Ce site présente le rock n'roll des fifties (1950's) sous ses différents courants musicaux: Rockabilly, Jump, Jive, Doo Wop, rhythm and blues, teen rock, twist au travers des disques.
Ruth Alston Weston est originaire de Porsmouth (Virginie) et fait ses étude à la I.C. Norcom High School (l’Historique université noire américaine). Son père dirige l’église noir locale, mais Ruth est plus attirée par chanter dans les night clubs que dans les églises.
Ses références artistiques sont Sarah Vaughan, Billie Holiday et Dinah Washington. En 1945 Brown va s’installer avec son mari le trompettiste Jimmy Brown , et commence à chanter dans les bars et les clubs dont 1 moi durant lequel elle est accompagné par le Lucky Millinder’s orchestra, puis part pour Washington.
Arrivé sur place Blanche Calloway (la sœur de Cab Colloway) permet à Brown de faire un concert dans un night-club de Washington le Crystal Caverns, cela lui permet de rencontrer son future manager, Willis Conover un disc Jockey ayant une renommée nationale. C’est Willis qui recommande Brown aux Patrons des disques Atlantic soit Ahmet Ertegün et Herb Abramson.
C’est en 1948 que Ertegün et Abramson viennent écouter Brown chanter dans un club de Washington, cette dernière à pour répertoire essentiellement des ballades, les deux patrons d’Atlantic records sont convaincu du talent de Brown, mais Ertegün convainc cette dernière de rajouter du rhythm and blues à son répertoire.
Lors de sa première session d’enregistrement en 1949 elle met en boite So long qui devient un hit national classé au hit parade R & B.En Septembre 1950 elle enregistre dans les studios newyorkais d’atlantic records Teardrops from my eyes (écrit par Ruy Toombs) qui est le premier hit de Brown avec un rythme soutenu qui place alors Ruth comme une figure importante du Rhythm and Blues. Le disque sort en Octobre devient un tube national restant N° 1 du Billboard R & B durant 11 semaines.
Sa popularité est telle qu’elle reçoit le surnom de Miss Rhythm et devient la reine du rhythm and blues.
Il s’en suit une suite de hit majeur dans l’histoire du R & B féminin comme I'll Wait for You (1951), I Know (1951), 5-10-15 Hours (1953), (Mama) He Treats Your Daughter Mean (1953), Oh What a Dream (1954), Mambo Baby (1954) and Don't Deceive Me (1960).
Elle obtient à elle seule 149 semaines de présence entre 1949 et 1955 dans les R & B charts avec 16 titres qui atteignent le top 10 blues dont 5 numéros 1.
On dira d’elle qu’elle est la « fille ayant une larme dans sa voix »
Durant les 1960’s, elle arrête sa carrière musicale pour se concentrer sur sa vie de famille, et revient à la musique en 1975 et fait quelques rôles comme à la TV dans le Sitcom Hello Larry ou au cinéma dans le film de John Waters Hairspray, elle fait un petit peu de radio devenant la DJ « Motormouth Maybelle », et fait des apparitions dans des comédies musicales de Broadway comme Amen Corner et Blues on Broadway.
Avec ses Royalties elle fonde en 1987 la « Rhythm and Blues Fondation » et en 1993 elle est introduite au Rock n’Roll Hall of fame comme « The Queen Mother of the Blues" (la reine mère du blues), en 1995 elle écrit son autobiographie Miss Rhythm. Elle décède en Novembre 2006, et en Octobre 2007 est organisé un concert en sa mémoire à l’ Abyssinian Baptist Church à Harlem (New York).
Pour donner une idée plus précise des tubes de Ruth Brown voici la liste : 1949 So long (atteint la place 4 des charts), 1950 Teardrops from my eyes (N°1) et I’ll wait for you (N°3), 1951 I know (N°7) et 5-10-15 hours (N°1), 1952 Daddy daddy (N°3) (Mama) he treat your daughter mean (N°1 aux USA et N°23 en UK), 1953Wild wild young men (N°3 titre qui peut déjà être considéré comme un solide rock n’roll noir), Mend your ways (N°7) et Oh what a dream (N°1), 1954 Mambo Baby (N°1), As long as i’m moving (N°4) et Bye bye Young men (N°13), 1955 I can see everybody’s baby (N° 7), It’s love baby (24 hours a day) (N°4), Love has joined us together (N°8) et I want to do more (N°3), 1956 Sweet baby of mine (N°10), 1957 Lucky lips (N° 6 et N° 25 en UK, un autre grand classique du rock n’roll noir) et This little girl’s gone rockin’ (N°7 et N° 24 en UK un des rares exemples de rockabilly féminin noir qui est sans doute l’un des meilleur du genre aux côté de certains Janis Martin ou Wanda Jackson, on peut noter une version 1950’s de titre par Janice Peters en Grande Bretagne et durant les 1970’s par la formation Teddy Boy Little Tina and Flight 56), 1958 Why me (N°17) et I don’t know (N°5 et N°64 en UK), 1959 Jack ‘O Diamonds (N°23 et N°96 en UK) et Don’t decieve me (N° 10 et N° 62 en UK).
Au niveau des 33 tours je me suis procuré la splendide Compilation The Rockin-boppin ladies presents Ruth Brown (be-bop records BB 100) qui contient 18 titres de pur black rock n'roll avec les titres Lucky lips, As long as i'm moving, Mama, he treats your daughter mean, A nedd love, This little girl's gone rockin, Bye bye young men, Sweet baby of mine, Sure' nuff, Just too much, 5-10-15 hours, Jim dandy, Love-love-love, Honey boy, Wild wild young men, Why don't you do right et I don't know
J'ai également le cd Ruth Brown R.B. Blues (ARG 001) qui compile des titres plus rhythma nd blues de l'artiste et cela s'avère également trés bon mais sur un rythme plus medium. Nous trouvons les titres It's Raining, So long, Love me baby, I'll get along somehow, Happiness is a thing called Joe, Rocking blues, Someday, Why, It's all your mind, I can dream, can't i, Sentimental journey, Where can i go, Dear little boy of mine, Am i making the same mistake again, Teardrops from my eyes, R B Blues, I know, I don't want nobody, I'll wait for you et Standing on the corner.