Etta James de son vrai nom Jamesetta Hawkins est né à Los Angeles (Californie), c’est à l’age de 5 ans qu’elle commence à chanter au sein de la formation de l’église baptiste de St Paul de Los Angeles sous la direction de James Earle Hines.
En 1950 Jame’s et sa famille part pour San Fransisco, et fait partie d’un trio de doo Wop féminin, a 15 ans elles sont auditionner par Johnny Otis elles interprette Work with me Annie (le rock n’roll noir de Hank Ballard) mais dans une version adaptée Roll with me Henry. Otis est emballé et fait enregistré au trio le titre pour Modern Records à Los Angeles sous le nouveau titre The Wallflower (Dance with me Henry), le disque sort en 1955 sous le nom the Peaches. Le groupe se retrouve en Février 1955 à la seconde place du hit parade R & B avec The Wallflower, le succés fut tel que le titre sera également repris par la chanteuse blanche Georgia Gibbs pour Mercury Records. The Peaches sont alors des vedettes du R & B et black rock n’roll et font des tournées avec des pointures du genre comme Little Richard.
The Peaches quittent leur compagnie et continuent à enregistrer pour d’autres et font d’autres tubes de Rock n’roll noir féminin comme Good Rockin’ daddy, Tough Lover et W-O-M-A-N. Elles tournent alors avec Johnny Guitar Watson et Otis Redding (qui dans les 1950’s n’est pas encore l’immense vedette qu’il deviendra durant les 1960’s).
C’est en 1960 que Etta James signe un contrat avec le légendaire label Chess Records, ou elle enregistre sur la filiale Argo records, puis sur Cadet records. Elle obtiendra des tubes en duo avec Harvey Fuqua (le chanteur des Moonglows) comme If i can’t have you et Spoonful et en solo avec le fabuleux All i could do is cry (une ballade R & B d’une qualité équivalente aux titres de Sam Cooke) le titre atteint la seconde place des charts R & B en 1960, My Dearest Darling chanson qu’elle interprète la même année la cinquième place. On peut entendre Etta dans les chœurs du Back in the USA de Chuck Berry.
At Last l’autre petit chef d’œuvre d’Etta James donne le nom à son premier lp qui contient ses titres enregistrés entre 1960 et 1961 dont la cover de Stormy Weather de Lena Horne et I just want to make love to you et A Sunday kind of love.
Léonard Chess le génial producteur de Chess Records voit à raison en Etta une fabuleuse interprète de ballades à succès. C’est pour cette raison qu’il rajoute à l’enregistrement de At Last des Violons, le titre se classe très rapidement à la seconde place des charts R & B en 1961, mais également à la Place 47 des Pop charts.
En 1961, elle obtient encore un gros hit avec Trust in me qui fait partie de son second album studio The second time around dont le style se rapproche de la soul music et qui obtient deux autres hits avec The fool that i want et Don’t cry baby.
En 1962, elle obtient trois gros hits dont Something’s got a hold on me (N° 4 titre avec influence gospel) Stop the wedding (N° 6).
En 1963 Etta met en boite son premier album live Etta James Rocks the house enregistré au New Era club de Nashville (Tennessee), et obtient un gros tube avec Pushover et deux autres moins important avec Pay back et Two sides (to Every story)
Sort ensuite son troisième album studio Etta James top ten, elle obtient des gros tubes avec Loving you more each day et Baby what you want me to do.
Malgré une addiction à la drogue qui commence à la moitier des 1960’s dont elle se libère en 1974 elle obtient des tubes en 1967 avec Tell mama, (N°10 avec le guitariste Paul C. Saenz)
Il sort ensuite un nouvel album studio du même nom avec lequel elle obtient un nouveau tube avec sa cover d’un titre d’Otis Redding Security (N°11), en 1971 elle obtient un tube avec Loser Weepers et en 1972 avec I found a love.
En 1973 elle travaille avec des artistes comme Janis Joplin et Steppenwolf pour un de ses album qui sort en 1974 Out on the street again.
A la fin des 1970’s sort les deux derniers album de James chez Chess (malgré la mort de Leonard Chess en 1978) soit Etta is betta than evah and Deep in the night. Elle tourne également avec The Rolling Stones et participe au Festival de Jazz de Montreux.
En 1989 sort son album Seven year itch (pour Island Records) produit par le pianiste Barry Beckett, et chante avec le rappeur Def Jef sur le titre Droppin’ rhymes on Drums.
En 1992 parait son album The Right time suivi en 1993 d’un album hommage à Billie Holiday (l’une de ses influences musicales) Mystery lady : Songs of Billie Holiday (sur Private music).
En 1993 elle est introduite au Rock n’roll hall of fame et en 1994 elle reçoit le Grammy Awards de la meilleure chanteuse de Jazz. En 1995 elle publie ensuite son autobiographie A Rage to Survive (co écrite avec David Ritz) et un album soul Time after time (produit par Jerry Wexler) et en 1998 elle enregistre son premier Christmas album Etta James Christmas.
Enfin on peut noter en 2003 son album Blue Gardenia (qui marque son retour à la musique jazz), et un album live Burnin’ down the house : live at the house of blues, et en 2005 l’album Let’s Roll.
En 2008 le film Cadillac Records raconte une partie de la carrière de James sur le label Chess parallèlement à l’histoire d’autres légende du label comme Muddy Waters, Chuck Berry, Willie dixon, Little Walter ou Howlin’ Wolf mais en gardant centrale les personnages de Leonard Chesss et James joué et chanté avec grand talent par la chanteuse Beyonce.
Le lp R & B Queen sur Crown records (GEM 005) compile quelques unes des faces de Etta James enregistrées entre 1954 et 1958 (c'est à dire en solo chez Modern et Kent records) soit les titres My one and only, The pick up, I'm a fool, By the light to the silvery moon, Come what may, That's all, Tough lover, Dance with me Henry, Tears pf joy, Baby baby every night, Do something crazy et Market Place.Ces douze titres sont absolument géniaux entre R & B et Rock n'roll féminin pur et dur.
Le cd Ace records R & B dynamite compile lui aussi la même pèriode, en rajoutant des titres allant jusqu'en 1961 (avant qu'elle ne signe chez Chess /Argo records). Les 22 titres sont comme sur le lp précédemment cité de pures merveilles, nous trouvons des doo wop rapides, du rhythm and blues rapide, quelques ballades R & B mais aussi de nombreux rock n'roll noir dont certains particulièrement sauvage. Nous trouvons de nombreuses compositions d'Etta James, mais également des compositions de Richard Berry ou de Berry Gordy. Les titres présent sont de 1955 W-O-M-A-N, Hey Henry, Good rockin' daddy, That's all et Roll with me Henry (The Wallflower), de 1956 Number one, I'm a fool, Tears of joy, Tough lover et Do something crazy, de 1957 The Pick-up et Market place, de 1958 I hope you're satisfied, Sunshine of love et Baby, baby , every night, de 1960 Strange things happening et How big a fool et de 1961 Nobody's loves you (like me), Hickory hickory dock, You knox what i mean et We're in love (dont 3 compositions de Berry Gordy)
Je me suis aussi procurer l'édition original du troisième lp d' Etta James (qui parait en 1962) avec les titres envoutants Waiting for Charlie to come home, Guess again, A lover's mourn, You can count on me, If i can't have you (composé par Harvey Fuqua et Etta James), Something's got a hold on me, My dear, Nobody but you(composé par Willie Dixon), Let me know (composé par Berry Gordy)et Spoonful (composé par willie Dixon).