Ce site présente le rock n'roll des fifties (1950's) sous ses différents courants musicaux: Rockabilly, Jump, Jive, Doo Wop, rhythm and blues, teen rock, twist au travers des disques.
Ce disque à la pochette de supermarchée représentant un couple habillé dans l'esprit du film American Graffitie et une autre fille avec un tshirt avec le portrait de James Dean appuyée sur un flipper sixties associé au titre foure tout Twist and Rock cache un disque assez étrange et pour cette raison vaut le coup que l'on s'y arrête édité sur Aba records (Ca ne s'invente pas ABA 3354).
Tout d'abord neuf reprises réalisées avec un son seventies bien trempé (grosse guitare et voix virile qui envoie la sauce, un peu comme les orchestres qui accompagnaient Vince Taylor sur certaines scéances des 1970's) probablement l'époque de ces sessions. Du classique 2 titres de Chuck Berry Sweet little sixteen et Johnny B. Good, 2 titres de Little Richard Good golley Miss Molley et Lucille (ces deux derniers adaptés musicalement avec beaucoup de liberté), Twenty flight rock différent de l'original d'Eddie Cochran est plutôt repris en s'inspirant de la cover du début sixties qu'en fit Vince Taylor, Rock around the clock est totalement revue remplaçant le sax par des riffs de guitare rendant le titre moins jump et plus rock, Hippy hippy shake est assez loin de l'original de Chan Romero, la reprise semble plutôt s'inspirer de la cover du milieu des sixties des Swinging Blue Jeans en la modernisant encore pour les 1970's et Let's twist again est jouer comme un solide rock mais plus vraiment comme un twist, le plus amusant dans ces covers c'est l'accent qui parait pasmal pour des français mais en écoutant de plus prés que les paroles sont approximatives voir quelques fois complètement différentes des titres originaux devenant sur certains couplés complètement suréaliste n'ayant pas vraiment de logique.Deux titres sont des compositions originales (dans tout les sens du terme) Drum's machine (signé Guy Denis) et In Zaïre (signé J. Wakelin)se sont des sorte des rock progressifs avec des contre temps, des mélodies complexes et un peu étranges et des gros solos de batterie typée Jazz Rock et Synthy boogie (signé Guy Denis) est une encore plus grosse byzarrerie quand même assez dur à écouter avec une mélodie au synthétiseur ultra kitch. Un disque à avoir pour son côté décalé involontaire derrière son allure de disque de groupe de studio jouant des rock classiques avec professionnalisme.