Ce site présente le rock n'roll des fifties (1950's) sous ses différents courants musicaux: Rockabilly, Jump, Jive, Doo Wop, rhythm and blues, teen rock, twist au travers des disques.
Dans un autre article, je parle des débuts de Ray Campi et de ses faces immortelles des années 1950's sur TNT records (play it cool & it ain't me) en 1957, puis Domino records (My screamin' mimi & The ballad of Donna & Peggy Sue) il fait aussi partie des Slades(du doo wop rock), écrit pour Jim Lowe etc.... Aprés quelques faces durant les années 1960's, il devient professeur d'anglais à San Fernando (Californie), Il rejoint ensuite le Hollywood Rock n' Roll Fan Club de Ronnie Weiser et en enregistrant certains des premiers morceaux du label, il devient un des créateurs du "son" Rollin' rock, en effet sur ces premières faces, Ray joue de tout les instruments. Il connait alors non seulement une redécouverte de son art, mais aussi une seconde carrière plus importante que durant les 1950's qui lui permet d'enregistrer des albums solos et de se faire connaître avec des ventes conséquentes dans le monde entier.
Ray comme cela enregistre des lps jamais répétitifs et sans bouche troue, avec que du rockabilly aux rythmes rapides, il est sans doute l'une des personnalités majeurs de la redécouverte du rockabilly de l'autre côté de l'atlantique.
Le lp 33 tours Rockabilly rebel P.006 est un exemple frappant de la qualité des premiers enregistrements de Ray Campi sur Rollin' rock, il y joue de tous les instruments, sauf l'harmonica qui est tenu par Johnny Lee Malson, ils sont tous enregistrer puis remixer dans le salon de Ronnie Weiser. Ce lp rassemble des compositions trés réussie de Ray comme Rockabilly rebel, Sack of love, A 50 dollar upright, The rip off, Cincinnati Cindy, Goodbye Hello et You sick out in pretty places, puis des covers trés personnelles de I let the freight train carry on des Delmore brothers, Doin my time de Jimmie Skinner, Rockin & Rollin' de Tommy Scott, Jungle fever de Charlie Feathers et When i saw your face in the moon de Webb Pierce.
Le lp Ray Campi & his Rockabilly rebels Born to rock (Rollin' rock LP 011) est tout aussi pêchu mais cette fois ci il ne joue plus seul à la guitare solo nous trouvons Jerry Sirkorski (ou John Blair) à la rythmique Colin Winski et à la batterie Steve clark. L'album est enregistré en 1977 nous y trouvons 2 reprises de Johnny Horton I'm coming home et Honky tonk man, 2 de Johnny Cash Get Rhythm et Folsom prison blues, Lost Higway écrit par Leon Payne et chanté entre autres par Hank Williams, Steel guitar rag de Merle Travis comme dans le disques précédent , Ray nous prouve ici aussi son talent pour s'approprier les titres des autres. Ensuite nous entendons le classique medium rock Red cadillac & black mustache avec au chant Colin Winski qui interprette aussi Whole lotta shakin' (popularisé par Jerry Lee Lewis), Born to rock et Hillbilly cat (composé par lui et Sirkorski) , Jerry Sirkorski de son côté chante sur Backseat boogie (composé par lui et Colin Winski) et sur Eager beaver baby (popularisé par Johnny Burnette).
Sur le lp 013 Rollin rock Rockabilly rocket lui aussi de 1977 Ray Campi y joue de tout les instruments sauf le piano tenu par Steve Fodor sur 2 titres et par Bob Long sur 1 et John Blair tient la guitare sur You don't rock n'roll at all et Don't get pushy. Sur ce lp nous avons droit à d'autres bonnes compositions de Ray comme Second story man, Separate ways, Little young girl, et Jimmie skins the blues en hommage à son idole Jimmie Skinner. Au niveau reprise c'est aussi bon Chew tobacco rag (de Billy Briggs), You don't rock n'roll at all et Don't get pushy sont composées par le guitariste John Blair (présent sur les deux enregistrements), Ruby Ann (de Marty Robbins), I don't know why you still come around (composé par John Emery pour Ray), Running after fools (composé par Leroy Preston pour Ray), Cravin de Bobby Roberts, How can i get on top composé pour ray par Gene Snowden et i'm gonna bid my blues goodbye de Hank Snow qui sera chanté par Elvis Presley dans le Million Dollar Quartet.
Le lp Rockabilly Music (Rollin rock lp - 023) de 1980 Ray joue avec les Rockabilly rebels qui en fait sont à la batterie Poppa Jim Durbin, au sax Mike Henderson, au piano Rip Masters et Steve Roosh et aux guitares Jimme Lee Malson, Richard Bennett et Kirk Browne. Nous trouvons des compositions de Ray comme Lucky to be in love, Once is ebnough, Sweet mama baby, et She don't belong to me associé à Rockabilly music (un classique de Jackie "Lee" Cochran), Boo Hoo (de Little Richard), The Will i love (chanté entre autres par Tooter Boatman), I've Been around (de Fats Domino), You early lose your mind (de Ernest Tubb), Do what you did (de Thurston Harris), My heart's on fire (de Wairly Fairburn) et Right back where we started qui est une composition du pianiste de ces sessions Steve Roosh. Ici Ray rend hommage à ses influences musicales variées d'un côté le rhythm and blues et le black rock n'roll, de l'autres le Hillbilly et la country music avec biensur le Rockabilly. Mais avec Ray Campi les titres deviennent du Ray Campi.
Rockabilly Rebellion de 1981 (Rollin' rock BRP 2001) compile des titres encore inédits oubien des versions différentes de titres de Ray chez Rollin Rock. Deux compos de Ray Dual wheels no brakes et Eager beaver boy, une nouvelle version du Jungle feather de Charlie Feathers, Tore up (de Hank Ballard un classique du R &B vocal), Georgia Slop (de Jimmy Mac cracklin' du black rock n'roll), Rockin' & rollin' towards tennessee de Tommy scott, des nouvelles versions du You don't rock n'roll at all et du Don't get pushy du guitariste John Blair, une nouvelle version de Pinball millionnaire, Ballin' keen un rockabilly de crest records composé par Bobby & Terry Caraway, One part stops where the other begins, et california motorcycle rockabilly stomp (des rockabilly endiablés composés pour Ray Campi),
Enfin le lp Rockin' at the Ritz (Rounder records 3046) compile des faces Rollin' rock de la grande époque dont des titres déjas cités Pan American boogie, Eager boy, Tore up, I let the freight train carry me on, mais d'autres non présent sur les lps cités précédemment comme le génial Rockin' at the Ritz, (une composition de Ray) tout comme When two ends meet, Wrong wrong wrong, Don't give me your heart to a rambler (de Jimmie Skinner), Rattlin' daddy de Bill carlisle) et Everybody's movin' de Glen Glenn.