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Rockin-records le son du rock n'roll authentique au travers des disques
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Ce site présente le rock n'roll des fifties (1950's) sous ses différents courants musicaux: Rockabilly, Jump, Jive, Doo Wop, rhythm and blues, teen rock, twist au travers des disques.
Glen Glenn de son vrais nom Glenn Troutman, est originaire de Joplin dans le Missouri, il part ensuite avec sa famille s'installer à San Dimas en Californie. Rapidement Glen se fait remarquer en gagnant un concours de jeune talent le Sneakin' Deacon show de Los Angeles. Début 1954 Glen Glenn et son ami le guitariste Gary Lambert qu'il a connu au collège, forment le duo Glen and Gary The Missouri Mountain Boys et passent régulièrement au Cliffie stone's Hometown Jamboree et au Country Barn dance de Baldwin Park. DE 1955 à 1957, ils participent à de nombreux show tv et font des tournées avec Les Maddox Brothers et Porter Wagoner, et des apparitions au Ozark Jubilee. En Janvier 1958 enregistre avec son groupe sa merveilleuse composition le médium rockabilly Everybody's movin' au Goldstar Studios d'Hollywood. On peut noter la présence à la basse de Connie "Guybo" Smith (célèbre pour sa présence sur de trés nombreux enregistrements légendaires d' Eddie Cochran. Herb Newman et Lew Bedell d'Era Records impressionné par le style trés original de Glen sortent le single Era 1061 Everybody's Movin'/I'm glad my baby's gone en Mars 1958, suivi en Juin de l'autre single classique de Glen One cup of coffee (trés bon rockabilly)/ Laurie Ann (une ballade teen rock) Era 1074, en Novembre sort un troisième trés bon single Blue Jeans and a boys shirt/ Would you Era 1086. Lew Bedwell quitte son associé et fonde Dore records, sur lequel Glen Glenn enregistre le Pop rocker Goofin around/ Susie green From Abilene (Dore 523) en Juin 1959, on peut enfin noter le single Dore 717 I'll never stop loving you / I didn't have the sense to go De Septembre 1964. Nous trouvons Les versions studios de Blue Jeans, Everybody's Movin' , Would You Goofin' around, i'm glad my baby gone away et One Cup of Coffe sur l'indispensable compilation Ace Hollywood Rock n'roll CH 1. Le Lp Ace The Glen Glenn story tout ausi excellent contient une reprise live de Shake rattle and roll à l'Ozark Jubille de Juillet 1956, 2 compositions de 1957 le trés bon rockabilly If i had a woman et la ballade Katleen mais également des reprises de Baby let's play house, Be bop a lula et Treat me nice (enregistré au Cal's Corral tv show de Novembre 1957) et Hold Me baby. Intelligemment pour éviter les doublons place des versions alternative de ses classiques: One cup of coffee, et Everybody's Movin' on peut aussi noter l'excellent rockabilly Kitty kat de Septembre 1958 et sa version live de I got a woman au Cal's Corral tv show en Février 1960.
Glen Glenn - Everybody's movin'
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Glen Glenn - Be bop a lula
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Glen Glenn - Baby let's play house
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Glen Glenn - Laurie Ann
Glen Glenn - Blue Jeans And A Boy's Shirt
Glen Glenn - One Cup Of Coffee (And A Cigarette)
Glen Glenn - I'm glad my babys gone away
Glen Glenn - If I Had Me A Woman High Rockabilly 2004
Des pianiste de Rock n'roll Jerry Lee Lewis est avec Little Richard l'un des plus violent. Il suffit pour s'en convaincre de regarder la frénésie qui le possède lors de ses différents passages Tv des fifties. Il commence sa carrière en 1952 en enregistrant une reprise de Lefty Frizzell Don't stay away, puis passe au Louisiana Hayride en Louisiane. Mais slim Whitman le recale lors de son audition. En 1956, il part pour Memphis tenter sa chance, tout d'abord chez Meteor, puis chez Sun records. Jack Clement collaborateur de Sam Phillips, reçoit Jerry Lee et lui fait passer une audition, durant laquelle Jerry interprette deux country song Wilwood flower et Season of my heart. Jack sent que l'artiste à un énorme potentiel, il fait alors écouter la bande à Sam. En Novembre 1956, Jerry accompagné de son cousin J.W.Brown revient chez Sun enregistrer son premier disque, l'excellent rock Crazy arms et le non moins excellent médium End of the road il est également accompagné durant cette séance par Roland James à la contrebasse et Jimmy Van Eaton à la batterie. Le Sun 259, se vend en quelques semaine à 120 000 exemplaires. Durant cette pèriode Jerry Lee jouera comme musicien de studio chez Sun on peut l'entendre entre autres sur Matchbox de Carl Perkins et Flyin saucer Rock n'roll de Billy Lee Riley. Il enregistre ensuite en Avril 1957 son second 45 tours, le splendide medium rock It'll be me associé à l'explosif Whole lotta shakin' goin on. C'est aprés son passage au TV show de Steve Allen, que le titre devient un énorme tube national, avec des ventes énormes. Whole Lotta sera classé 1 er dans les charts Rhythm and blues et Country and western, mais aussi troisième dans les charts Pop. Son single suivant le Sun 281 contenant Great Balls of Fire (un des plus fantastique rock au piano de l'Histoire avec le Tutti Frutti de Little Richard) et You win again est lui aussi classé 3 eme, second et premier dans les trois catégories,On peut aussi noter que Great balls of fire est une composition de Jack Hammer et Otis Blackwell, et qu'une première version sera enregistré par Jerry Lee pour la BO du film Jamboree (1957). Il est alors invité dans d'autre show tv comme l'Américan Bandstand et le Big beat party. Jerry Lee est au sommet de sa carrière devenant l'une des plus grosse vedette de rock du moment. Son troisième disque d'or il l'obtient avec le single Sun 228 contenant le génial Breathless et Down the line (une version du Go go go de son ami Roy Orbison. En Mai 1958, commence alors une tournée triomphale en Angleterre, qu'il fait avec sa troisième épouse Myra Gail une cousine éloigné agé de 13 ans. Se qui fait éclater un scandale dans la presse puritaine anglaise. Etonnement, de retour aux Usa le scandale l'a précédé et il est banni de la plupart des stations radios, mais il arrive quand même à faire un troisième hit avec High school confidential (gros tube mais aussi générique du film High school confidential), Malgrés sa mauvaise presse il continuera à sortir d'excellents singles voguant entre Rock n'roll, country et rhythm and blues: On peut donc noter le Sun 312 I'll say my ship alone de Janvier 1959 (compos de Moon Mullican avec Charlie Rich au piano!!) le titre sera un tube national se classant en place 93 des charts Pop , Sun 317 Lovin up a storm / big Blon baby (deux rocks rapides typiques du style du killer surnom de Jerry Lee Lewis), Sun 324 Let's talk about us (superbe médium rock) / The Ballad of Billy Joe, Sun 330 reprise du little Queenie de chuck Berry, Sun 337 Old black Joe (qui sera l'un des gros succés de Crazy Cavan au début des 80's)/ Baby baby, bye bye et en 1961 le Sun 356 What 'd i say / Livin' lovin' wreck permet à Jerry Lee de revenir dans les charts Country rhythm and blues et Pop en atteignant les 26, 27 et 30 eme places en Février 1961. L'ensemble de ses titres Sun de ses début jusqu'à 1961 sont présents sur ses deux indispensables premiers albums Sun. l'album appelé tout simplement Jerry Lee Lewis de 1958 contenant High school ConfidentialDon't Be cruel (reprise du succés d'Elvis) Goodnight Irene (reprise du bluesmen Leadbelly), Put me down, It all Depends, Ubangui stomp (de Warren Smith), Crazy Arms, Jambalaya(De Hank williams) Fools like me, When the saints go Marching in (gros succés par Louis Armstrong), Matchbox (de Carl Perkins) et I'll be me. Puis son second lp sun Jerry Lee's Greatest qui contient Money (succés de 1960 pour Barret Strong), As long as i live, Hillbilly music, Breackup (superbe rock de Charlie Rich) Hello, hello baby, Home, Let's talk about us (un petit chef d'oeuvre du rock n'roll) , Great balls of fire, Frankie and Johnny, Cold cold Heart (de Hank Williams), What'di say (de Ray Charles) et Hello Josephine de Fats Domino. En 1962 il retoune dans les charts Pop avec sa reprise du Sweet little sixteen de Chuck berry sur le Sun 379, on peut aussi noter le Sun 382 qui contient une reprise du Good Golley Miss Molley (de Little Richard), le sun 384 avec Teenage letter (1963) et le sun 396 Carry me back to old virginian qui sortira en 1965. Même si l'oeuvre enregistré chez Sun par Jerry Lee lewis est exeptionnelle, aprés la vente du label par Sam Phillips à Shelby Singleton, ce dernier ressort une grande quantité d'inédits tout aussi excellents du killer. Par exemple The Golden cream of country SUN - 108 qui contient Invitation to your party, Jambalaya, Ramblin rose, cold cold heart, As long as i live, seasons of my heart, one minute past eternity, i can't trust me in your armsanymore, frankie and Johnny, Home et How's my ex treating you. Il est aussi indispensable d'avoir les 2 Nuggets 16 rare tracks by Jerry Lee lewis respectivement CR 30121 et CR 30129 qui compilent un ensemble de petites perles de Jerry Lee Lewis sur Sun. Sur le Volume 1 nous trouvons Sweet Little sixteen enregistré en 1962 avec Scotty Moore à la guitare, Hello Josephine, I've been twistin' de Janvier 1962 (Sun 374), It won't happen with me (le sun 364 de Juin 1961 qui est la seconde face du Cold cold heart), Ramblin Rose (seconde face du I've been twistin'), When I get paid (Sun 352 d'Octobre 1960) et la seconde face du single Love made a fool of me, le single In the Mood (reprise de Glen Miller) / I get the blues when it rain qui sort en Janvier 1960 sur Phillips International (filiale de Sun), Ubangui stomp, I'll be me, Put me down, I'm feelin' sorry, Baby baby bye bye, The return of Jerry Lee face B du sun 301 contenant en face a Lewis Boogie. Sur le volume 2 nous trouvons, Crazy Arms, Hillbilly Music, Turn around (1957), Night train to Memphis (1959), My Blue Heaven (reprise de Fats Domino) (1957), It hurt me so, I can"t help it de 1957, When the sain'ts go marching in, Whole lotta twistin' goin' on version début 60's de son énorme tube 50's, I'll sail my ship alone, Friday nights (1957), I can't trust me in your arms anymore 1962, Hello hello baby, High Powerered woman de 1962 avec une intro à la What d'i say, Crawhad song de 1957. On peut aussi se procurer le Jerry Lee Lewis and his Pumping Piano CR 30002 qui contient Friday nights, Wild One, Whole lot of twistin', Dixie, Rock n'roll ruby (reprise de Johnny Cash) , Carry On, Sail away, Pumping piano, Hound dog (reprise du tube d'Elvis Presley), Hong kong blues, Rocking the boat of love, Near you, Cool, cool ways, Ooby dooby (reprise du tube de Roy Orbison), Someday, et Shanty town. Le Rare Jerry Lee Lewis Volume 1 de Charly CR 30006 contient encore d'autres petites merveilles rock n'roll comme Sixy minute man (reprise doo wop de 1957), Release Me (1958), Sick and tired (1958), Let the good time roll (1957), Slipping around (1958), Little green valley (1958), So long, i'm gone (1957), Crazy Heart (1958), Set my mind at ease (1962), I know what it means(1962) , High Powered woman, Billy Boy (1959), Wild side of life (1957), When my blue moon turns to gold again (1960) et My Quadroon (1962). L'album 16 songs never released before CR 300007 comme son nom l'indique contient 16 inédits Mexicali Rose (1960), Lucky old sun (1957), Ole pal of yesterday (1957) All night long (1957) Come what may (1957) I don't love nobody (1957), Tomorrow night (1957), Shame on you (1957), Carolina sunshine girl (1957), un instrumental, I forgot to remember to forget (1961), No more than i get (1957), Nothing shaking (reprise d'Eddie Fontaine) (1963), Just who is to blame (1963), Born to loose (1958), Long gone lonesome blues (1957 une reprise de Hank Williams). On peut enfin noter l'album Sun distribué en France par Dreyfus Duets Jerry Lee Lewis and friends (1978) dans lequel Jerry chante sur Save the last dance en duo avec Elvis Presley ou son clône ral Donner le mystère reste entier . Il contient donc une version controversée de Save the last dance for me (des Drifters) , Sweet little sixteen (de Chuck Berry), I love you because, CC rider, Am i to be the one, Sail away, Cold cold heart (Reprise de Hank XWilliams) Hello Josephine (reprise de Fats domino), It won't happen with me, What'd i say et Good golly Miss Molley. Comme le fait remarquer Michel Rose dans son livre "Encyclopédie du Country et Rockabilly" "Jerry Lee Lewis est avant tout un styliste, l'un des meilleur de toute l'histoire du rock n'roll". Il est à la fois un pianiste de haut niveau mélangeant Boogie woogie noir et piano honky tonk blanc, utilisant des effet de glissandos frénétiques et un trés grand chanteur toujours juste tout en étant violent, suggestif et inquiétant. Voici quelques albums qui font le tour de la légendaire pèriode Sun records du "Killer " Jerry Lee Lewis. Il signe en 1964 un contrat chez Smash records dont nous verrons dans un autre article les enregistrements.
L'un des plus gros succés de l'année 1954 est la splendide ballade doo wop des Spaniels Goodnight, sweetheart goodnight, titre qui au film des années n'a pas pris une ride, se trouvant régulièrement dans les BO des films américains. L'histoire des Spaniels commence en 1952 au Glee Club de la Roosevelt High School, à Gary une petite ville de l'Indiana. C'est ici que James Hudson forme son groupe vocal avec Gerald Gregory (Basse), Ernest Warren (premier ténor), Opal Courtney Jr (Brriton) et Willie C Jackson (second ténor). Le groupe s'appel alors Pookie Hudson and the Hudsonnaires. La création du groupe coïncidera avec la création par les époux Bracken (Vivian et James) aidé par le frère de Vivian James Carter du label Vee Jay. Les premiers enregistrements du groupe devenu les Spaniels se déroulent dans les studios de Vee Jay le 5 Mai 1953, il en ressort le génial premier simple du label Baby it's you / Bounce. Ces enregitrements sortiront également sur le label Chance avec des ventes bien plus conséquentes que sur le nouveau label Vee Jay encore trop peu connu du public. En Septembre 1953 les spaniels repassent en studios pour un second petit classique du doo wop le single The Bells ring out et surtout House cleaning, ce dernier obtient un grand succés régional. C'est début 1954 qu'ils enregistrent Goodnight sweetheart goodnight, ce titre sera l'un des plus gros succés de rhythm and blues de l'année. (On peut noter deux covers blanchisées par les Mc Guire sisters et Johnny and Jack) Début 1955 le service national appele Opal Courtney qui est remplacé par James "dimple" Cochran. On peut noter aussi l'arrivée du guitariste Jerome Henderson, et le départ de Ernest Warren. Mais cette année les Spaniels ont à nouveau un gros succés national dans les charts rhythm and blues avec le simple Painted pictures / Hey sister lizzie, malgrés cela en fin d'année Pookie Hudson et Willie Jackson quittent à leur tour la formation. Malgrés cela la formation continu en 1956 avec James Cochran en barriton, Don Porter en second tenor et Carl Rainge en lead tenor, en fin d'année Pookie Hudson revient dans les Spaniels. De cette année sortent de trés bons enregistrements comme False love, Why don't you dance et You gave me peace of mind (qui sera repris par Gene Vincent). En 1959, malgrés l'enregistrement de neufs autres trés bon titres les ventes baissent et le groupe se séparre, on peut noter entre autres You're gonna cry, Crazee baby et Great gooley moo. Pookie Hudson reformera les Spaniels en 1960, puis fera une carrière solo à partir de 1962. Gerald Gregory fera partie de Sonny Til's and the Orioles. L'album Great Gooley Moo de Charlie Records CRB 1021 regroupe 16 titres des Spaniels sur Vee Jay. Les titres non cités précédemment mais également présent sur l'album, comme I like it like that, Play it cool, Automobiles, Tina, Baby it's you, Why don't you dance, You don't move me et I need you kisses sont autant de perles du doop wop à écouter sans modération.
Bob Luman n'est pas à proprement parler un auteur, mais plutôt un excellent interprette. En effet il suffit de regarder ses prestations filmées au Town Hall party tv show, ou les titres qu'il chante dans le film Carnival Rock en 1957. Robert Glynn Luman est né à Nacogdoches au Texas. Le père de Bob est musicien de Country, pourtant dans un premier temps il commence une carrière pro dans le Baseball, mais c'est le succés d'Elvis Presley qui le fera changer de carrière préférant alors la musique au sport. Ses premiers enregistrements datent de 1955, en 1956 il passe au Louisiana Hayride Show en remplacement de Johnny Cash. Son groupe de l'époque se compose de James Burton (à la guitare, le futur guitariste légendaire de Ricky Nelson chez Imperial), James Kirkland à la contrebasse et Butch White à la batterie. En 1957 Bob et son groupe signent un contrat pour Imperial. La première session d'enregistrement Imperial va donner naissance à l'excellent single Red cadillac & black mustache/ All night long. Nous trouvons également les fantastiques titres Wild eyed woman, Amarillo blues et Blue days black nights devenu un énorme classique grâce à la version que Buddy Holly de 1956 pour Decca. La seconde session Impérial donne naissance à l'indispensable single Red hot/Wenever you're baby, Red Hot est le titre déjas connu par la version ultra sauvage de Billy Lee Riley pour Sun records, Wenever you're baby est de son côté une trés bonne composition de Dorsey Burnette, qu'il enregistrera lui même pour Abbott records sous le nom Let's fall in love. Son dernier est tout aussi génial single de Bob pour Imperial sera Make up you're mind baby / you're love. De cette dernière session Imperial nous trouvons aussi Bring along your lovin' (qui sera enregistré par Ricky nelson à ses début). Ensuite Bob signe un contrat avec Capitol records, la première session Capitol d'Avril 1958 donnera naissance au superbe simple Try me / I know my baby cares (il y est accompagné entre autre par le saxophoniste Jackie Kelso), mais aussi aux trés bons titres Everybody's talkin' et Chain of love au style trés doo wop. Sa seconde session Capitol également d'avril 1958 permettra l'enregistrement d'un autre simple Swenglai / Precious et d'une splendide ballade rock n'roll Lover's player's . Mais c'est en 1960 avec Let's think about living qu'il obtient un énorme succés chez Warner bros records. En effet il enregistra de trés nombreuses faces sur Warner et Hickory durant les sixties avant de passer chez Epic rcords en 1968. Les faces les plus Rock n'roll et Rockabilly de Bob sont sans aucun doute celles enregistrées chez Imperial et Capitol durant les fifties. L'album Rockstar RSR lp 1015 réuni la totalité de ces sessions plus des versions alternatives et tout aussi excellente de Your love, Make up your mind baby et Red cadillac and black mustache.
Bobby Charles est surtout connu pour avoir écrit See Your later Alligator qui sera un immense succés pour Bill Haley, mais il serait injuste de limiter son oeuvre discographique des fifties qu'à ce seul titre. Robert Charles Guidry est né en Louisiane (à Abbeville) , il grandit en écoutant du Cajun, mais c'est la découverte du rhythm and blues de Fats Domino qui est décisive pour l'oeuvre musical future de Bobby. Il écrit See Your later alligator à partir d'une expression toute faite d'adolescent « See you later alligator » auquel on répond « after a while crocodile ». C'est dans les studios de Cosimo Matassa et accompagné par les Cardinals qu'il enregistre fin 1955 le titre. Chess qui est spécialisé dans la musique noire (Chuck Berry, Bo Diddley, Muddy Waters...) édite début 1956 le titre, trés vite la chanson monte dans le top 15 des charts rhythm and blues (atteignant la sixième place). En effet lorsqu'on écoute les enregistrement de Bobby on n'a vraiment l'impression d'entendre un chanteur noir. Bobby soufrira du racisme du public de couleur qui le sifflent lorsqu'il monte sur scène , s'appercevant qu'en réalité il était blanc (épisode relaté par Chuck Berry dans sa biographie). De la même manière il disparait des charts R & B lorsque parait sa photo. Bill Haley reprend donc parallèlement See your later alligator pour Decca records et fait monter le titre à la 7 eme place des pop charts, mais Bill va en faire un succés international faisant oublier son auteur original. Sous la direction de Willie Dixon (contrebasiste blues de grand talent et accompagnateur de chuck Berry chez Chess) il enregistre son second simple Why did you leave me/ Don't you know i love you. Son troisième simple le trés bon rock Take time it easy couplé avec Time will well le fait atteindre la 11 eme place des charts Rhythm and blues durant l'été 1956. L'ensemble des simples qu'il met en boite pour Chess sont particulièrement réussi allant avec un véritable talent du rhythm and blues au Rock n'roll en flurtant avec le doo wop. On peut noter Watch it sproket, Yeah yeah, Good loving, I'd like will tell, le fabuleux médium rock You can suit yourself, On Bended knee (dans le style de Fats Domino), I'll turn square for you, I ain't gonna do it no more, Put yur arms around me, lonely street, Mr Moon, One eyed Jack, et une reprise de Hank Williams Hey Good Loockin. Tout ces titres sont présent sur le tyrés bon album Chess Masters cxmp 2009. Par la suite il signe chez Imperial records, signe le gros succés de Fats Domino de 1960 Walking to new orleans, et celui de Clarence "Frogman" henry But i do en 1961. Depuis Bobby revient régulièrement en studios enregistrer des disques teintés de Rock, de rhytm and blues et de cajun.
Bobby Charles- I Ain't Gonna Do It No More - 1956.
Le label Ace records était spécialisé dans la musique noire, rhythm and blues, blues et black Rock n'roll. Des artistes comme Earl King, Joe Tex ou Junior Gordon ont enregistré des faces sur Ace. Mais c'est en 1957 grâce à Huey Piano Smith que le label obtient un gros hit national avec le génial "Rockin' pneumonia and boogie woogie flu". Il faut savoir que le single Sea Cruise / Roberta le méga tube de Frankie Ford en 1958 pour Ace records, sera tout d'abord enregistrer par Huey Piano Smith avec au chant Bobby Marchan Roberta s'appelait alors Loberta, Jphnny Vincent sentait le potentiel des titres mais préfera les faire réenregistré par frankie Ford qu'il mixa sur l'accompagnement de Huey Piano Smith. Lorsque le single sortie en 1958, ce sera un énorme tube nopn seulement aux USA mais aussi au Canada en Grande Bretagne mais aussi un peu partout dans le monde. Frankie Ford est né à Gretna (Nouvelle Orleans), c'est à l'école qu'il reçoit ses premiers cours de chant, et forme au lycée son premier groupe les Syncopators qui vont être un groupe de pur rhythm and blues mais composé de blancs. C'est Joe Caronna distributeur des disques Ace dans la Nouvelle Orléan aidqui devient le manager de Frankie et qui lui permet d'enregistrer ses premiers titres pour Ace records, il en sort les deux trés bon Cheatin' woman et Last one to cry, on peux noter la présence dans cette session de Robert Parker au sax, Huey Smith au piano, Frank Fields à la basse et Charles Williams à la batterie. Par la suite le groupe de Frankie se composera de Paul Stahli à la batterie, Earl Stanley à la basse, Léonard James au sax et du guitariste Mac Rebennack. Durant la même scéance que Sea Cruise, Frankie enregistre avec ses musiciens cette fois ci 3 autres petites perles de Rock n'roll noir chanté par un blanc Watchdog, Alimony et I must be Jelly. En 1959 Joe Caronna quitte avec Frankie Ace records pour Imperial, mais sans retrouver le succés de Sea Cruise. On retrouve 12 magnifiques rock n'roll typique du New Orleans sound de la période Ace records de Frankie Ford sur l'indispensable album "Let's take a sea cruise with Frankie Ford " Ace CH 67
L'histoire des Sparkletones commence en 1955 dans la ville de Spartanburg en Caroline du Sud, ils seront une des formations de rock n'roll blanc les plus célèbres de 1957, grâce à leur magnifique tube de rock n'roll rapide Black slacks, titre qui sera durant les 70's un nouveau tube grâce au talent de Robert Gordon. Les Sparkletones sont Joe Bennett chanteur et guitare solo (16 ans), Wayne Arthur chanteur et contrebasiste (14 ans), Howard "Sparkly" Childress chanteur et guitariste et Jimmy "Sticks" Denton batteur (15 ans). C'est Robert F.Cox qui les découvre en 1956 au CBS talent scout. Le groupe enchène alors dans un show tv, suivi d'une tournée nationale. C'est durant cette tournée à travers les USA qu'ils signent leur contrat avec ABC Paramount. Ils enregistrent dans la foulée les deux splendides rocks Black slacks et Boppin' Rock boogie. Le producteur des enregistrements du groupe sera Don Costa, le succés national de Black slacks permettra au groupe de passer en 1957 aux shows tv American Bandstand, Ed Sullivan show et Nat King Cole show. Ils partiront en tournée dans le Alan Freed Rock n'roll show au coté de Chuck Berry, Bo Diddley, Frankie Lymon, Silhouettes, coasters, Rays, Everly brothers et Paul Anka. Le groupe quitera Abc Paramount pour Paris records en 1959 ou il sortiront trois simple jusqu'en 1960. Leur dernier single sortira en 1965 de nouveau chez Abc Paramount. L'ensemble des meilleurs titres du groupe de la pèriode Abc Pramount estprésent sur le lp Black Slacks 205 764 de MCA records. Nous trouvons le single Black Slacks / Boppin' Rock Boogie (Juillet 1957), le second simple Rocket / Penny Loafers and Bobby Socks aussi excellent et entrainant que le précédent (Novembre 1957) et I Dig You baby / Cotton Picker Rocker 3 eme simple toujours aussi bon (Fevrier 1958), Ces trois petit chef d'oeuvre sont accompagné de 4 titres inédits d'une qualité égale aux trois premiers simples; Number one on my love list , Let's go rock n'roll, Maybe baby et Late again (titre qu'ils interprettent sur leur 4 eme simple).
The Sparkletones - Black slacks
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Joe Bennett and the Sparkletones - Cotton pickin' rocker
Ferlin Huskey est dans un premier temps un chanteur de country and Western, mais avec l'arrivée du Rock n'roll en haut des hit parades à partir de 1955, il réalise comme de nombreuses autres stars de la country quelques faces de Rock n'roll. Huskey est originaire du Missouri, il se distingue rapidement grâce un talent artistique à plusieurs facettes en tant que comedien, guitariste, chanteur et auteur compositeur. Aprés son service militaire, en 1949 il devient DJ en Californie, puis signe son premier contrat de chanteur pour Four-stars records. Il réalise alors de nombreux 78 tours de Country, avec un succés notable. Grâce à sa rencontre avec Cliffie Stone le manager de Tennesse Ernie Ford, il particippe au Home town Jamboree show et signe un contrat pour Capitol records. Il enregistre alors de nouveaux titres country, dont deux gros succés en 1953, avec son hommage à Hank Williams et A dear John Letter. En 1957, il participe dans le Kraft Tv theatre show en tant qu'acteur, mais également fait une nouvelle version d'un de ses titres plus anciens Gone, qui se vend à plus d'1 million d'exemplaire. En 1958 il obtient un autre trés gros succés country avec Country music is her to stay qui monte à la seconde place des charts country, et apparait dans deux films Country music holiday, et Mr Rock n'roll. Revenons maintenant aux quelques trés bon titres de Rock n'roll qu'il enregistre pour Capitol à la fin des fifties, on peut noter le génial Wang dang doo (Janvier 1958) et sa seconde face What'cha doin' after school enregistrer sous le nom d'emprun Simon Crum, mais aussi les trés bons Slow down brother (Janvier 1956), Bop Cat Bop (Juin 1956), la ballade qu'il interprette dans le film Mr Rock n'roll This moment of love, la seconde face de son succés Country music is her to stay le trés bon médium rock Stand up sit down shut your month (Octobre 1958) et Stand up de Juin 1962.
Toutes les faces Rock n'roll de Huskey au nombre de 12, sont réunies sur le lp Demand OO40 Bop Cat Bop, on peut aussi noter quelques autres titres plus rares comme Elie the camel, Price Possession et Missing persons
Buddy Wayne Knox est originaire du Texas, il obtiendra un immense tube en 1957 avec sa chanson Party doll (qui sera un disque d'or). Il est avec Buddy Holly un des meilleurs représentants du Rock n'roll texan des fifties, un style que l'on appellera par la suite Le Tex Mex. Il est né dans la petite ville de Happy (700 habitants!!). Durant ses études Buddy est membre les nombreux clubs et associations étudiantes, c'est là qu'il rencontre Jimmy Bowen et Don Lanier. Le trio forment rapidement les Rhythm Orchids. Le groupe se met alors à tourner dans les clubs locaux, et rapidemment obtient une véritable popularité régionale.
Sur les conseils de Roy Orbison, les 3 compères vont au studio de Norman Petty à Clovis (Nouveau mexique).ou ils font plusieurs sessions en 1956. Buddy est au chant et guitare rythmiiqyen. Jimmy Bowen à la contrebasse et Don Lanier à la guitare solo, mais sont rejoint aussi par le batteur David Alldred. . Le premier simple du groupe sortie sur le label triple D sort en 1956 et trouvera en face A Party Doll par Buddy Knox B le titre de Jimmy Bowen I'm stickin with you . Grace à la station de radio KDDD dans laquelle Jimmy Bowen a travaillé Party Doll devient un succés local. Morris Levy créateur d'une nouvelle compagnie de disque de New York "Roulette records" écoute grace à la soeur de Don Lanier le single des Rhythm Orchids. Il est convaincu du talent du groupe et demande aux trois amis accompagné de leur nouveau batteur David Alldred de venir à New York réenregistrer leurs titres. Trés rapidement Party Doll devient un numéro 1 national avec plus d'un million d'exemplaire vendu et I'm sticking with you rentre au top 40 et se vend à un million d'exemplaire. Toujours en 1957 Buddy Knox et ses Rhythm orchids font rentrer au top 20 Rock your baby to sleep et au top 10 Hula love, ces deux disques se vendent aussi à leurs tours à plus de 1 million d'exemplaires. Durant l'année 1957 Buddy Knox et les Rhythm Orchids vendent plus de 4 millions d'exemplaires de leurs succés, et Party doll sera vendu à plus de 10 millions d'exemplaire durant les fifties. L'énorme succés de la formation cette année leur permettra de réaliser deux lp pour Roulette Records. Le premier lp Buddy Knox Roulette R-25003 de 1957 absolument indispensable contient évidemment Party doll mais aussi d'autre trés bon rock comme Don't make me cry, Rock house, Rock a billy walk (instrumental), Devil woman (superbe titre aussi), Rock your baby to sleep (autre gros classique du genre), Devil woman (gros succés de l'époque), Mary Lou (de Ronnie Hawkins), Maybelline (de Chuck Berry), I'm in love with you et Rock around the clock. Le second lp de 1958 Buddy Knox & Jimmy Bowen Roulette R-25048 présente une face avec Buddy Knox et une face avec Jimmy Bowen. Je ne possède pas l'édition originale mais la réédition canadienne qui contient 24 titres. De Buddy Knox nous trouvons I think i'm gonna kill myself, That's why i cry, Somebody touched me, c'mon baby, The girl with the Golden hair, teasable, pleasable you, All for you, et To be with you, et de Jimmy Bowen nous trouvons Stick with me, Two step, By the light to the silvery moon, My kind of woman, Whenever i'm lonely, blue Moon, Oh yeah! oh yeah!, Way back home, Always faithfull, Walkin' on air, Your loving arms, It's shamefull, Cross over, Last night (reprise de Buddy holly and Crickets),et Aching heart. Ce lp nous permet également de profiter du talent incontestable du groupe en terme d'interprette mais aussi de compositeur. Buddy Knox restera chez Roulette jusqu'en 1960, durant cette année il signe chez Liberty Records pour lesquels il enregistrera 11 simple jusqu'en 1965. Les trés bonnes faces de Buddy chez Liberty moins connus sont pourtant excellente, de cette pèriode je possède la Compilation Rock reflections SLS 50206 qui contient des versions différentes de Hulalove et Party doll, mais surtout des superbes composition de Knox qu'il enregistre pour Liberty: Lovey Dovey (son premier single Liberty de 1960), Ling ting tong (second 45 t de 1961), All by Myself (3eme 45 t de 1961), Open (your lovin' arms)/ Chi-Hua-hua (4eme single de 1962), She's gone (5eme 45 t de 1962), Dear Abby (6 eme single de 1962), mais aussi Somebody touched me et Slippin' and sliddin' (reprise de Little Richard) Le 14 Février 1999 Buddy Knox devient membre du Rock n'roll hall of fame.
The Crests est l'un des groupes de doo wop les plus populaires de la fin des années cinquantes, comme les Del Vikings ou les Marcels, les Crests sont un groupe mixte: deux noirs, un portoricain et un italo américain. On peut noter que le groupe aura également durant une certaine pèriode une chanteuse noire. La formation est originaire de New York et est fondé par JT Carter, accompagné par Harold Torres, Tamoulde Gough et Patricia Vandross. Par la suite ce joint au groupe comme leadeur vocal Johnny Maestro ( Johnny Mastrangelo). Les tubes des Crests en cette fin des années 1950 sont nombreux et pas seulement aux USA. Non seulement les succés des Crests montent dans les charts aux Usa mais aussi en europe. On peut par exemple citer 16 candles, Step by step et The angels listened in'. Leur style est aussi efficace dans les ballades doo wop que dans des titres aux rhythmes plus rapides. Ils passeront alors souvent dans des show tv comme l'American Bandstand.Sixteen Candles atteindra la seconde place des charts en 1958 En 1960, au sommet du succés du groupe Johnny Maestro les quitte pour une carrière solo, avant de rejoindre les Del Satins qui deviendront les Brooklyn Bridge, qui obtiendront un hit national en 1968 avec The worst that could happen. Ce dernier sera remplacé au sein du groupe par James Ancrum, mais n'obiendra plus de tube national.Durant les 80's les Crests se reforment mais en changeant régulièrement de leadeur vocal. Je possède Album 16 fabulous hits sur Coed records qui contient l'ensemble des succés du groupe entre 1958 et 1959 Soit 16 candles, A year ago tonight, Six night a week, Angels listened in, Gee (Bud i'd give the word), Step by step, I thank the moon, Pretty little angel, Journey of love, Trouble in paradise, Earth angel, Flower of love, Always you, If my heart could write a letter, Molly mae et Isn't it amazing.