grâce aux concerts qu'il organise entre autres avec Ray Campi and the Rockabilly Rebel's au club Palomino (Hollywood)  qu'une nouvelle géneration de fans de pur rock n'roll agé de 13 à 18 ans commence à affluer aux concerts. 

 

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Les deux fils de Ronny Jeremy & David Weiser chantant  Pink & Black Days de Narvel Felts.

 

Certains albums Rollin' Rock sont quelques fois enregistré en re-recording, c'est à dire que la voix est quelques fois enregistré par le chanteur avec un casque sur la tête dans lequel passe l'instrumentation enregistré séparément. Il faut aussi savoir que le studio de Ro,nny est en fait son salon, on peut noter des détails amusants comme un chien qui aboie sur I'm looking for my baby de et par Chuck Higgins et un téléphone qui sonne au milieu du solo de West Memphis Blues titre de l'alum Rollin' the rock vol.2.

 

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Ronny Weiser et Big Joe Turner

 

On peut aussi parler de la fameuse compilation Forever Gene Vincent (chroniqué sur Rockin' records) depuis son arrivée aux USA Ronny grand fan de Gene, ce dernier habitte non loin de chez lui, il le rencontre et devient son ami, et 4 semaines avant le mort de celui ci, il enregistre pour Ronny 4 titres que ce dernier lui promet d'éditer une fois qu'il aurait son propre label. ce sera chose faite en 1980 avec l'édition du disques précédemment cité.

En cette fin des 1970's et début des 1980's Ray Campi tout comme Crazy Cavan  ou Robert Gordon seront des éléments incontournable du revival mondial et inatendu qui explosera avec les Stray Cats.

Parmis les autres artistes du label de l'époque on peut citer entre autres Gene Vincent, Ray Campi & His Rockabilly Rebels, Charlie Feathers, Mac Curtis, Alvis Wayne, Johnny Carroll, Sid King, Bill Haley's Original Comets, Chuck Higgins, Narvel Felts, Johnny Legend, Jimmie Lee Maslon, Mack Stevens, Jackie Lee Cochran, Tony Conn, Colonel Jim Silvers, Screamin' Scott Simon, The Blasters, Ravenna & The Magnetics, Rip Masters, Ronnie Mack, Cort Murray, Ezra Charles, Richard Berry, Merle Travis, Louie Lymon, Freddie Blassie, Mae West, Sarah Harris, Chuck E.Weiss, Nikki Corvette et  Billy Zoom,

 

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Gene Vincent lisant la revue Rollin Rock

 

On peut citer le titre hommage au label Rollin' Rock rock du chanteur britanique Bobby Clifford (alias Al Roberts Jr) qui sera éditer sur le lp Sonet The Best of  British Rockabilly (album chroniqué sur Rockin' records). On peut également noter que durant cette pèriode les artistes Rollin' Rock comme Ray Campi, Mac Curtis ou Charlie Feathers seront en compétition en haut des charts finlandais avec John Travolta, Abba ou Donna Summers!!

Un groupe de Rockabilly et Western Swings Japonais (chroniqué sur Rockin' records!!) s'appelle en référence au label The Rollin' Rocks. Et le titre That certain Female de la Bande Originale du film de Quentin Tarantino Kill Bill 2 chanté par Charlie Feathers est une réalisation Rollin' Rock de 1974.

 

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Rockin' Ronny Weiser et son fils David

 

Enfin, même si les 1970's et 1980's correspondent à l'age d'or du label, ce n'est pas pour autant que ronny abandonne la production de nouveaux artistes on peut citer des artistes des 1990's et 2000's comme Rip Carson, Johnny & The Blades, Dragstrip77, The Shuffle-Aires, The Chop Tops, The Starlight Drifters, The Sin City Surfers, etc...

 

  Quelques albums Rollin' Rock

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charlie feathers that certain female she set me free-45025-  Higgins Chuck-Phd

 

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Ray-Campi-RR006-FrontUG  Ray-Campi-RR008-FrontUG

 

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Cross-The-Line-cz-front.jpg  folder-copie-1.jpg

Des liens à visiter:

http://www.rollinrockrecords.com/

http://www.myspace.com/rollinrockrecords

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 00:39

Dans l'histoire du rock n'roll il n'y a pas seulement les chanteurs, les producteurs de disques mais il ya aussi les producteur de show musicaux.

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Cliff richard dans Oh boy

 

 

 Nous avons vu pour les USA Alan Freed et il n'est pas abusif de penser que Jack Good est son équivalent anglais.

 

 

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Cuddly Dudley, Vince, Harry Robinson, Peter Elliott, Norman Newell,
Jack Good, Stan Dallas, John Barry, Neville Taylor and Geoff Love
at EMI Studios Abbey Road during the recording of the OH BOY! album.
Photo by Harry Hammond courtesy of V&A Publishing

 

En effet, l'histoire du rock n'roll anglais des fifties et du début des sixties est intimement liée aux réalisations télévisuelles de Jack Good. Good est né le 7 Aout 1937 à Londres, il va à l'université d'Oxford et admire Sheakspeare et Laurence Olivier.

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Cliff Richard interprettant Move it ! dans Oh boy!

 

C'est en voyant le film Rock around the clock qu'il se passionne pour le Rock 'n' roll alors balbutiant en Grande Bretagne.

 

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Le lp Jack Good's Oh Boy!

 

 On lui doit des programmes comme 6.5 Special (sur la BBC entre 1957 et 1958) qui met en avant le scène musicale Skiffle avec des artistes comme Bob Cort, Worried Man, King brothers et Lonnie Donegan mais aussi les premiers rockers anglais comme Terry Dene, Wee Willie Harris, Don Lang et Tommy Steele ainsi que le jazzman Chris Barber. Son programme est extrèmement populaire avec une moyenne de 12 milions de spectateurs par semaine, mais la BBC réduit le temps du rock 'n' roll pour mettre plus de sketches comiques. On peut noter la réalisation de deux albums le 25 cm Stars of Six Five Special (Decca lf 1299) et le lp Six Five Special (Parlophone PMC 1047)correspondant en fait au film de cinema Six Five Special présentant sur grand écran des prestations scéniques de nombreux artistes de l'émission TV du même nom.

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Jack Good avec ses lunettes dans le style de celles de Buddy Holly

 

Good quitte la BBC pour le show concurentiel de ABC-TV, Oh boy qui commence le 15 Juin 1958, le rythme, l'ambiance son tels que la BBC met un terme à 6.5 Special qui ne tient pas le choc face à la nouvelle émission Tv du transfuge Good.

 

 

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Don Lang dans Six Five Special's

 

Les artistes sont toujours présentés de manière originale et ces nouveaux talents sont souvent suggeré par l'impressario Larry Parnes.

 

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Cette nouvelle émission fera découvrir les nouveaux rois du rock britanique comme Marty Wilde, Cliff Richard, John Barry Seven et Vince Eager. Il en sortira un lp Jack Good's Oh boy! (Parlophone PMC 1072).

 

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Oh Boy! s'achève le 30 Mai 1959, et Good continu avec une nouvelle émission Boy Meets Girls qui sera présenté par Marty Wilde.

 

 

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C'est dans ce fameux programme que passe en live Eddie Cochran et Gene Vincent, Good conseille alors à Gene Vincent pour sa tenue de cuir noir avec chaine et médaillon.

 

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Gene Vincent et Eddie Cochran dans Boys Meets Girls en 1960

 

 L'émission qui suis en 1960 est Wham (sur ITV) présentée par Marty Wilde et Billy Fury dans laquelle passe Johnny Kidd. En 1964 commandité par Brian Epstein il réalise un programme autour des Beatles Around the Beatles et le programme à la tv US Shiding.

 

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Générique d'un Shinding! à Hawaï en 1964

 

En 1968 il fait à Los Angeles une adaptation rock d'Othello sous le nom de Catch my soul avec Jerry Lee Lewis et de retour en Grande Bretagne il fait une version modernisée de Oh Boy! (avec entre autres Shakin' Stevens).

On peut aussi signalé qui est coproducteur du légendaire album The Sound of Fury de Billy Fury.

 

 

 

 

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 22:07

C'est totalement par hasard que j'ai eut connaissance de l'exposition d'art Wild cats & Teddy Boys qui a eut lieu dans la Galerie Voskel du 5, rue Jean-Pierre Timbaud Métro Oberkampf, Paris du mardi 5 avril au samedi 21 mai .

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Il s'agit de l'exposition réalisée par les deux artistes féminins Emma et Kashink .première artiste féminin féminin du graffiti et Kashink. 

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Emma de son vrais nom  Florence Blanchard (de son vrais nom) est la première artiste fémini français du graffiti et plutôt issu de la culture Hip hop.

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Mais c'est par hasard qu'elle subit l'influence de la culture rockabilly:
"J'ai toujours connu la culture rockabilly bien que je n'en ai jamais fait parti. En Angleterre, où je passe la moitié de mon temps, elle est omniprésente. Mais ce n'est que récemment et inconsciemment qu'elle a influencée mon travail. Une fois, en peignant dans la rue en Angleterre, on m'a dit que mes personnages ressemblaient à des Teddy boys. Mais ce n'était pas vraiment voulu".

 

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C'est ainsi que cette culture qui nous est cher est devenu sa source d'inspiration. Elle fait m^me un parallèle étonnant:  "Si l'on considère que le mouvement des Teddy Boys est une sous-culture du rock'n'roll britannique des années 1950, on peut penser qu'il s"agit de l'ancêtre des contre-cultures des décennies qui ont suivit. Et donc de façon indirecte, du graffiti".

 

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KASHINK, quand à elle, issue d’un background Rock’n’roll pur et dur, revient vers ses premiers amours en illustrant dans cette expo une galerie de dandys sapés à l’anglaise mais aussi les grandes thématiques du mouvement Rockabilly

 

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KASHINK, quand à elle, issue d’un background Rock’n’roll pur et dur, revient vers ses premiers amours en illustrant dans cette expo une galerie de dandys sapés à l’anglaise mais aussi les grandes thématiques du mouvement Rockabilly.

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Référence web:

http://leviffocus.rnews.be/fr/loisirs/reportages-photo/les-vestiges-rockabilly-de-couleur-cafe-les-dropmen-d-ema/album-1195069685713.htm

http://www.gaellelepetit.fr/blog/?p=675

http://www.wuzzmag.com/2011/04/wild-cats-teddy-boys-galerie-voskel.html

http://cristal-arturbain.vefblog.net/92.html

http://www.flickr.com/photos/brindamour/5589033204/

http://www.blendculture.com/2011/04/wild-cats-teddy-boys-kashink-et-ema/

http://www.clarkmagazine.com/news/wild-cats-teddy-boys-galerie-voskel/

http://www.voskel.com/wild-cats-teddy-boys

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 11:07

Jurgen Vollmer est un photographe allemand né à Hambourg 2rqui a fait sa célébrité en photographiant les Beatles lorsqu'ils étaient encore inconnu du grand public entre autres lors de leurs légendaires passages au Star Club de Hambourg en 1960. L'une de ses photos représentant John Lennon dans une porte cochère sera utilisé pour la pochette de l'album Rock n'roll de ce dernier. Ces photos plus un grand nombre particulièrements réussis de clichés de jeunes fans de rock n'roll français au début des sixties (on peut y voir le chanteur Moustique) sont réunis dans le célèbre ouvrage Rock 'n' roll times paru aux Editions de Nesle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:46

Les Editions Stéphane Bachés ontrock-n-roll-vinyls.jpg depuis quelques années édité des livre particulièrement bien documenté sur les  disques Vinyls citons Psychedelic vinyls, Rock vinyls, Progressive rock vinyls, Yéyé vinyls etc.... Et grâce au talent du scénariste écrivain et grand amateur de Rock n'roll Rodolphe (à qui l'on doit la BD sur Gene Vincent chroniquée également sur Rockin Records) sort enfin le Rock and Roll vinyls.

J'ai particulièrementy adorré ce livre car une sorte de pendant papier à Rockin' records, il permet d'admirer plus de 700 pochettes de vinyls de Rock n'roll allant des origines jusqu'au 1980's, dont de nombreux collectors, le texte est lui aussi à la fois concis et détaillés et trés plaisant à lire le tout agrémenter d'une mise en page trés réussi et des reproductions des pochettes d'une grande qualité.

le blog de rodolphe: http://rodolphe-scenariste-bd.blogs.midilibre.com/

Texte de présentation du livre:

Il ya 60 ans naissaient le vinyle et le rock 'n' roll: une autre culture, une autre musique, un autre art de vivre. A travers près de 700 pochettes de disques, d'innombrables portraits et anecdotes, retrouvz ceux qui en furent les héros: Elvis Presley, Eddie Cochran, Chuck Berry, Gene Vincent, Buddy Holly et tant d'autres....

 

 

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 20:09

Voici un livre bien documenté sur les guitares des sixties à conseiller à tout les amoureux de  cette époque.

Texte d'intro du livre: 9782841021123.jpg

Vous êtes mordus de vielles guitares... de Oldies... de Vintages? Vous les collectionnez et aimez les restaurer? Cet ouvrage est fait pour vous!

Combien de fois vous est-il arrivé de dénicher dans une brocante, un marché aux puces ou un vide greniers, des guitares qui ont souvent entre trente et quarante ans ne fonctionnant plus du tout, parce que des mains saboteuses ou inexpérimentées étaient passées par là. Les vieux cables cassent parfois et les soudures attaquées par le verre de gris ne font plus contact. Grâce à une centaine de schémas de câblages, reconstitués à partir de guitares originales en état de marche, vous pourrez rendre vie à votre instrument.

Vous pourrez aussi changer le câble d'une guitare au schéma classique pour l'un de ceux signés par des grands noms de la guitare contemporaine tels que Eric Johnson, Buddy Guy ou Tom Delonge. Un lexique précis en fin d'ouvrage vous aidera à bien comprendre les termes techniques.

Un chapitre est consacré à quelues luthiers qui ont fabriqué des guitares jazz et jazz manouche.

Enfin, des photos couleurs (plus de 500) et des textes détaillés, ainsi que des chiffres et des chronologies sur de nombreuses autres guitares et basses anciennes, américaines, asiatiques et eropéennes, aussi diversses que les Airlines, les Kimberly, les Höfner, les Burns, les Egmond, les Davoli Wandré, les Goya, les Futurama... Vous permettront didentifier votre instrument.

Sans oublier de nombreuses anegdotes qui ponctuent la fabuleuse histoire de ces guitares mythiques qui n'auront plus aucun secret pour vous!

 

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Cliquez sur les images pour les agrandir

 

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Cliquez sur les images pour les agrandir

 

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Cliquez sur les images pour les agrandir

 

L'auteur est collectionneur de guitares vintages un liens sur lequel on peut voir une partie de sa collection:

http://www.fetishguitars.com/html/collectors/bernard.html

 

Le contacter :

bernard.iffra@wanadoo.fr

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 23:15

Entre le 22 Juin et le 28 Octobre 2007, rock.jpgc'est déroulé au musée de la Fondation Cartier de Paris, l'une des plus fabuleuse exposition qui n'est jamais été faite sur le Rock n'roll  depuis le boogie woogie précurseur du rock de la fin des années 1930's jusqu'a son age d'or qui atteind son paroxisme en 1959.  Même si les origines musicale du Rock n'roll tiennent une place importante avec le Boogie Woogie, Gospel, Blues et Jive,  la période la plus présente est  celle correspondant à la naissance du rock n'roll en tant que style à part entière c'est à dire les années 1950's et plus particulièrement la seconde moitier de la décennie. Mais que trouvait on dans une exposition sur le rock n'roll? Une Cadillac 1953, des Juke box américains de la fin des 1940's et des 1950's dont un que tout visiteur peut faire fonctionner afin d'écouter l'ensemble des 45 tours de rock n'roll fifities qu'il contient, des reproductions fidèles de magazines musicaux pour Teenagers de l'époque que l'on peut feuilleter en écoutant  en même temps grâce à des casques des playlists de pur rock n'roll fifties, la reproduction d'un studio d'enregistrements avec tout son matèriel vintage des années cinquantes dans lequel planait l'âme de Buddy Holly, des radios américaines faites en  baquellite multicolore, un grande salle ou l'on projetait à intrevalle régulier le film documentaire Rock n'roll the early days (racontant au moyens de vidéos d'époque et de commentaires trés réussis les débuts du Rock n'roll dans les fifties), des affiches de concerts de rock n'roll de l'époque, des vitrines permettant aux visiteurs d'admirer des guitares ayant appartenues à Bo Diddley, Elvis Presley ou Buddy Holly, et une multitude de disques originaux allant de 78 tours Sun records, à des albums 33 tours de Gene Vincent, des vidéos rares de Carl Perkins ou Chuck Berry  et des objets et documents autentiques totalement incroyables comme par exemple une des fameuses veste d'Eddie Cochran ou le contrât d'Elvis chez Sun records. C'est pour moi l'un des mes souvenirs les plus incroyables, j'ai cru le temps de ma visite à cette expostion que le jardin d'Eden n'était pas un mythe mais bien une réalité. 

 

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Article de Juillet 2007 du site Evene.fr

ROCK’N’ROLL 39-59 A LA FONDATION CARTIER

Interview de Katell Jaffrès

Caroline Bousbib pour Evene.fr - Juillet 2007

 

  Qui a dit que le rock était mort ? A la Fondation Cartier, l’exposition ‘Rock’n’Roll 39-59’, jusqu’au 28 octobre, rallume le courant et bat la mesure au son d’une musique qui n’a pas perdu un volt de son énergie, “around the clock”.
Tel un Grand Ole Opry (grand-messe de la country) virtuel, cette fresque mélodieuse prend des allures de réunion de famille fantasmatique. Une telle communion n’aurait été possible sans l’intervention de passionnés et de connaisseurs, unis pour l’amour du rythme. Au coeur du projet, Katell Jaffrès, co-commissaire de l’exposition, nous dévoile les secrets d’un rêve devenu réalité.895_1.jpg

‘Rock’n’Roll 39-59’ est une exposition protéiforme, riche en documents musicaux, archives populaires et souvenirs personnels. Comment êtes-vous parvenus à réunir tout ce matériel et quelle est sa provenance ?
Nous avons fait de nombreuses recherches en France, en Europe, beaucoup aux Etats-Unis. Aussi nous avons été en contact avec des institutions et des grands musées américains, notamment le Rock’n’Roll Hall of Fame à Cleveland et l’EMP à Seattle. Et puis des collectionneurs privés nous ont mis à disposition leurs disques, posters, magazines, “memorabilia”. De même, nous avons dû parcourir plusieurs brocantes pour trouver des disques manquants.
Cette exposition était le rêve de toujours d’Alain Dominique Perrin, directeur de la Fondation Cartier. Avait-il une idée précise de ce qu’il voulait montrer du rock’n’roll ?

L’agencement de l’exposition semble caresser deux attentes : l’une étant didactique, l’autre étant de stimuler en profondeur la mémoire collective, et à ce titre le rock a une résonance très forte. Parlez-nous un peu de cette mise en scène ludique et interactive.
L’exposition se divise en deux parties. Le rez-de-chaussée rassemble des objets, des documents, des photographies qui sont l’expression même du rock’n’roll et de ses codes dans les années 50. On peut voir une Cadillac, des juke-box, la reconstitution d’une régie de studio d’enregistrement. Autant de témoignages techniques, iconographiques de cette époque-là. En bas, le parcours est plus pédagogique. L’exposition a été conçue à partir d’un concept visuel. Nous avons été très attentifs à faire vivre l’héritage, que ce soit dans un circuit chronologique ou d’une manière plus éclatée. Cette exposition est aussi un parcours sonore : tout au long, on peut entendre de la musique, intercepter des extraits de films.895_2.jpg
Justement, ‘Rock’n’Roll 39-59’ ne tombe pas dans l’écueil de l’héritage au sens nostalgique du terme. L’interactivité des archives avec les vidéos donne à l’exposition une véritable dynamique. A ce titre, pensez-vous que le rock’n’roll est une chose du passé, ou est-ce une culture encore bien vivante ?
Je crois que le rock’n’roll est une culture emblématique du XXe siècle. Aux Etats-Unis, c’est vraiment de cette manière-là que les gens en parlent. On le ressent moins en Europe car c’est une culture importée en quelque sorte. Avec les années, le rock’n’roll a franchi les frontières américaines, s’est développé, puis est devenu autre chose. Alors non, ce n’est pas une chose du passé. Finalement, on opère juste un retour au fondement des musiques actuelles.
L’exposition insiste sur les conjonctures politiques et sociales qui ont vu naître la culture rock’n’roll, en particulier la réunion des cultures noires et blanches. Alors que les Afro-américains étaient touchés de plein fouet par des mesures ségrégationnistes jusqu’en 1954, le rock’n’roll était-il un enjeu politique ?
Les rockers ont directement participé à lever les barrières entre chanteurs noirs et chanteurs blancs, en particulier Elvis Presley895 4qui était empreint de musique gospel. Il a vraiment baigné dans cette culture et reprenait des titres originellement interprétés par des chanteurs noirs. Il a métissé cette musique pour la mettre sur le devant de la scène. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, de nombreux chanteurs blancs faisaient des reprises de chanteurs noirs, qu’on appelle des “cover version”. C’étaient des copies adoucies dans leurs rythmiques et dans leurs paroles de chansons créées par des musiciens noirs, mais qui pouvaient choquer l’auditoire blanc. A un moment donné, certains DJ’s dont Alan Freed ont refusé de diffuser ces “cover version” pour privilégier les originaux, plus libérés. Les jeunes ont préféré ces morceaux.
En parlant de postmodernisme, en plus des illuminations de Little Richard, ou l’envergure messianique d’Elvis Presley, le martyr de Buddy Holly, le rock a beaucoup à voir avec la foi. En témoignent ces performances déclenchant des transes, ces vêtements ou ces guitares observés comme des reliques. Est-ce que finalement le rock n’a pas supplanté la religion au XXe siècle ?
Vaste sujet. Peut-être qu’un certain nombre de personnes se reconnaissent à travers cette musique, dans ce qu’elle porte et comporte. En tout cas, elle a été un vecteur de messages. Il est vrai que les jeunes se sont totalement identifiés à la culture que le rock a engendrée. Alors oui cette musique peut être comprise comme une certaine croyance.
Il semblait vous 895_5.jpgtenir à coeur de montrer les différentes influences du rock’n’roll, entre autres celles du boogie-woogie, du jazz, du rhythm’n’blues, du gospel et de la country. Comment expliquer que ces courants aient fusionné à un moment précis ?
Si l’on se remet dans le contexte des années 40, c’est l’entrée des Etats-Unis dans le conflit mondial à partir de 1941. Après il y a eu la victoire. L’Amérique a bénéficié d’un regain de la production industrielle extrêmement fort qui a entraîné des opportunités d’emploi massives. Il y a eu de grands mouvements migratoires. Ces déplacements de la campagne vers les villes ont favorisé le mélange des cultures.
Le même phénomène observé chez les bluesmen des années 1930, partant en nombre vers le nord, dans la région de Chicago.
Effectivement. Il y a eu aussi un certain nombre d’apparitions techniques, comme l’arrivée du 45 tours et du microsillon, beaucoup moins fragiles et encombrants que le 78 tours. Les jeunes qui commençaient à avoir un pouvoir d’achat, ont pu s'offrir des disques et les écouter sur des pick-up, ou écouter la radio sur des transistors. Ils n’avaient plus à solliciter le poste familial. Ce fut donc une révolution musicale et technique.
Pourquoi alors a-t-on vu le rock’n’roll s’éteindre comme il était apparu ? Etait-il devenu trop commercial, plus assez corrosif ?

La période entre 1950 et 1959 marque probablement l’âge d’or du rock’n’roll. Un certain nombre d’événements ont pressé la fin de cette première étape. Il y a d’abord eu le départ d’Elvis pour l’armée (en 1958). Puis le mariage scandaleux de Jerry Lee Lewis avec sa cousine âgée de treize ans, signant par là le déclin de sa carrière. De son côté, Chuck Berry avait des problèmes avec la loi. C’était la mort de Buddy Holly dans un crash d’avion alors qu’il était en tournée, le départ de Little Richard en religion. Il est devenu pasteur après avoir eu une révélation lors d’un voyage en Australie. Les pionniers disparaissaient progressivement ou momentanément. C’était aussi l’année où le rock’n’roll s’exportait par-delà les frontières :g895 Bill Haley part pour sa première tournée en Angleterre. Alors oui, le moment décisif se situe exactement à la toute fin des années 50.
Avec leur look et leur attitude excentrique, les rockers de cette période 39-59 et le style de la classe moyenne bien proprette sous tous rapports détonnaient franchement. Au-delà des clichés, les rockers étaient-ils de véritables rebelles dans la société américaine d’après-guerre ?
Les musiciens du rock’n’roll se sont libérés d’un certain nombre de conventions, en particulier Elvis dont les déhanchements choquaient systématiquement. Ce n’était pas par provocation mais sa manière de s’exprimer. Il avait intégré l’énergie des chanteurs et danseurs noirs qu’il aimait tant, ce qui lui a permis de développer un style unique. A la télévision, on a même interdit de le filmer sous la ceinture. De même quand on entend les cris de Jerry Lee Lewis sur scène, on lui donne ce côté rebelle. Il allait au bout de son expression.
En parlant de figure originale, Elvis tient une place à part, celle qu’on lui devra toujours : celle du King. Une série de photographies d’Alfred Wertheimer présentes dans l’exposition nous le montre au moment de grâce, dans son intimité, juste avant qu’il ne devienne une star planétaire. Il semble déjà si différent des autres, à quoi tenait son aura ?
Je pense qu’Elvis Presley avait un charisme, une façon unique de capter l’objectif. C’était quelqu’un d’assez timide mais il est parvenu à s’exprimer à travers ses chansons.
Ces photos ont été prises en 1956, avant le succès. C’est toute la beauté de sa personnalité qu’on voit dans ces photos.
Enfin, à titre personnel, dans cette exposition, quelle est la pièce qui vous a le plus étonné, qui vous touche le plus ?C’est l’ensemble des affiches de cette époque. Le graphisme de ces posters de tournées ou de concerts est assez étonnant. Il annonce ce qui va être développé une décennie plus tard avec le Pop Art et son usage des couleurs. Ce sont des affiches très rares, dont certaines sont uniques ou n’existent plus qu’en deux exemplaires. Cet assortiment de documents nous révèle aussi comment les tournées étaient organisées. On voit qu’en tête d’affiche, il n’y a pas forcément que des Blancs. Ces posters sont les témoignages de changements sociaux à travers la musique.
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Article de paris.blog;lemonde.fr de Juin 2007

 

Expo Rock ’n’ Roll 39-59 à la Fondation Cartier | Typographie de concert

 

Enfin l’ouverture de l’expo Rock ’n’ Roll 39-59 à la Fondation Cartier. Le site est efficace et la playlist pour nous inviter à partager ce pur moment de bonheur est parfaite. Des posters de concerts, des voitures, des juke-box Wurlitzer et pas mal de photos d’Elvis, Vince et les autres… Voici quelques extraits de l’expo à visiter avant le 28 octobre 2007, c’est demain. Et bravo au graphiste qui a fait l’affiche et le site, c’est remarquablement rythmé. (Quiz: qui c’est?)

 

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Affiche du concert « America’s Greatest Teen-Age Recording Stars » du 19 janvier 1958 à Rochester, New York • Collection David Swartz, New-York • © Photo Sheldan Collins, Spontaneaous Accomplishments, LLC

Jimmie Lunceford • Collection Mitch Diamond of kardboardkid.com, Boston • © Photo • Charles Mayer, Boston • Affiche du concert du 12 février 1939 à Broadway, New-York.

 

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Affiche du concert « Winter Dance Party » du 25 janvier 1959 à Mankato, Minnesota • Collection David Swartz, New-York • © Photo Sheldan Collins, Spontaneaous Accomplishments, LLC

Hank Williams • Collection Pete Howard of postercentral.com • Affiche du concert prévu le 1er janvier 1953 à Canton, Ohio, que l’artiste ne donnera jamais. Il meurt à l’arrière de la Cadillac qui le mène au concert, victime d’un excès d’alcool et de médicaments.

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 Little Richard, Affiche du concert du 6 août 1957 à Louisville, Kentucky • Collection David Swartz, New-York • © Photo Sheldan Collins, Spontaneaous Accomplishments, LLC

 

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Juke-box Wurlitzer 1100, 1948 • Collection privée, Alfa Juke-Box, Paris • © Photo : Patrick Gries, Paris

 

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Guitare de Buddy Holly, 1943, Gibson J-45 Guitar • Première guitare de Buddy Holly – cuir personnalisé à la main par Buddy pour imiter le cuir de la guitare utilisée par Elvis Presley. • Collection de Buddy et Maria Elena Holly, sa veuve, de 1943 à 1990 • Photographe: Tim Henegan • Collection: Michael J. Malone, Seattle, WA

 

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Sun 78 RPM of Elvis Presley’s Recording Sun Records • Date de sortie : 1955 • © Sun logo is a trademark of Sun Entertainment Corporation • Used by permission

 

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Article de Juin 2007 Etapes.com de Cathy Lecruble

 

  Affiches, disques, objets, photographies, films et musique des années 1939-59 sont au rendez-vous de l'exposition Rock'n'Roll à la Fondation Cartier. En deux parties, l'exposition s'attache autant à la généalogie du Rock qu'à l'esprit de liberté et de rébellion de l'époque qui lui sont associés par le biais d'événements marquants et de protagonistes du mouvement. Témoin des années rocks des objets uniques comme une guitare de Buddy Holly, une veste du King, un mur de jukebox, une Cadillac ou encore la reconstitution d'un studio d'enregistrement typique années 50 s'étalent dans la galerie. Des photographies d'Elvis Presley prises par Alfred Wertheimer et le film « Rock And Rock : The Early Days » de Pamela Page et Patrick Montgomery agrémentent le tout. Les évolutions sociales, culturelles, politiques et artistiques de l'époque sont aussi représentées par le biais de figures emblématiques telles que Martin Luther King, Marlon Brando, James Dean et Jackson Pollock.

 

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Guitare d'Elvis Presley

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Claude Chastagner

, « Rock’n’Roll 39-59 », Transatlantica  , 2 | 2007 , mis en ligne le 21 janvier 2008. URL : http://transatlantica.revues.org/1902

Une Cadillac des années cinquante, une poignée de micros vintage, une demi-douzaine de postes de radio en Bakélite, trois guitares, quelques juke-boxes Wurlitzer, Seeburg et Rock-Ola, une projection vidéo d’une quinzaine de minutes, des dizaines d’affiches, de photos, de magazines et de 45 tours sous vitrine... Tel est l’inventaire sans surprise de la dernière exposition en date sur le rock. Sans surprise : la plupart des expositions ou des musées consacrés à la musique populaire, au rock en particulier, n’ont que rarement réussi à dépasser la simple accumulation de documents visuels et sonores.

 

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2Soyons honnêtes, les commissaires (Alain Dominique Perrin et Gilles Pétard) et scénographes (Nathalie Crinière et Eve-Marine Basuyaux) de l’exposition ont fait des efforts. Le sous-sol du bâtiment accueille une vaste fresque murale, qui retrace de façon chronologique les grandes étapes et les styles principaux, extraits sonores à l’appui (mais il faut bien du courage pour rester debout devant les panneaux pédagogiques à écouter, pressé par la foule, les explications diffusées par un casque au fil trop court pour pouvoir ne serait-ce que s’accroupir). Une élégante carte murale illustre les origines géographiques du rock’n’roll et une arborescence sonore en explore la généalogie musicale. Par ailleurs, les postes de radios sont bien jolis, on peut faire fonctionner un des juke-boxes et la Cadillac fait rêver... Mais est-ce bien suffisant pour 7,50 € ?

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3La vidéo diffusée sur écran géant dans une salle où se retrouvent, allongés à même la moquette, parents et enfants dans un sympathique brassage générationnel, malgré d’indéniables qualités pédagogiques, reprend sans le remettre en question le sempiternel récit de la naissance et de la mort du rock’n’roll, confortant les lectures linéaires et univoques et évacuant les complexités et subtilités propres à tout mouvement culturel. Sur l’écran, les extraits d’émissions de télévision, de films grand public et de documentaires se télescopent, leurs différences nivelées, de sorte qu’il devient impossible d’établir une distinction entre réactions spontanées et mises en scène soigneusement orchestrées. La plupart des extraits sonores proposés se contentent paresseusement de débiter les grands succès des artistes les plus connus, sans véritablement chercher à faire découvrir des titres moins rabâchés de leur discographie ou des artistes plus obscurs.

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4La seule originalité de cette exposition, c’est son bornage historique. Si 1959 correspond à la date communément admise comme la fin de la période rock’n’roll, 1939 est une suggestion plus intéressante qui nécessite de prendre en compte les origines africaines-américaines du genre, quinze ans avant que le succès d’Elvis ne l’impose à l’Amérique mainstream. Il faut également citer les émissions de radio ou les séances d’enregistrement dont les amateurs ont souvent entendu parler mais difficiles à se procurer. Il y a ainsi une certaine émotion à entendre la voix du DJ Alan Freed, l’inventeur de l’appellation « rock’n’roll », ou le célèbre débat entre Jerry Lee Lewis et son producteur Sam Phillips lors de l’enregistrement de « Great Balls of Fire » sur le caractère blasphématoire du morceau.

5De telles expositions soulèvent deux types de questions. Les premières sont d’ordre esthétique. Elles ont trait à la spécificité du médium : que faire de la musique populaire dans une salle d’exposition ? Les secondes portent sur leur fonction, sur les intentions de leurs concepteurs, entre démarche pédagogique, volonté de célébration et intérêts économiques.

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6Comment fait-on entrer de la musique dans une exposition ? Quels rapports le visuel et le sonore entretiennent-ils ? Comment montrer ce qui s’écoute ? La plupart des musées et des expositions offrent des réponses similaires et présentent sous cloche, soigneusement étiquetées, des collections de souvenirs, instruments, pochettes originales, photographies et objets divers ayant appartenus à des musiciens célèbres (de leurs vêtements à leurs voitures), le tout agrémenté de vidéos de concerts, d’extraits d’émissions de télévision et d’interviews. rock_n_roll.jpg

7La focalisation sur l’objet trahit une réification systématique de la musique. Au-delà de la possibilité d’écouter des enregistrements ou de visionner des extraits de films qu’il est de toute façon aisé de se procurer par ailleurs, la musique est réduite à ses traces matérielles. Ces traces sont supposées être par elles-mêmes expressives et évocatrices. Leur présentation procède rarement d’une réflexion sur la signification de leur juxtaposition, des dissonances qu’elles pourraient susciter avec l’œuvre musicale. L’accrochage est effectué selon les modalités d’une muséographie dénuée d’imagination : vitrines de verre pour les objets, cadres pour les pochettes, parcours chronologiques ou par style.

 

 

8La réflexion sur les rapports entre le visible et le sonore, entre l’image et le son n’est pas engagée. Rien n’est dit sur le fonctionnement métaphorique, métonymique ou ironique du rock, les procédés de déplacement ou de condensation qu’il utilise. Pas de remise en question de l’attachement émotionnel qui se forme entre le fan et la star, entre le fan et l’instrument. Rien non plus sur la place de la synesthésie, le lien entre forme et son, l’impact de l’objet sur la mémoire musicale, le sens de la perte lié aux technologies de reproduction. En définitive, ces présentations ne diffèrent guère de ce que peuvent offrir les Hard-Rock cafés ou les Dick Clark restaurants.

9La question qui se pose par ailleurs est celle de la fonction de ces expositions. Est-elle d’éduquer ou de vulgariser ? De distraire ou de préserver ? A qui s’adressent-elles ? Aux amateurs éclairés ou aux touristes culturels ? A l’élite ou à la masse ? Faut-il viser le plus petit dénominateur commun ou risquer l’exigence ?

10Loin d’apporter des éléments de réponse à la question de la pertinence de la représentation de la musique et des modalités de sa mise en espace, l’exposition de la Fondation Cartier n’envisage même pas qu’il existe de telles questions. Au bout du compte, le principal intérêt de l’exposition, ce sont les nombreuses photos sur l’Amérique de l’immédiat avant- et après-guerre qui y sont exposées, en particulier la superbe collection Alfred Wertheimer consacrée à Elvis en 1956. Mais ne quittons-nous pas précisément ici le domaine de la musique, avec les difficultés propres à sa mise en scène, pour entrer dans celui mieux maîtrisé d’une classique exposition d’œuvres d’art ?

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Texte de Irma.asso.fr

 

Rock’n’roll 39-59

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente à Paris du 22 juin au 28 octobre Rock’n’Roll 39-59, une exposition consacrée à la genèse du rock’n’roll aux États-Unis.

où l’on pourra admirer des affiches d’époque, des disques, des objets, des documents photographiques et audiovisuels rares et (re)découvrir ainsi les prémices du "terrible" rock’n’roll aux Etats-Unis.

Le site de la Fondation Cartierarts-graphics-2008_1128472a.jpg

Présentation :

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente du 22 juin au 28 octobre 2007 Rock’n’Roll 39-59, une exposition consacrée à la genèse du rock’n’roll aux États-Unis. Puisant ses origines dans la musique noire des années 1940, le rock’n’roll trouve son apogée avec Elvis Presley et sort des frontières des États-Unis à partir de 1956. Mais dès la fin de la décennie, l’incarcération de Chuck Berry, la mort de Buddy Holly et l’apparition de pâles copies commerciales des premiers rockers en signent déjà le déclin. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le rock’n’roll est le miroir d’une société en plein changement, se libérant du carcan de la ségrégation raciale. Des hurlements de Little Richard à la furie spectaculaire de Jerry Lee Lewis, de la sensualité d’Elvis Presley aux rythmes déjantés de Chuck Berry, le monde n’a plus jamais été le même après la naissance de ce nouveau genre musical. L’exposition, divisée en deux parties, nous entraînera dans un voyage sonore et visuel au coeur de ce phénomène musical transgressif. Une première partie s’attachera à retranscrire l’hédonisme et le formidable élan de liberté qui ont été au coeur de l’explosion du rock’n’roll au milieu des années 50. Conçue comme un parcours historique, une seconde partie nous fera connaître les origines de cette musique et nous guidera à travers l’histoire de ses principaux protagonistes. À travers des affiches d’époque exceptionnelles, des disques et objets rares, de la photographie, de l’image en mouvement et bien sûr à travers la musique et le son, cette exposition invite à revivre ce phénomène culturel fondateur de l’histoire américaine, véritable écho d’une société en pleine mutation.

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Article de artscape.fr

Rock’n'Roll, 39-59

Jusqu’au 28 octobre 2007

Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261, boulevard Raspail 75014 Paris, 01 42 18 56 50

Bill Haley, Bo Diddley, Little Richard, Chuck Berry, Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran, Buddy Holly, etc. Disque ElvisAutant de noms qui évoquent le rock’n'roll dans nombre d’esprits. Mais qui pourrait prétendre, pour autant, préciser dans quel ordre chronologique ces chanteurs hors normes ont marqué l’histoire des Etats-Unis et ont contribué à faire évoluer un courant musical révolutionnaire, porté par la nouvelle classe sociale des teenagers?

 L’exposition Rock’n'Roll présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain permet justement de nous rafraîchir la mémoire, tout en son et lumière!

Elle propose de transporter le visiteur dans l’Amérique de 1939, lorsque le boogie-woogie puis le rhythm and blues sur lequel danse déjà la communauté noire, font leur apparition dans les foyers blancs. Véritables séismes contre lesquels l’establishment musical a tenté de lutter, les préludes du rock’n'roll ont choqué la génération middle class, puritaine, ségrégationniste et conformiste issue des années d’après-guerre.

Mais l’élan du rock’n'roll va entraîner sans voie de retour la jeune génération qui répond à la liberté de ton et l’attitude provocante du King – Elvis Presley.

Le rock’n'roll évolue sous l’influence de la percée d’interprètes noirs, comme Chuck Berry – le seul qui survivra au retour de bâtonCadillac.jpg de la fin des années 1950 -, qui apportent la country des Etats du Sud ou le blues électrique. Sans oublier l’influence des gospels et des grands orchestres de jazz.
Le rock’n'roll offre l’unique opportunité de mélanger les communautés américaines et d’ouvrir les yeux aux WASP sur la valeur de leurs frères noirs. Les photos de Cornell Capa (au sous-sol) dénoncent le ségrégationnisme encore ambiant. L’une d’elles représente des toilettes publiques: une cabane pour les hommes, une pour les femmes, et une pour les « colored« .
L’esprit de liberté et de rébellion de l’Amérique des années 1950 va permettre l’avènement du Civil Rights Movement qui naît en 1955 et aboutit en 1968.

Ainsi, non seulement le rock’n'roll a libéré les Blancs de leur puritanisme et conformisme social – il faut voir la transfiguration de ces demoiselles de bonnes familles pleurant de tout leurPhoto corps, s’évanouissant, hurlant, à la vue d’Elvis! Mais il a également permis d’affranchir les Afro-américains de leur esclavage politique, économique et social.

D’où le retour à l’ordre à la fin des années 1950, nombre de maires ou de sénateurs interdisant les concerts de rock’n'roll car « c’était ramener les Blancs au rang des Noirs ».

L’exposition de la Fondation Cartier – vraiment exceptionnelle tant au niveau du contenu que de la scénographie – présente des objets rares. Comme les guitares d’Elvis Presley, de Buddy Holly et de Carl Perkins. Des affiches originales de concert. Une Cadillac – LE symbole de réussite sociale. Des juke-boxes que l’on peut s’amuser à faire fonctionner. De multiples points d’écoute. La reconstitution d’un studio d’enregistrement. Des photos d’époque des plus grands artistes, dont Alfred Wertheimer qui a suivi à ses frais Elvis, Dorothea Lange, Bruce Davidson et Elliott Erwitt.

Mais, elle propose surtout un film d’introduction de Patrick Montgomery et Pamela Page, Rock’n'Roll: The Early Days (1984) qui retrace de manière passionnante les débuts du rock’n'roll. Dans cette salle de projection/exposition (au RDC), chaque visiteur est captivé par le film et ne décolle pas ses fesses d’un iota – si ce n’est pour swinger au rythme des airs entraînants qui sont diffusés. Et ce, jusqu’au générique final…
Cette exposition en appelle à un large public, toute génération confondue, et fait vibrer la part de mutinerie en chacun d’entre nous!

 

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Texte Lisergid.com

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Séance inspiration & respiration graphique lors d'une visite à la Fondation Cartier ce week-end, le fameux bâtiment de Jean Nouvel, pour y découvrir l'exposition ROCK’N’ROLL 39-59.

Cette exposition se déroule donc sur les 3 étages de la fondation. Passons rapidement sur le premier étage, qui vous propose d'acheter tous ce qui a un rapport au mouvement Rock'n'roll et à cette exposition.

Le rez-de-chaussée propose tout d’abord une série de photos intéressantes d'Elvis réalisées par Alfred Wertheimer, qui voyagea avec le King durant l'année 1956.

Puis on retrouve les grands symboles du Rock’n’roll, à savoir la Cadillac, un énorme mur de juke-box, (dont un - fonctionnel et que l'on peut manipuler – reproduisant un son que je trouve simplement fantastique) des revues des années 50, une reconstitution d'un studio d'enregistrement, une collection de radios et de micros. Bref, un court aperçu de l'esprit Rock’n’roll.
Sur ce même niveau est diffusé un documentaire de 50 minutes qui balaye largement le phénomène Rock’n’roll de cette période.
Notez qu'il ne faut pas faire comme notre ami : renseignez-vous sur les horaires de diffusion du film à votre arrivée et visionnez-le en dernier, car ce documentaire - vraiment captivant et entraînant au demeurant - fonctionne mieux en guise de conclusion de la visite.


Le sous-sol prend une autre dimension car il retrace vraiment le mouvement dans le détail.
D'abord, un mur sonore matérialisé par une carte des USA accueille le visiteur de l'exposition. Il permet de découvrir chronologiquement les artistes et leurs créations de manière interactive : on y connecte un casque parmi toutes les entrées jack disponibles, pour entendre les morceaux décrits.

La première partie de cet étage présente le contexte du mouvement, avec des clichés, des couvertures de magazine, de journaux, des vinyles, etc.
Il contient bon nombre d'armoires / tables transparentes à plusieurs étages, renfermant des objets rares, des enregistrements audio & vidéos de mouvement précurseurs au Rock’n’roll.

La seconde partie présente une frise murale chronologique très détaillée, complétée par des points audio, des points vidéo, des objets cultes - vêtements, documents papiers, etc...
D’abondantes bornes audio permettant de découvrir les artistes du mouvement complètent cette partie de la visite.

Tout ou presque a été dit sur cette exposition - et notamment dans les documents relatifs joints à la fin de ce billet. Arrêter la visite du Rock’n’roll en 59 est un choix étrange mais compréhensible, car la vingtaine d'années proposée a été vraiment très prolifique. En ce sens, l'exposition offre énormément de choses et il faut prendre son temps - près de 3h pour ma part - pour faire le "tour" de la question.

En tant que créatif, j'ai vraiment apprécié le foisonnement de couleurs du mouvement à cette époque. On en prend vraiment plein les mirettes.
Mais ce que l'on demande à une exposition de ce type, c'est bien de nous déchiffrer la musique - le son - de l'époque et son évolution.
D'y arriver n'est pas une mince affaire et à titre personnel, je trouve que les commissaires se sont donnés du mal pour arriver à leur fin. On se laisse bien vite prendre au rythme effréné du Rock.
Comme beaucoup, je pense que l’exposition est destinée à un public lambda, sachant apprécier cette musique et curieux de se prendre au jeu et d’en connaître d’avantage. Le spécialiste en quête de détails croustillant sera peut-être déçu de sa visite.
En tous cas, je ne regrette pas mes 7€50…


Si l'exposition vous intéresse, c'est à la Fondation Cartier pour l’art contemporain que ça se passe, 261 boulevard Raspail 75014 PARIS, jusqu'au 28 octobre.

 

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Article publié sur  fr.blogs.dissidenz.com Juin 2007

Objet de méfiance et d’attaques depuis toujours par la société puritaine et conservatrice, le rock’n’roll fait aujourd’hui son entrée au musée à travers la très belle exposition qui vient de s’ouvrir à la Fondation Cartier. Balayant les années capitales d’un mouvement musical et social qui allait changer l’Amérique et le monde, l’exposition brosse tout autant le portrait d’une poignée de musiciens géniaux que celui d’une société en proie à des mutations fondamentales. Des années 40, qui posèrent les bases musicales du mouvement, à la fin des années 50, l’âge d’or, c’est à un grand voyage dans l’Amérique que nous convie l’exposition.DSC01172.jpg

Des premières salles où s’étalent les fétiches d’une imagerie au combien iconique – impressionnante collection de Juke Box d’époque, micros, guitares, tourne-disques, véritable studio d’enregistrement d’époque reconstitué, et même une Cadillac - à la grande fresque murale retraçant l’historique d’une société en plein bouleversement en y mêlant les turpitudes de la vie de certains de ses personnages les plus emblématiques, l’exposition Rock’n’Roll a le mérite de remettre en perspective le seul courant musical en le replaçant au cœur de l’Histoire. Histoire musicale d’abord où l’on voit explicitées les origines fondatrices du courant, du gospel au rythm and blues, mais surtout la grande histoire, celle qui vit débuter la lutte pour les droits civiques, celle de la prise de conscience et de la prise du pouvoir par la jeunesse qui allait mener aux idéaux et aux luttes des années 60 et 70.

Documents rares et fascinants telles ces nombreuses affiches de concert d’époque ou cette incroyable série de photo du King Elvis réalisée en 56 par Alfred Wertheimer dont la plupart sont inédites, la documentation est pléthorique et impressionnante et à elle seule justifierai le voyage au cœur des années 50. Car au delà de l’importance capitale des bouleversements qu’allait engendrer ce courant musical, son imagerie allait elle aussi marquer à jamais l’imaginaire collectif occidental à travers ses canons esthétiques et le destin de ses figures les plus marquantes, de Body Holly à Elvis Presley, King au cœur de l’exposition et dont on « célèbre » cette année le trentième anniversaire de la mort.

Olivier Gonord.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 20:42

Comme nous avons pu le voir, des tribus de jeunes sont nés avec le Rock n'roll, et certaines sont toujours bien vivantes comme les Teddy boys et les Rockers. En France on parle des blousons noirs, voici leur petite histoire.

En 1958, la délinquance juvénile à augmenter de 40% depuis 1954, mais si on se penche de plus prés la délinquance en bande (des blousons noirs n'est en réalité que de 10 %).

Les articles de presses français qui parlent de ces bands en 1957 et 1958 les qualifie de gangs (référence aux cinéma américain sur le sujet comme l'Equipée sauvage).

Il semble que les évènements de Juillet 1959 du square Saint-Lambert et de Bandol durant lesquels deux bandes rivales doivent s'affronter, mais en réalité la bagarre n'a pas lieux et se sont des incidents moins spectaculaires qui ont lieux.

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Mais cela permet à la presse d'amplifier dafin de créer de nombreux articles à sensation et pseudo sociologique sur le phénomène des bandes de jeunes délinquants au sein des villes française.

On pense aujourd'hui que le mythe des blousons noirs  a servit à la presse pour créer un climat d'insécurité afin de faire oublier les problèmes de l'Algérie.

En France Maurice Papon (alors prefet de Paris) se pose la question complètement délirante s'il ne faudrait pas interdire le rock n'roll!!!!

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Mais tout n'est pas seulement une exagération des médias, les actes de vandalismes ont réellement existés, et les bandes égalements, certaines contenant des centaines de membre.

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Mais si on étudie cela de plus prés il semble que le vandalisme est plutôt tourné sur les institutions. Les armes de ces jeunes sauvageons asont les chaines de vélos, les couteaux à cran d'arrêt, les points américains et les barres de métals, ils sèment la terreur dans les fêtes foraines, les centre villes et les concerts, et volent souvent des voitures et des deux roues, leurs moyens de locomotions sont en général des mobylettes coursérisées.

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Sociologiquement, il semble que le phénomène soit lié à l'expansion des villes par les banlieues et la constructions des premiers grands ensembles des premiers programmes HLM. Les jeunes qui s'y retrouvent se réunissent en bandes afin de se sentir plus fort face à une société qui les ignore, et se ratachent à des codes vestimentaires provenant des stéréotypes de la rébellions véhiculés par le cinéma américain (Marlon Brando et James Dean) et à la musique qui met en évidence leur différence avec l'institution (la chansons françaises), le monde de leurs parents (la musette) et la culture bourgeoise (le jazz be-bop et la musique classique) le rock n'roll américain.

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Ce phénomène, même s'il porte des noms différents, et quasiment identique dans tout les pays occidentaux à la même époque, en effet on y trouve dans tous des bandes de jeunes en blousons de cuir noir et blue jean, au cheveux long gominés et écoutant du rock américains dont certaines se font remarquer par des actes de violences ou de vandalisme.

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 Cette médiatisation des blousons noirs continue jusqu'en 1962 avant de se fondre dans la délinquance devenu banale.

En effet grâce à une situation économique favorable et au plein emploi la plupart des jeunes en marge de la société finissent par s'y insérer grâce au travail.

 

 

 

 

 


 

 

 

   

 

 

.

 

s la presse.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:44

Il y a plusieurs labels du nom de Big Beat Records, mais celui qui nous interresse est à l'orgine de la fabuleuse vague rockabilly du début des années 1980's en France, qui débouchera par la reconnaissance des Stray Cats (qui ne l'oublions pas à commencer à être réellement connu en France avant la Grande Breatgne et les USA!!)

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C'est en 1979 que commence l'histoire, Alain Mallaret (créateur de la revue Bigbeat magazine spécialisé dans les news du rock n'roll des fifties) fait parvenir à Jackie Chalard ( qui travaille aux studios Davoux) 2 maquettes de groupes de rockabilly français qui chantent en anglais Jezebel Rock (Toulouse) et Les Alligators (Caen).

Suite à un Deal avec Yves Chamberlain (directeur des studios) Jackie se fait payer en heure de studio le temps de mettre en boite les deux groupes.

Deux idées géniales vont permettre le siuuccés de ces deux disques, l'enregistrement "live" des morceaux donnant une incroyable spontanéïté équivalente à celle des labels indépendant des fifties) ety le format des disques 25 cm typique des années 1950's et qui ont été adopté par l'amteur de rock n'roll et rockabilly grâce au label anglais Ace records qui publie certains de leurs réédition d'artistes fifties sur ce format (Sonny Fisher, George Jones, Oscar Mc Lollie etc..., comme des compilations Rockabilly partie, Ace rockabilly etc... et des groupes de revival rockabilly comme Whirlwind (sur leur filiale Chiswick).

La promotion est aidée par Michel Bellamarie (attaché de presse d'Eddie Mitchell) qui présente les disques en radio.

L'accueil presse est positifs ce qui permet une distribution en Fnac avec des présentoirs spéciaux pour les 25 cm.

Aprés ces deux groupes suivront d'autres pointures du rockabilly français de l'époque comme The Teenkats, Chris Evans et Vistor Leed, mais aussi des groupes de Grande Bretagne comme Crazy Cavan & the Rhythm Rockers, Freddy Finger's Lee, des USA comme Memphis Rockabilly Band et Billy Hancock, des enregistrements nouveau de pionniers comme Vince Taylor, Sonny Fisher ou Charlie Gracie. La folie Big Beat va continuer jusqu'à la moitier des 1980's avec en particulier Breathless (groupe contenant deux frère de Cavan Crogan).

On peut aussi noter quelques éditions d'enregistrement fifties de pionniers, comme Eddie Cochran, Jack Scott et les fabuleux titres à la BBC de Gene et Eddie.

L'histoire détaillée du label se trouve sur le site de ce dernier:

http://bigbeatrecords.pagesperso-orange.fr/

 Big Beat records existe toujours il a réédité en cd  ses légendaires enregistrements vinyls des 1980's, mais continu à produire des artistes de qualité comme entre autres Ervin Travis, Rudy Chalard, Thierry Le Coz et Victor Huganet et réalise également de nombreux dvd de rock n'roll.

Un autre blog à connaître d'un fan du label et du rockab 1980's avec des articles et documents  rares sur le label et des artistes du label

 http://cavan35.centerblog.net/

 

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Photo tirée d'un article ou l'on peut voir tous les artistes du lmabel au début des 1980's soit Les Jezebel Rock, Les Alligators, Vince Taylor, Crazy Cavan and the Rhythm Rockers, Victor Leed et Sonny Fisher.(cliquez pour l'agrandir) 

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Carte postale promo des Alligators

 

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Quelques uns des légendaires 25 cm

 

 

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Quelques uns des cds

 

 


Alligators - Rockabilly Look

 



 

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